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Pleins phares sur les actions du Cen Centre-Val de Loire Prairies de l'Ouanne - Saint-Germain-des-Près (Loiret) © Cen Centre-Val de Loire/A. Jourdas
Informations générales
Date de l'actualité
08 sep .21
  • Type d'événement
    Congrès mondial de la nature - des actions en région
  • Démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu’à ses conséquences. Pour les systèmes humains, il s’agit d’atténuer les effets préjudiciables et d’exploiter les effets bénéfiques. Pour les systèmes naturels, l’intervention humaine peut faciliter l’adaptation au climat attendu ainsi qu’à ses conséquences (GIEC).
  • suspension de particules dans un gaz
  • pouvoir réfléchissant d’une surface
  • basiques, le contraire d'acides
  • dépôt sédimentaire transporté par les eaux d’un cours d’eau (gravier, sable, argile…)
  • coléoptères ravageurs des crucifères (colza, choux).
  • qui disséminent leurs grains de pollen grâce au vent
  • cavités profondes et irrégulières
  • désigne un sol cultivé en agriculture
  • période sévère de basses eaux
  • Intervention humaine visant à réduire les sources ou à renforcer les puits de gaz à effet de serre (GIEC).
  • ensemble des espèces d'oiseaux d'une région donnée
  • remblais de terres et de graviers le long d'un cours d'eau, qui permettent de former les méandres (virages)
  • En biologie, ensemble de la matière organique d'origine végétale, animale, bactérienne ou fongique.
  • processus d'innovation et ingénierie qui s'inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant
  • dont la coquille est formée de deux valves, reliées par une charnière, un ligament corné flexible et un ou deux muscles > par exemple chez les coques, moules, palourdes, pétoncles, huîtres, couteaux, coquilles Saint-Jacques...
  • sur des sols calcaires
  • matière naturelle qui compose la carapace des insectes (se prononce [ki.tin])
  • moyenne des conditions météorologiques sur une longue période (30 ans)
  • phénomène physique à l’origine d’échange de chaleur via un fluide
  • montées soudaines du niveau d'eau dans un cours d'eau
  • qualifie un organisme aquicole vivant et se reproduisant en eau douce
  • petites particules circulaires et minces qui ornent la surface supérieure du corps
  • Arrêt du remplissage du grain de blé lors de sa phase de maturation à cause de trop grandes chaleurs (canicule). Cela a pour effet de diminuer le poids du grain et donc le rendement.
  • étude scientifique du comportement animal principalement en milieu naturel
  • niveler, lisser
  • les ailes dures qui recouvrent l’abdomen d'insectes comme les coléoptères
  • obstruction du lit d'un cours d'eau
  • période où le niveau d'eau d'un cours d'eau est le plus bas
  • accumulation excessive de nutriments au sein d'un écosystème aquatique.
  • le cumul des expositions à des facteurs environnementaux (c'est-à-dire non génétiques) que subit un organisme, de sa conception à sa fin de vie, en passant par le développement in utero, complétant l'effet du génome
  • épanchements de liquide organique
  • types différents d'écoulement présents dans un cours d'eau (rapides, plats, radiers, mouilles)
  • Cours d'eau se jetant directement dans la mer, quelle que soit son importance
  • Phénomène artificiel de morcellement de l'espace (définition de l'Insee)
  • période de reproduction des poissons
  • lieux aquatiques où se reproduisent les poissons et les amphibiens et par extension les mollusques et les crustacés - l'endroit où les femelles déposent leurs œufs
  • une zone de gagnage est un endroit utilisé par des animaux sauvages pour se nourrir
  • Qui concerne la répartition selon leur diamètre, des particules des roches, sables, et graviers.
