Des solutions pour rafraichir villages et villes Chouzé sur Loire ©PL - ARB CVL
  • Démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu’à ses conséquences. Pour les systèmes humains, il s’agit d’atténuer les effets préjudiciables et d’exploiter les effets bénéfiques. Pour les systèmes naturels, l’intervention humaine peut faciliter l’adaptation au climat attendu ainsi qu’à ses conséquences (GIEC).
  • suspension de particules dans un gaz
  • pouvoir réfléchissant d’une surface
  • basiques, le contraire d'acides
  • dépôts sédimentaires constitués de matériaux solides tels du sable, de la vase, de l'argile, des galets, du limon et des graviers, transportés par les eaux d’un cours d’eau, le plus souvent intermittent, sur une plaine inondable, un delta, une plage ou autre équivalent
  • coléoptères ravageurs des crucifères (colza, choux).
  • qui disséminent leurs grains de pollen grâce au vent
  • cavités profondes et irrégulières
  • désigne un sol cultivé en agriculture
  • période sévère de basses eaux
  • Intervention humaine visant à réduire les sources ou à renforcer les puits de gaz à effet de serre (GIEC).
  • ensemble des espèces d'oiseaux d'une région donnée
  • remblais de terres et de graviers le long d'un cours d'eau, qui permettent de former les méandres (virages)
  • En biologie, ensemble de la matière organique d'origine végétale, animale, bactérienne ou fongique.
  • processus d'innovation et ingénierie qui s'inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant
  • dont la coquille est formée de deux valves, reliées par une charnière, un ligament corné flexible et un ou deux muscles > par exemple chez les coques, moules, palourdes, pétoncles, huîtres, couteaux, coquilles Saint-Jacques...
  • sur des sols calcaires
  • matière naturelle qui compose la carapace des insectes (se prononce [ki.tin])
  • moyenne des conditions météorologiques sur une longue période (30 ans)
  • phénomène physique à l’origine d’échange de chaleur via un fluide
  • montées soudaines du niveau d'eau dans un cours d'eau
  • qualifie un organisme aquicole vivant et se reproduisant en eau douce
  • petites particules circulaires et minces qui ornent la surface supérieure du corps
  • Arrêt du remplissage du grain de blé lors de sa phase de maturation à cause de trop grandes chaleurs (canicule). Cela a pour effet de diminuer le poids du grain et donc le rendement.
  • étude scientifique du comportement animal principalement en milieu naturel
  • niveler, lisser
  • les ailes dures qui recouvrent l’abdomen d'insectes comme les coléoptères
  • obstruction du lit d'un cours d'eau
  • période où le niveau d'eau d'un cours d'eau est le plus bas
  • accumulation excessive de nutriments au sein d'un écosystème aquatique.
  • le cumul des expositions à des facteurs environnementaux (c'est-à-dire non génétiques) que subit un organisme, de sa conception à sa fin de vie, en passant par le développement in utero, complétant l'effet du génome
  • épanchements de liquide organique
  • types différents d'écoulement présents dans un cours d'eau (rapides, plats, radiers, mouilles)
  • Cours d'eau se jetant directement dans la mer, quelle que soit son importance
  • Phénomène artificiel de morcellement de l'espace (définition de l'Insee)
  • période de reproduction des poissons
  • lieux aquatiques où se reproduisent les poissons et les amphibiens et par extension les mollusques et les crustacés - l'endroit où les femelles déposent leurs œufs
  • une zone de gagnage est un endroit utilisé par des animaux sauvages pour se nourrir
  • Qui concerne la répartition selon leur diamètre, des particules des roches, sables, et graviers.
  • Le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) sur le sol, regroupant les ministères de l’agriculture et de l’environnement, l’OFB, l’INRAE, l’IGN, le BRGM, l’ADEME et l’IRD a pour mission de compiler et traiter les informations sur les sols relative à leur inventaire, leur conservation, leur analyse et leur qualité.
  • qui possède les organes reproducteurs des deux sexes
  • mouvement, distribution et qualité de l'eau
  • L’hydromorphologie c’est l’étude de la morphologie des cours d'eau (nature du sol, débit, pente, granulométrie du fond, etc.) des cours d’eau, fleuves et rivières, et notamment l’évolution des profils en long et en travers et du tracé planimétrique. <br />L’hydromorphologie c’est aussi l’étude des caractéristiques physiques naturelles des rivières et de leurs annexes hydrauliques (les variations de profondeur, de courant, la structure et la politique d’entretien et d’aménagement de ces rivières et fleuves).
  • à propos d'un flux, qui se dirige vers un système avec lequel il va interagir
  • Espèce qui est liée très fortement à cet organisme ou ce milieu et qui peut difficilement vivre sans celui-ci
  • rayonnements électromagnétiques d’une longueur d’onde supérieure à celle de la lumière, ne leur permettant pas d’être visibles.
  • qui sont faites de bois ou qui ressemblent à du bois
  • qui mangent la lignine, principal composant du bois avec la cellulose et l'hémicellulose
  • feuilles mortes, aiguilles, branches, fruits, mousses que composent les premiers centimètres sur le sol
  • variations artificielles du niveau d'eau d'un plan d'eau, d'une voie navigable ou d'une retenue exploitée
  • le temps qu'il fait à un instant et à un endroit donnés
  • seuils, radiers de pont, passages busés, barrages, etc. qui sont de nature à altérer la migration des espèces aquatiques, ainsi que la diversité et la qualité des habitats naturels disponibles (définition de l'Insee)
  • relatifs aux marais
  • Un peuplement forestier se caractérise par un mode de renouvellement des arbres (régénération naturelle ou artificielle), par un régime (futaie, taillis, taillis sous futaie), par la structure (âge des arbres) et par la répartition des différentes essences d’arbres.
  • Étude de l'évolution des phénomènes cycliques de la vie des plantes (germination, floraison...) et des animaux (migration, hibernation...) en fonction des variations climatiques.
  • durée quotidienne de la lumière du jour
  • Processus par lequel les plantes fabriquent des sucres et de l'oxygène à partir de la lumière et du CO2
  • végétaux communément appelés roseaux, genre de plantes herbacées de la famille des Poaceae
  • Un protocole expérimental désigne l'ensemble des étapes et des règles à respecter pour mener une expérience scientifique.
  • Action qui consiste à remettre le cours d’eau dans une configuration plus naturelle, en recréant ses anciens méandres ou en créant un nouveau tracé avec des profils variés
  • Linéaire d'arbres en bordures de cours d'eau
  • Combinaison de la probabilité d’une inondation et des conséquences négatives potentielles pour la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique associées à une inondation.
  • Cours d’eau moyennement important, alimenté en eau par d’autres cours d’eau (affluents) et confluant avec un cours d’eau de plus grande importance
  • Petit cours d'eau peu profond, au débit modéré
  • processus selon lequel des particules de matières se déposent en couches
  • ensemble de particules en suspension dans l'eau, l'atmosphère ou la glace, qui a finit par se déposer sous l'effet de la pesanteur souvent en couches ou strates successives
  • groupes d'espèces
  • méthodes limitant le travail du sol
  • micro-formes en buttes ou en mottes plus ou moins arrondies, de 40 centimètres à plus d'un mètre de haut
  • Capacité d'une entreprise à générer de la richesse par son cycle de production
  • millième de millimètre

