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La Fédération des Chasseurs du Cher au cœur de la préservation des zones humides L'Espace Naturel Sensible du Territoire des places © FDC18
Informations générales
Date de l'actualité
10 oct .21
  • Type d'événement
    Congrès mondial de la nature - des actions en région
  • Démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu’à ses conséquences. Pour les systèmes humains, il s’agit d’atténuer les effets préjudiciables et d’exploiter les effets bénéfiques. Pour les systèmes naturels, l’intervention humaine peut faciliter l’adaptation au climat attendu ainsi qu’à ses conséquences (GIEC).
  • suspension de particules dans un gaz
  • pouvoir réfléchissant d’une surface
  • basiques, le contraire d'acides
  • dépôt sédimentaire transporté par les eaux d’un cours d’eau (gravier, sable, argile…)
  • coléoptères ravageurs des crucifères (colza, choux).
  • qui disséminent leurs grains de pollen grâce au vent
  • cavités profondes et irrégulières
  • désigne un sol cultivé en agriculture
  • période sévère de basses eaux
  • Intervention humaine visant à réduire les sources ou à renforcer les puits de gaz à effet de serre (GIEC).
  • ensemble des espèces d'oiseaux d'une région donnée
  • remblais de terres et de graviers le long d'un cours d'eau, qui permettent de former les méandres (virages)
  • En biologie, ensemble de la matière organique d'origine végétale, animale, bactérienne ou fongique.
  • processus d'innovation et ingénierie qui s'inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant
  • dont la coquille est formée de deux valves, reliées par une charnière, un ligament corné flexible et un ou deux muscles > par exemple chez les coques, moules, palourdes, pétoncles, huîtres, couteaux, coquilles Saint-Jacques...
  • sur des sols calcaires
  • matière naturelle qui compose la carapace des insectes (se prononce [ki.tin])
  • moyenne des conditions météorologiques sur une longue période (30 ans)
  • phénomène physique à l’origine d’échange de chaleur via un fluide
  • montées soudaines du niveau d'eau dans un cours d'eau
  • qualifie un organisme aquicole vivant et se reproduisant en eau douce
  • petites particules circulaires et minces qui ornent la surface supérieure du corps
  • Arrêt du remplissage du grain de blé lors de sa phase de maturation à cause de trop grandes chaleurs (canicule). Cela a pour effet de diminuer le poids du grain et donc le rendement.
  • étude scientifique du comportement animal principalement en milieu naturel
  • niveler, lisser
  • les ailes dures qui recouvrent l’abdomen d'insectes comme les coléoptères
  • obstruction du lit d'un cours d'eau
  • période où le niveau d'eau d'un cours d'eau est le plus bas
  • accumulation excessive de nutriments au sein d'un écosystème aquatique.
  • le cumul des expositions à des facteurs environnementaux (c'est-à-dire non génétiques) que subit un organisme, de sa conception à sa fin de vie, en passant par le développement in utero, complétant l'effet du génome
  • épanchements de liquide organique
  • types différents d'écoulement présents dans un cours d'eau (rapides, plats, radiers, mouilles)
  • action de couper et enlever les plantes aquatiques des rivières ou des étangs
  • Cours d'eau se jetant directement dans la mer, quelle que soit son importance
  • Phénomène artificiel de morcellement de l'espace (définition de l'Insee)
  • période de reproduction des poissons
  • lieux aquatiques où se reproduisent les poissons et les amphibiens et par extension les mollusques et les crustacés - l'endroit où les femelles déposent leurs œufs
  • une zone de gagnage est un endroit utilisé par des animaux sauvages pour se nourrir
  • Qui concerne la répartition selon leur diamètre, des particules des roches, sables, et graviers.