  • Le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) sur le sol, regroupant les ministères de l’agriculture et de l’environnement, l’OFB, l’INRAE, l’IGN, le BRGM, l’ADEME et l’IRD a pour mission de compiler et traiter les informations sur les sols relative à leur inventaire, leur conservation, leur analyse et leur qualité.
  • qui possède les organes reproducteurs des deux sexes
  • mouvement, distribution et qualité de l'eau
  • L’hydromorphologie c’est l’étude de la morphologie des cours d'eau (nature du sol, débit, pente, granulométrie du fond, etc.) des cours d’eau, fleuves et rivières, et notamment l’évolution des profils en long et en travers et du tracé planimétrique. <br />L’hydromorphologie c’est aussi l’étude des caractéristiques physiques naturelles des rivières et de leurs annexes hydrauliques (les variations de profondeur, de courant, la structure et la politique d’entretien et d’aménagement de ces rivières et fleuves).
  • à propos d'un flux, qui se dirige vers un système avec lequel il va interagir
  • Espèce qui est liée très fortement à cet organisme ou ce milieu et qui peut difficilement vivre sans celui-ci
  • rayonnements électromagnétiques d’une longueur d’onde supérieure à celle de la lumière, ne leur permettant pas d’être visibles.
  • qui sont faites de bois ou qui ressemblent à du bois
  • qui mangent la lignine, principal composant du bois avec la cellulose et l'hémicellulose
  • feuilles mortes, aiguilles, branches, fruits, mousses que composent les premiers centimètres sur le sol
  • variations artificielles du niveau d'eau d'un plan d'eau, d'une voie navigable ou d'une retenue exploitée
  • le temps qu'il fait à un instant et à un endroit donnés
  • seuils, radiers de pont, passages busés, barrages, etc. qui sont de nature à altérer la migration des espèces aquatiques, ainsi que la diversité et la qualité des habitats naturels disponibles (définition de l'Insee)
  • relatifs aux marais
  • Un peuplement forestier se caractérise par un mode de renouvellement des arbres (régénération naturelle ou artificielle), par un régime (futaie, taillis, taillis sous futaie), par la structure (âge des arbres) et par la répartition des différentes essences d’arbres.
  • Étude de l'évolution des phénomènes cycliques de la vie des plantes (germination, floraison...) et des animaux (migration, hibernation...) en fonction des variations climatiques.
  • durée quotidienne de la lumière du jour
  • Processus par lequel les plantes fabriquent des sucres et de l'oxygène à partir de la lumière et du CO2
  • végétaux communément appelés roseaux, genre de plantes herbacées de la famille des Poaceae
  • Un protocole expérimental désigne l'ensemble des étapes et des règles à respecter pour mener une expérience scientifique.
  • Action qui consiste à remettre le cours d’eau dans une configuration plus naturelle, en recréant ses anciens méandres ou en créant un nouveau tracé avec des profils variés
  • Linéaire d'arbres en bordures de cours d'eau
  • Combinaison de la probabilité d’une inondation et des conséquences négatives potentielles pour la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique associées à une inondation.
  • Cours d’eau moyennement important, alimenté en eau par d’autres cours d’eau (affluents) et confluant avec un cours d’eau de plus grande importance
  • Petit cours d'eau peu profond, au débit modéré
  • processus selon lequel des particules de matières se déposent en couches
  • ensemble de particules en suspension dans l'eau, l'atmosphère ou la glace, qui a finit par se déposer sous l'effet de la pesanteur souvent en couches ou strates successives
  • groupes d'espèces
  • méthodes limitant le travail du sol
  • micro-formes en buttes ou en mottes plus ou moins arrondies, de 40 centimètres à plus d'un mètre de haut
  • Capacité d'une entreprise à générer de la richesse par son cycle de production
  • millième de millimètre