Le réchauffement climatique engendre d’importantes hausses de température dans les zones urbaines, pouvant atteindre 5 à 10°C de plus que dans la campagne environnante.

Les effets du changement climatique peuvent être renforcés par de nombreux facteurs rendant la population plus vulnérable à ces effets : l’âge mais également les caractéristiques de l’habitat puisque des zones urbaines « très minérales » restituent au cours de la nuit la chaleur accumulée dans la journée.

La priorité est désormais d’adapter les villes, les villages, les coeurs de bourgs, en redonnant sa place à la nature et à l'eau dans les espaces publics afin de les rafraîchir, et faire face à ces changements qui impactent la biodiversité mais également la santé et la qualité de vie des habitants.

  • 70%

    de la population mondiale vit dans les villes, contre seulement 15% en 1900 et 50% en 2007

  • +18 à +50 jours chauds

    par an à l'horizon 2070 par rapport à la période 1976-2005

Identifier ilots de fraicheur et ilots de chaleur

La création d'une cartographie des températures de surface de la ville permet de comprendre les facteurs favorisant l'apparition d'ilots de chaleur.

Par télédétection, mesures réelles, extrapolation, caméra infra-rouge ou thermographie aérienne, réalisée en régie ou externalisée, à l'échelle de la ville, d'un quartier, d'une place... de nombreuses solutions sont possibles.

Cette cartographie met à disposition un outil de diagnostic pour prioriser l'action publique et informer le grand public.
Il est alors possible d'agir pour réduire les Ilots de chaleur (ICU) en intervenant sur :

  • les matériaux employés (imperméable, sombre, minéral... qui emmagasinent la chaleur le jour et la relarguent la nuit)
  • la présence du végétal et/ou de l'eau (qui conservent des températures stables, de jour comme de nuit, et peuvent diminuer de plusieurs degrés la température de l'air par l'évapotranspiration et l'ombrage)
  • les formes urbaines ...

... pour questionner les aménagements et limiter les zones de surchauffe.

 

Mais il est aussi possible, à l'inverse, de valoriser les secteurs de fraicheur repérés par la cartographie.

Identifier et répertorier les différents lieux naturellement frais permet ainsi de porter à connaissance des habitants les sites accessibles pour se rafraichir lorsqu'il fait chaud.


Il s'agit de faciliter la localisation des ilots de fraicheur par les citadins afin de lutter contre l'inconfort thermique. Des "parcours de fraicheur" peuvent aussi être valorisés.

 

Redonner de la place à la nature en ville

Différentes méthodes d’aménagement existent pour diminuer le phénomène des ilots de chaleur urbains (ICU), comme l’urbanisme et les formes urbaines notamment, et la place de l’eau dans la ville.

Toutefois, en redonnant une place plus grande au végétal, on contribue de manière significative à une amélioration du confort thermique, de la biodiversité, de la qualité de l’air et du cadre de vie.