  • Le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) sur le sol, regroupant les ministères de l’agriculture et de l’environnement, l’OFB, l’INRAE, l’IGN, le BRGM, l’ADEME et l’IRD a pour mission de compiler et traiter les informations sur les sols relative à leur inventaire, leur conservation, leur analyse et leur qualité.
  • qui possède les organes reproducteurs des deux sexes
  • mouvement, distribution et qualité de l'eau
  • L’hydromorphologie c’est l’étude de la morphologie des cours d'eau (nature du sol, débit, pente, granulométrie du fond, etc.) des cours d’eau, fleuves et rivières, et notamment l’évolution des profils en long et en travers et du tracé planimétrique. <br />L’hydromorphologie c’est aussi l’étude des caractéristiques physiques naturelles des rivières et de leurs annexes hydrauliques (les variations de profondeur, de courant, la structure et la politique d’entretien et d’aménagement de ces rivières et fleuves).
  • à propos d'un flux, qui se dirige vers un système avec lequel il va interagir
  • Espèce qui est liée très fortement à cet organisme ou ce milieu et qui peut difficilement vivre sans celui-ci
  • rayonnements électromagnétiques d’une longueur d’onde supérieure à celle de la lumière, ne leur permettant pas d’être visibles.
  • qui sont faites de bois ou qui ressemblent à du bois
  • qui mangent la lignine, principal composant du bois avec la cellulose et l'hémicellulose
  • feuilles mortes, aiguilles, branches, fruits, mousses que composent les premiers centimètres sur le sol
  • variations artificielles du niveau d'eau d'un plan d'eau, d'une voie navigable ou d'une retenue exploitée
  • le temps qu'il fait à un instant et à un endroit donnés
  • seuils, radiers de pont, passages busés, barrages, etc. qui sont de nature à altérer la migration des espèces aquatiques, ainsi que la diversité et la qualité des habitats naturels disponibles (définition de l'Insee)
  • relatifs aux marais
  • Un peuplement forestier se caractérise par un mode de renouvellement des arbres (régénération naturelle ou artificielle), par un régime (futaie, taillis, taillis sous futaie), par la structure (âge des arbres) et par la répartition des différentes essences d’arbres.
  • Étude de l'évolution des phénomènes cycliques de la vie des plantes (germination, floraison...) et des animaux (migration, hibernation...) en fonction des variations climatiques.
  • durée quotidienne de la lumière du jour
  • Processus par lequel les plantes fabriquent des sucres et de l'oxygène à partir de la lumière et du CO2
  • végétaux communément appelés roseaux, genre de plantes herbacées de la famille des Poaceae
  • Un protocole expérimental désigne l'ensemble des étapes et des règles à respecter pour mener une expérience scientifique.
  • Action qui consiste à remettre le cours d’eau dans une configuration plus naturelle, en recréant ses anciens méandres ou en créant un nouveau tracé avec des profils variés
  • Linéaire d'arbres en bordures de cours d'eau
  • Combinaison de la probabilité d’une inondation et des conséquences négatives potentielles pour la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique associées à une inondation.
  • Cours d’eau moyennement important, alimenté en eau par d’autres cours d’eau (affluents) et confluant avec un cours d’eau de plus grande importance
  • Petit cours d'eau peu profond, au débit modéré
  • processus selon lequel des particules de matières se déposent en couches
  • ensemble de particules en suspension dans l'eau, l'atmosphère ou la glace, qui a finit par se déposer sous l'effet de la pesanteur souvent en couches ou strates successives
  • groupes d'espèces
  • méthodes limitant le travail du sol
  • micro-formes en buttes ou en mottes plus ou moins arrondies, de 40 centimètres à plus d'un mètre de haut
  • trouble, mêlé de particules en suspension rendant la matière opaque
  • Capacité d'une entreprise à générer de la richesse par son cycle de production
  • millième de millimètre

