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Université Populaire de la Biodiversité 2021
Informations générales
Dates de l'événement
Retour sur événement
Du 27 nov .21
au 28 nov .21
  • Lieu de l'événement
    Tours
  • Type d'événement
    Rencontre
  • Organisé par
    Organisé par
    Office français de la biodiversité
  • Démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu’à ses conséquences. Pour les systèmes humains, il s’agit d’atténuer les effets préjudiciables et d’exploiter les effets bénéfiques. Pour les systèmes naturels, l’intervention humaine peut faciliter l’adaptation au climat attendu ainsi qu’à ses conséquences (GIEC).
  • suspension de particules dans un gaz
  • pouvoir réfléchissant d’une surface
  • basiques, le contraire d'acides
  • dépôts sédimentaires constitués de matériaux solides tels du sable, de la vase, de l'argile, des galets, du limon et des graviers, transportés par les eaux d’un cours d’eau, le plus souvent intermittent, sur une plaine inondable, un delta, une plage ou autre équivalent
  • coléoptères ravageurs des crucifères (colza, choux).
  • qui disséminent leurs grains de pollen grâce au vent
  • cavités profondes et irrégulières
  • désigne un sol cultivé en agriculture
  • période sévère de basses eaux
  • Intervention humaine visant à réduire les sources ou à renforcer les puits de gaz à effet de serre (GIEC).
  • ensemble des espèces d'oiseaux d'une région donnée
  • remblais de terres et de graviers le long d'un cours d'eau, qui permettent de former les méandres (virages)
  • En biologie, ensemble de la matière organique d'origine végétale, animale, bactérienne ou fongique.
  • processus d'innovation et ingénierie qui s'inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant
  • dont la coquille est formée de deux valves, reliées par une charnière, un ligament corné flexible et un ou deux muscles > par exemple chez les coques, moules, palourdes, pétoncles, huîtres, couteaux, coquilles Saint-Jacques...
  • sur des sols calcaires
  • matière naturelle qui compose la carapace des insectes (se prononce [ki.tin])
  • moyenne des conditions météorologiques sur une longue période (30 ans)
  • phénomène physique à l’origine d’échange de chaleur via un fluide
  • montées soudaines du niveau d'eau dans un cours d'eau
  • qualifie un organisme aquicole vivant et se reproduisant en eau douce
  • petites particules circulaires et minces qui ornent la surface supérieure du corps
  • Arrêt du remplissage du grain de blé lors de sa phase de maturation à cause de trop grandes chaleurs (canicule). Cela a pour effet de diminuer le poids du grain et donc le rendement.
  • étude scientifique du comportement animal principalement en milieu naturel
  • niveler, lisser
  • les ailes dures qui recouvrent l’abdomen d'insectes comme les coléoptères
  • obstruction du lit d'un cours d'eau
  • période où le niveau d'eau d'un cours d'eau est le plus bas
  • accumulation excessive de nutriments au sein d'un écosystème aquatique.
  • le cumul des expositions à des facteurs environnementaux (c'est-à-dire non génétiques) que subit un organisme, de sa conception à sa fin de vie, en passant par le développement in utero, complétant l'effet du génome
  • épanchements de liquide organique
  • types différents d'écoulement présents dans un cours d'eau (rapides, plats, radiers, mouilles)
  • Cours d'eau se jetant directement dans la mer, quelle que soit son importance
  • Phénomène artificiel de morcellement de l'espace (définition de l'Insee)
  • période de reproduction des poissons
  • lieux aquatiques où se reproduisent les poissons et les amphibiens et par extension les mollusques et les crustacés - l'endroit où les femelles déposent leurs œufs
  • une zone de gagnage est un endroit utilisé par des animaux sauvages pour se nourrir
  • Qui concerne la répartition selon leur diamètre, des particules des roches, sables, et graviers.
