La biodiversité c’est la vie ! Elle englobe la diversité des milieux naturels, des espèces végétales et animales, et nous, les êtres humains, en faisons aussi partie. C’est un vaste monde où tous les organismes sont reliés et interdépendants, en interaction permanente et en équilibre.
La biodiversité représente tous les êtres vivants, la faune et la flore, sauvage ou domestique, ainsi que les milieux naturels et l’ensemble des interactions entre les espèces et leurs habitats. Elle constitue la toile de vie dont l’espèce humaine fait partie et dépend. Qu’elle soit visible à l’œil nu ou microscopique, la biodiversité est présente partout à la ville comme à la campagne : dans une goutte d’eau, une motte de terre, une souche d’arbre, de l’oiseau migrateur à la poule, de la fourmi au cerf, de la pâquerette au charme.
La biodiversité, c'est aussi la diversité génétique des individus d'une même espèce. C'est cette diversité qui permet l'adaptation à l'environnement sur Terre et aussi la résistance face à certaines maladies.
La biodiversité joue un rôle déterminant dans l’équilibre des écosystèmes et nous rend tous les jours de précieux services, aussi irremplaçables que vitaux :
Ces espèces et milieux ne sont pas simplement colocataires mais sont dépendants les uns des autres.
L’azuré du serpolet (Phengaris / Maculinea arion) est un papillon protégé qui est dépendant de 2 espèces : l’origan et la fourmi.
Il a besoin d’une plante hôte, l’origan, sur laquelle la femelle va venir pondre ses œufs. La chenille vient se nourrir du bouton floral, puis elle tombe au sol. Une fois au sol, elle est prise en charge par son animal hôte, la fourmi du genre Myrmica, qui l’emmène dans sa fourmilière pour l’élever. En effet, la chenille de l’azuré du serpolet imite les bruits et les odeurs d’une larve de fourmi. Ainsi elle se fait accepter et peut dévorer en toute discrétion le couvain des fourmis. Une relation de dépendance s’installe mais elle est déséquilibrée : la chenille a absolument besoin des fourmis pour se nourrir, ce qui n’est pas le cas des fourmis. La chenille sécrète juste un petit liquide sucré que les fourmis apprécient.
Lucanus cervus grande biche (coléoptère) © N. Van Ingen
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