Toitures végétalisées, développement des espaces verts, maintien ou création de milieux naturels en périphérie sont autant d’initiatives qui permettent d’améliorer le cadre de vie, de favoriser la biodiversité et de réduire les îlots de chaleur urbains grâce au processus d’évaporation des plantes qui humidifient et rafraichissent l’air.

 

Actions à entreprendre :

  • Protéger les éléments végétaux dans les documents de planification (PLU, PLUi, SCoT, PCAET...)
  • Mettre en place des outils de protection du type "Barème de l’arbre"
  • Planter des espèces adaptées
  • Végétaliser les murs en plantant des grimpantes en sol naturel (liste de qq espèces)
  • Planter des bosquets urbains
  • Végétaliser les espaces publics : places, cours d'écoles...

 

Attention aux pollens !

La hausse des températures moyennes devrait induire une croissance et une floraison des végétaux plus précoce et donc une période plus longue de production des pollens. 

Les pollens ne sont pas tous allergisants mais certaines plantes présentent un fort potentiel allergisant, comme le bouleau, le cyprès, les grainées ou le charme par exemple.

La vulnérabilité des populations à ces pollens va être accrue par d’autres facteurs liés au changement climatique, comme les fortes concentrations d’ozone dans l’air, liées aux fortes chaleurs, qui ont pour effet d’irriter les voies respiratoires.

Bouleau : L’augmentation de la teneur en CO2 dans l’air favorise la photosynthèse et devrait favoriser l’augmentation de la production de pollens. Elle est déjà observable pour le bouleau, très présent dans les aménagements paysagers en ville. Il y a eu, ainsi, une augmentation de 50% du pollen de bouleau entre 1991 et 2018.

Ambroisie : Très allergène, l’ambroisie est présente dans les 6 départements de la région Centre-Val de Loire, mais de manière très disparate. Elle est implantée depuis plusieurs décennies dans le Cher et l’Indre, en particulier sur des parcelles agricoles et en bordures de voiries. La plante a également colonisé l’ensemble des berges de la Loire et se retrouve fréquemment le long des autoroutes. De nombreux foyers ont par ailleurs été identifiés en Indre-et-Loire, Loir-et-Cher et dans le Loiret, mais la présence de cette plante reste peu documentée en Eure-et-Loir.

 

Une boite à outils pour végétaliser

Végétaliser est un exercice complexe car il peut toucher différents champs de compétences et services de la collectivité (espaces verts, voirie, réseaux, urbanisme...). La boite à outils évolutive et collaborative "Végétalisons ! en Centre - Val de Loire" accompagne les territoires dans cette démarche et vous donne toutes les ressources. 

Redonner de la place à l’eau dans l’espace urbain

Actions à entreprendre :

  • Réouvrir des cours d’eau busés
  • Aménager les berges des rivières pour redonner de la fonctionnalité écologique
  • Protéger  les zones humides dans les documents de planification
  • Gérer de façon durable les zones humides
  • Déconnecter les gouttières et favoriser l'infiltration des eaux de pluie au plus près de là où elles tombent
  • Créer et restaurer les mares de village
Créer des cours d’école résilientes

Une cour d’école résiliente est une cour qui a été rénovée pour devenir un îlot de fraîcheur :

elle est davantage végétalisée, avec des points d’eau, des matériaux naturels et moins d’asphalte.

L’objectif est que ces espaces restent confortables en période de vague de chaleur et profitent aux enfants pendant la période scolaire, mais pourrait également s’ouvrir aux publics fragiles qui y auraient accès en période de canicule hors temps scolaire. Au-delà de la dimension environnementale, ces dispositifs intègrent une forte dimension pédagogique et sociale.

 

Pourquoi et comment les transformer ? 

La boite à outils "Cours d'écoles, des espaces à rafraîchir !" vous donne toutes les ressources. 

 

 

Planter des vergers de ceinture autour des villages

Situé à l’interface entre le village et la campagne, les vergers de ceinture faisaient parti des paysages traditionnels. Souvent abandonnés puis arrachés pour faire place à de nouvelles constructions, ils suscitent aujourd’hui un intérêt nouveau.

Qu’ils soient de hautes ou de basses tiges, associés à des prairies pour former des prés-vergers, à vocation paysagère ou agricole, ils participent à la trame verte et recèlent de nombreuses richesses (faune et flore) qui méritent d’être mises en valeur. Ils forment une transition douce entre la forêt, les villages et les espaces cultivés.

Dans le contexte de changement climatique, ils pourront jouer un rôle de régulation de températures et participeront à la création d’ilots de fraicheur.

 

Actions à entreprendre :

Prendre en compte les vergers de ceinture dans les outils en lien avec la connaissance et l’urbanisme :

  • En amont : connaitre les vergers encore présents en les cartographiant, en les intégrant dans les démarches d'IBC/ABC
  • Porter à connaissance permettant de rappeler les enjeux et les préconisations liés aux vergers sur un territoire,
  • Permettre de transcrire les objectifs de protection et de  valorisation des vergers dans les PLU(i)

Replanter des variétés locales

 

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