  • Le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) sur le sol, regroupant les ministères de l’agriculture et de l’environnement, l’OFB, l’INRAE, l’IGN, le BRGM, l’ADEME et l’IRD a pour mission de compiler et traiter les informations sur les sols relative à leur inventaire, leur conservation, leur analyse et leur qualité.
  • qui possède les organes reproducteurs des deux sexes
  • mouvement, distribution et qualité de l'eau
  • L’hydromorphologie c’est l’étude de la morphologie des cours d'eau (nature du sol, débit, pente, granulométrie du fond, etc.) des cours d’eau, fleuves et rivières, et notamment l’évolution des profils en long et en travers et du tracé planimétrique. <br />L’hydromorphologie c’est aussi l’étude des caractéristiques physiques naturelles des rivières et de leurs annexes hydrauliques (les variations de profondeur, de courant, la structure et la politique d’entretien et d’aménagement de ces rivières et fleuves).
  • à propos d'un flux, qui se dirige vers un système avec lequel il va interagir
  • Espèce qui est liée très fortement à cet organisme ou ce milieu et qui peut difficilement vivre sans celui-ci
  • rayonnements électromagnétiques d’une longueur d’onde supérieure à celle de la lumière, ne leur permettant pas d’être visibles.
  • qui sont faites de bois ou qui ressemblent à du bois
  • qui mangent la lignine, principal composant du bois avec la cellulose et l'hémicellulose
  • feuilles mortes, aiguilles, branches, fruits, mousses que composent les premiers centimètres sur le sol
  • variations artificielles du niveau d'eau d'un plan d'eau, d'une voie navigable ou d'une retenue exploitée
  • le temps qu'il fait à un instant et à un endroit donnés
  • seuils, radiers de pont, passages busés, barrages, etc. qui sont de nature à altérer la migration des espèces aquatiques, ainsi que la diversité et la qualité des habitats naturels disponibles (définition de l'Insee)
  • relatifs aux marais
  • Un peuplement forestier se caractérise par un mode de renouvellement des arbres (régénération naturelle ou artificielle), par un régime (futaie, taillis, taillis sous futaie), par la structure (âge des arbres) et par la répartition des différentes essences d’arbres.
  • Étude de l'évolution des phénomènes cycliques de la vie des plantes (germination, floraison...) et des animaux (migration, hibernation...) en fonction des variations climatiques.
  • durée quotidienne de la lumière du jour
  • Processus par lequel les plantes fabriquent des sucres et de l'oxygène à partir de la lumière et du CO2
  • végétaux communément appelés roseaux, genre de plantes herbacées de la famille des Poaceae
  • Un protocole expérimental désigne l'ensemble des étapes et des règles à respecter pour mener une expérience scientifique.
  • Action qui consiste à remettre le cours d’eau dans une configuration plus naturelle, en recréant ses anciens méandres ou en créant un nouveau tracé avec des profils variés
  • Linéaire d'arbres en bordures de cours d'eau
  • Combinaison de la probabilité d’une inondation et des conséquences négatives potentielles pour la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique associées à une inondation.
  • Cours d’eau moyennement important, alimenté en eau par d’autres cours d’eau (affluents) et confluant avec un cours d’eau de plus grande importance
  • Petit cours d'eau peu profond, au débit modéré
  • processus selon lequel des particules de matières se déposent en couches
  • ensemble de particules en suspension dans l'eau, l'atmosphère ou la glace, qui a finit par se déposer sous l'effet de la pesanteur souvent en couches ou strates successives
  • groupes d'espèces
  • méthodes limitant le travail du sol
  • micro-formes en buttes ou en mottes plus ou moins arrondies, de 40 centimètres à plus d'un mètre de haut
  • Capacité d'une entreprise à générer de la richesse par son cycle de production
  • millième de millimètre