Maintenir un bon état de conservation

La Fédération des Chasseurs du Cher est gestionnaire de l’Espace Naturel Sensible (ENS) du Territoire des Places, à Morogues, en lien avec le Conseil Départemental du Cher.
La Fédération réalise les actions inscrites au plan de gestion 2020-2029, avec une évaluation à mi-parcours en 2024.
Cet ENS couvre une surface de 108 hectares composée de boisements (58 hectares), de prairies humides naturelles et de cultures (40 hectares), d’un étang (4 hectares), de landes… Ce site a donc des intérêts paysager, pédagogique et bien entendu écologique, avec des habitats menacés tels que les prairies à molinie ou bien encore les landes humides à bruyères à quatre angles. De nombreuses espèces faunistiques et floristiques remarquables sont inféodées à ses milieux humides. Une gestion de ses habitats en faveur des espèces est mise en place et inscrite au plan de gestion.
L’objectif étant de conserver la diversité biologique globale dont celle des amphibiens sur le territoire, la Fédération agit en ce sens.

 

L'ENS du Territoire des Places : les enjeux d'une biodiversité riche

 

L’ENS du Territoire des Places accueille 9 espèces d’amphibiens dont un certain nombre d’entre elles sont considérées comme patrimoniales, comme le Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata) ou bien le Triton crêté (Triturus cristatus). Ces espèces présentent un cycle vital « typique » avec des œufs pondus dans l’eau. Chaque espèce a un mode de vie varié, certaines sont très aquatiques et vont pondre dans des plans d’eau assez profonds. D’autres espèces recherchent des eaux stagnantes de faible profondeur. Sur place se trouvent déjà des mares et un étang mais il n’y a que très peu d’eaux stagnantes de faible profondeur et c’est là que la Fédération intervient.


Focus sur une des espèces cibles : le Sonneur à ventre jaune, Bombina variegata

 

Tout d’abord, le Sonneur à ventre jaune est strictement protégé. Cette espèce figure également sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature au niveau français Vulnérable (VU).
Le Sonneur à ventre jaune est actif de jour comme de nuit. Pendant la période de reproduction, on le trouvera généralement à proximité des sites de reproduction. L’espèce est relativement discrète en raison de son mimétisme et de son chant sourd, peu audible. Cependant, elle est assez facile à détecter sur ses sites de reproduction. En début de printemps, le Sonneur quitte son site d’hivernage pour rejoindre les points d’eau où il se reproduira. C’est à ce moment-là qu’il est le plus aisément observable : flottant nonchalamment dans sa flaque, les pattes écartées, les yeux et les narines dépassant de la surface, tel un hippopotame miniature. Les femelles arrivent quelques semaines après les mâles. La femelle dépose les œufs seuls ou en petites grappes sur des supports aquatiques proches de la surface (racine, brindille, végétation aquatique…). Les pontes sont fractionnées dans l’espace, mais aussi dans le temps (il peut y avoir plusieurs pontes dans la même année, en fonction des précipitations).
Les têtards éclosent rapidement (une semaine environ) et subissent une forte mortalité (assèchement des points d’eau). Très peu de juvéniles atteignent la maturité sexuelle (aux alentours de 3-4 ans), mais une fois adulte la longévité est importante pour un amphibien : en effet, un Sonneur peut vivre une dizaine d’années.
L’étendue du domaine vital est largement dépendante des caractéristiques paysagères et de la disponibilité en sites de reproduction pendant la phase de reproduction. En général, on considère qu’une population donnée est limitée au massif forestier occupé. Son alimentation principale est constituée d’insectes.
Des menaces pèsent sur cette espèce : fragmentation des habitats, destruction de zones humides, population en limite d’aire de répartition, isolation des populations, évolution des milieux.

 

Sonneur à ventre jaune @ K. Buscher

Des ornières pour la reproduction

 Il est important d’aménager des espaces propices pour la reproduction des amphibiens dans des terrains non stabilisés, dans des milieux prairiaux, bocagers ou bien encore en lisière de forêts.
Par exemple, la création et l’amélioration de nouvelles ornières pour la reproduction du Sonneur à ventre jaune se réalisent d’octobre à mars. Cela consiste à passer dans les chemins avec un engin assez conséquent pour créer ou maintenir des ornières creusées par le passage des roues. Le reste de l’année, le passage sur ces ornières est interdit. Ces dernières seront donc ennoyées en hiver et au printemps, et pourront servir également pour la reproduction d’autres espèces d’amphibiens. Ces travaux sont réalisés souvent entre un point d’eau type mare et une forêt où nous savons que le Sonneur à ventre jaune hiberne. De ce fait, lors de son trajet vers une zone humide pour sa reproduction, il est attiré par ces ornières qui donnent une eau stagnante, peu profonde et relativement chaude au printemps, un habitat qu’il apprécie fortement pour se reproduire.
Une fois toutes les ornières maintenues, il est important de venir apporter de la lumière, pour y amener de la chaleur, pour que les pontes soient dans de bonnes conditions écologiques. Nous effectuons alors un élagage des arbres pouvant ombrager le site de reproduction.
 

Ornières sur un chemin en lisière de forêt © FDC18

Venez découvrir l'ENS de Morogues (18) grâce à cette vidéo qui pourra vous donner un avant-goût de ce territoire et de la richesse qu’il a à vous offrir.

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