L'ARB vous propose une série d'articles pendant le temps du Congrès, à la rencontre de ce que font les membres de l'Agence. Aujourd'hui, découvrez l'action du Conservatoire d'espaces naturels du Centre-Val de Loire.

L’érosion de la biodiversité est un fait indéniable et représente une menace forte pour l’humanité au même titre que le dérèglement climatique. Le dernier rapport de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (l’IPBES) en montre l’ampleur et invite à l’action.

Maintenir les fonctionnalités écologiques et la biodiversité

L’existence et l’augmentation de surfaces soustraites à la pression humaine et dédiées à la préservation des habitats naturels et des espèces animales et végétales sont fondamentales. Ces lieux servent de refuge et permettent aux espèces de renforcer leurs capacités de résilience et d’adaptation au dérèglement climatique.

Le maintien des fonctionnalités des habitats naturels est, par ailleurs, essentiel de par les services qu’ils rendent à l’humain :

  • expansion des crues et épuration des eaux dans les zones humides et espaces connexes aux rivières,
  • stockage de carbone notamment dans les tourbières,
  • libre évolution de zones boisées,
  • amélioration du cadre de vie avec des espaces de respiration et de reconnexion avec la nature,
  • zones de sensibilisation à la nature et plus largement d’éducation à l’environnement…

Les solutions fondées sur la nature s’appuient sur l’existence de ces espaces, sur l’augmentation de leurs surfaces et sur la reproductibilité de leurs fonctionnalités au-delà de ces aires protégées (revégétalisation en zone urbaine, réduction de l’artificialisation des sols, création de zones d’expansion pour les crues…)

Coopérer pour un réseau d'aires protégées

C’est pourquoi le rôle des Conservatoires d’espaces naturels, dont les premiers ont été créés dès le début des années 1970, est notable. En Centre-Val de Loire, le Conservatoire d’espaces naturels (Cen Centre-Val de Loire), membre de l’Agence régionale de la biodiversité, et celui du Loir-et-Cher, se sont attelés à cette tache depuis 30 ans. Avec un réseau d’aires protégées (sites maîtrisés par les Conservatoires, Réserves naturelles nationales et régionales, Espaces naturels sensibles…) de près de 200 sites et 4 500 hectares, ils veillent à préserver de véritables noyaux de biodiversité. Leur rôle de propriétaires et gestionnaires de ces terrains leur permet une intervention durable et les place comme de véritables acteurs des territoires, à l’interface des acteurs locaux et des acteurs départementaux, régionaux voire nationaux œuvrant pour l’environnement.

carte du réseau des Cen

Sur ce réseau de sites, les Conservatoires d’espaces naturels déclinent des actions de :

  • connaissance (diagnostic de l’état des espaces naturels, des espèces présentes et des enjeux associés),
  • protection (augmentation des surfaces, mise en place de réglementation plus stricte là où cela est nécessaire…),
  • gestion (mise en place d’actions de gestion – pâturage, fauche, creusement de mares, restauration de zones humides, libre évolution… pour maintenir voire restaurer l’état des espaces)
  • valorisation (aménager des sentiers de découverte et proposer des actions de découverte et de sensibilisation de ces espaces, auprès du grand-public, des professionnels et des scolaires…).

Les Conservatoires d’espaces naturels accompagnent également l’État, les Agences de l’eau et les collectivités dans leur politique biodiversité comme la politique européenne Natura 2000, le XIe programme des agences, ou encore la mise en place et la gestion des réserves naturelles et espaces naturels sensibles.  

Toutes les données naturalistes recueillies dans le cadre de l’action Conservatoire remontent à l’Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN) et alimentent la connaissance à l’échelle nationale. Les actions sont également consolidées à l’échelle du réseau des 23 Conservatoires d’espaces naturels, première ONG gestionnaire d’espaces naturels en France.

Avec une action assez technique, les Conservatoires d’espaces naturels sont bel et bien des associations avec un réseau d’adhérents et de bénévoles très actif qui relaient les actions sur le terrain. L’assise citoyenne et la sensibilisation du plus grand nombre pour un meilleur respect de la nature et, au-delà, de l’autre constituent en ce sens un enjeu fort !

 

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Prairies de l'Ouanne - Saint-Germain-des-Près (Loiret) © Cen Centre-Val de Loire/A. Jourdas