Une semaine pour comprendre, apprendre, s'engager

La crise sanitaire actuelle a déclenché une prise de conscience des impacts des modes de vie humains et des habitudes de consommation sur les espaces naturels et les milieux. Elle amène des interrogations sur le rapport à la nature, du côté individuel et collectif.

Tous les experts internationaux s’accordent à pointer une érosion massive de la biodiversité qui affecte tous les milieux et toutes les espèces, à un rythme sans précédent.

Les causes sont toutes, directement ou indirectement, d’origine humaine : il y a urgence à enrayer son déclin au quotidien.

C’est dans ce contexte que l’OFB a souhaité créer, du 22 au 28 novembre 2021, un rendez-vous à l’attention du grand public : l’Université populaire de la biodiversité.
Celle-ci s’adressait à tous les citoyens qui veulent comprendre, avoir des clés pour agir ou plus simplement découvrir le sujet de la biodiversité.

Une semaine pour comprendre, pour apprendre, pour tester ses connaissances, une semaine pour s’engager.

Dès le 22 novembre, l’Université populaire de la biodiversité a proposé sur le site de l'OFB de nouveaux contenus, en rapport avec les sujets qui ont été débattus durant le week-end des 27 et 28 novembre à Tours, temps fort de l’Université. Elle a réuni plus de 200 participants sur place et plus de 8 000 internautes sur les réseaux sociaux.

Celle-ci s’adressait à tous les citoyens qui veulent comprendre, avoir des clés pour agir ou plus simplement découvrir le sujet de la biodiversité.

Une première édition, au fil de la Loire

Pour sa première édition, l’Université s’est ancrée dans un territoire emblématique, connu et à forts enjeux de biodiversité : la Loire et son bassin versant.
De la source à l’embouchure, ils constituent une entité écologique remarquable et un corridor biologique d’importance nationale et européenne. Ils soulignent le besoin d’une grande solidarité écologique et illustrent les relations tissées entre l’humain et la nature.

L'association La Rabouilleuse école de la Loire a proposé de découvrir la Loire autrement, depuis un bateau traditionnel. Ainsi, l'Université populaire de la biodiversité a réalisé plusieurs séquences en direct de ce bateau pour mieux comprendre la biodiversité ligérienne.

Faire le lien entre biodiversité et vie quotidienne

L’Université a fait le lien entre des actes de la vie quotidienne et les transformations globales des modes de production et de consommation, qui sont aujourd’hui indispensables pour faire bouger les lignes. Bien sûr, ce n’est pas aux seuls citoyens d’agir et les changements nécessaires ne peuvent intervenir que dans un cadre collectif défini par des facteurs exogènes technologiques, économiques, juridiques, sociaux et politiques.

Pendant une semaine, les participant·e·s ont été invité·e·s, à comprendre la place qu’occupe la biodiversité dans leur vie quotidienne et l’impact de gestes aussi élémentaires qu’essentiels comme :

  • se nourrir,
  • prendre soin de soi,
  • se loger,
  • profiter de la nature.

A la différence du changement climatique dont les effets sont directement ressentis, la disparition de la biodiversité se fait de façon progressive et plus sourde.
Il est donc primordial de faire prendre conscience à chacun des effets concrets des actes quotidiens sur la biodiversité.

 

Durant le weekend à Tours, ces mêmes enjeux ont fait l'objet de tables rondes durant lesquelles, les intervenants ont privilégié la pédagogie, en s’appuyant sur des situations précises, pour permettre à chacun de s’identifier et de se projeter.

 

Quelques exemples

  • comprendre que si la biodiversité est en bonne santé, c’est aussi bon pour la santé humaine ;
  • comprendre qu’une alimentation équilibrée et diversifiée assure mieux les besoins nutritionnels quotidiens et que cela implique une production agricole diversifiée au bénéfice d’une biodiversité plus robuste ;
  • comprendre que la biodiversité en ville permet d’abaisser le niveau de température en cas de fortes chaleurs,  et de rendre ainsi la qualité de vie plus supportable ;
  • comprendre que « profiter de la nature », c’est profiter pleinement de ses bienfaits tout en veillant à ne pas déranger les espèces qui y vivent, ne pas piétiner les milieux ni toucher des écosystèmes fragiles ;
  • ​​​​​​​comprendre qu'une bouteille en plastique jetée dans la nature, en amont, va se retrouver en aval dans l’océan, se dégrader en microparticules qui seront ingérées par les poissons qui se retrouvent sur les étals des poissonneries.

Revivre l'Université populaire

L'ensemble des interventions, tables rondes et discussions du weekend ont été enregistrées afin de permettre au plus grand nombre de les (re)découvrir.

Zoom sur

La participation de l'Agence

L'ARB Centre-Val de Loire, en tant qu'acteur régional majeur partenaire de l'OFB, était présente à Tours pendant le weekend de l'Université. De nombreuses rencontres ainsi que de riches discussions ont été engagées pour présenter le rôle d'accompagnement et de facilitation d'une agence régionale de la biodiversité. 

L'Agence avait également mis à disposition son exposition "La biodiversité et nous" pour permettre aux personnes présentes de découvrir les nombreuses interactions entre la biodiversité et l'humain et ce depuis la création de la terre il y a 4,5 milliards d'années.

 

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