• Comment entretenir le végétal présent sur mon territoire ?
Comment entretenir le végétal présent sur mon territoire ? Ginkgo Biloba du Jardin Botanique de Tours, arbre remarquable lauréat 2020
  • Démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu’à ses conséquences. Pour les systèmes humains, il s’agit d’atténuer les effets préjudiciables et d’exploiter les effets bénéfiques. Pour les systèmes naturels, l’intervention humaine peut faciliter l’adaptation au climat attendu ainsi qu’à ses conséquences (GIEC).
  • suspension de particules dans un gaz
  • pouvoir réfléchissant d’une surface
  • basiques, le contraire d'acides
  • dépôt sédimentaire transporté par les eaux d’un cours d’eau (gravier, sable, argile…)
  • coléoptères ravageurs des crucifères (colza, choux).
  • qui disséminent leurs grains de pollen grâce au vent
  • cavités profondes et irrégulières
  • désigne un sol cultivé en agriculture
  • période sévère de basses eaux
  • Intervention humaine visant à réduire les sources ou à renforcer les puits de gaz à effet de serre (GIEC).
  • ensemble des espèces d'oiseaux d'une région donnée
  • remblais de terres et de graviers le long d'un cours d'eau, qui permettent de former les méandres (virages)
  • En biologie, ensemble de la matière organique d'origine végétale, animale, bactérienne ou fongique.
  • processus d'innovation et ingénierie qui s'inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant
  • dont la coquille est formée de deux valves, reliées par une charnière, un ligament corné flexible et un ou deux muscles > par exemple chez les coques, moules, palourdes, pétoncles, huîtres, couteaux, coquilles Saint-Jacques...
  • sur des sols calcaires
  • matière naturelle qui compose la carapace des insectes (se prononce [ki.tin])
  • moyenne des conditions météorologiques sur une longue période (30 ans)
  • phénomène physique à l’origine d’échange de chaleur via un fluide
  • montées soudaines du niveau d'eau dans un cours d'eau
  • qualifie un organisme aquicole vivant et se reproduisant en eau douce
  • petites particules circulaires et minces qui ornent la surface supérieure du corps
  • Arrêt du remplissage du grain de blé lors de sa phase de maturation à cause de trop grandes chaleurs (canicule). Cela a pour effet de diminuer le poids du grain et donc le rendement.
  • étude scientifique du comportement animal principalement en milieu naturel
  • niveler, lisser
  • les ailes dures qui recouvrent l’abdomen d'insectes comme les coléoptères
  • obstruction du lit d'un cours d'eau
  • période où le niveau d'eau d'un cours d'eau est le plus bas
  • accumulation excessive de nutriments au sein d'un écosystème aquatique.
  • le cumul des expositions à des facteurs environnementaux (c'est-à-dire non génétiques) que subit un organisme, de sa conception à sa fin de vie, en passant par le développement in utero, complétant l'effet du génome
  • épanchements de liquide organique
  • types différents d'écoulement présents dans un cours d'eau (rapides, plats, radiers, mouilles)
  • action de couper et enlever les plantes aquatiques des rivières ou des étangs
  • Cours d'eau se jetant directement dans la mer, quelle que soit son importance
  • Phénomène artificiel de morcellement de l'espace (définition de l'Insee)
  • période de reproduction des poissons
  • lieux aquatiques où se reproduisent les poissons et les amphibiens et par extension les mollusques et les crustacés - l'endroit où les femelles déposent leurs œufs
  • une zone de gagnage est un endroit utilisé par des animaux sauvages pour se nourrir
  • Qui concerne la répartition selon leur diamètre, des particules des roches, sables, et graviers.
  • Le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) sur le sol, regroupant les ministères de l’agriculture et de l’environnement, l’OFB, l’INRAE, l’IGN, le BRGM, l’ADEME et l’IRD a pour mission de compiler et traiter les informations sur les sols relative à leur inventaire, leur conservation, leur analyse et leur qualité.
  • qui possède les organes reproducteurs des deux sexes
  • mouvement, distribution et qualité de l'eau
  • L’hydromorphologie c’est l’étude de la morphologie des cours d'eau (nature du sol, débit, pente, granulométrie du fond, etc.) des cours d’eau, fleuves et rivières, et notamment l’évolution des profils en long et en travers et du tracé planimétrique. <br />L’hydromorphologie c’est aussi l’étude des caractéristiques physiques naturelles des rivières et de leurs annexes hydrauliques (les variations de profondeur, de courant, la structure et la politique d’entretien et d’aménagement de ces rivières et fleuves).
  • à propos d'un flux, qui se dirige vers un système avec lequel il va interagir
  • Espèce qui est liée très fortement à cet organisme ou ce milieu et qui peut difficilement vivre sans celui-ci
  • rayonnements électromagnétiques d’une longueur d’onde supérieure à celle de la lumière, ne leur permettant pas d’être visibles.
  • qui sont faites de bois ou qui ressemblent à du bois
  • qui mangent la lignine, principal composant du bois avec la cellulose et l'hémicellulose
  • feuilles mortes, aiguilles, branches, fruits, mousses que composent les premiers centimètres sur le sol
  • variations artificielles du niveau d'eau d'un plan d'eau, d'une voie navigable ou d'une retenue exploitée
  • le temps qu'il fait à un instant et à un endroit donnés
  • seuils, radiers de pont, passages busés, barrages, etc. qui sont de nature à altérer la migration des espèces aquatiques, ainsi que la diversité et la qualité des habitats naturels disponibles (définition de l'Insee)
  • relatifs aux marais
  • Un peuplement forestier se caractérise par un mode de renouvellement des arbres (régénération naturelle ou artificielle), par un régime (futaie, taillis, taillis sous futaie), par la structure (âge des arbres) et par la répartition des différentes essences d’arbres.
  • Étude de l'évolution des phénomènes cycliques de la vie des plantes (germination, floraison...) et des animaux (migration, hibernation...) en fonction des variations climatiques.
  • durée quotidienne de la lumière du jour
  • Processus par lequel les plantes fabriquent des sucres et de l'oxygène à partir de la lumière et du CO2
  • végétaux communément appelés roseaux, genre de plantes herbacées de la famille des Poaceae
  • Un protocole expérimental désigne l'ensemble des étapes et des règles à respecter pour mener une expérience scientifique.
  • Action qui consiste à remettre le cours d’eau dans une configuration plus naturelle, en recréant ses anciens méandres ou en créant un nouveau tracé avec des profils variés
  • Linéaire d'arbres en bordures de cours d'eau
  • Combinaison de la probabilité d’une inondation et des conséquences négatives potentielles pour la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique associées à une inondation.
  • Cours d’eau moyennement important, alimenté en eau par d’autres cours d’eau (affluents) et confluant avec un cours d’eau de plus grande importance
  • Petit cours d'eau peu profond, au débit modéré
  • processus selon lequel des particules de matières se déposent en couches
  • ensemble de particules en suspension dans l'eau, l'atmosphère ou la glace, qui a finit par se déposer sous l'effet de la pesanteur souvent en couches ou strates successives
  • groupes d'espèces
  • méthodes limitant le travail du sol
  • micro-formes en buttes ou en mottes plus ou moins arrondies, de 40 centimètres à plus d'un mètre de haut
  • trouble, mêlé de particules en suspension rendant la matière opaque
  • Capacité d'une entreprise à générer de la richesse par son cycle de production
  • millième de millimètre

Assurer un entretien approprié aux exigences du milieu

Appliquer à chaque élément du patrimoine végétal une action de gestion spécifique adaptée permet de trouver un équilibre entre les attentes des usagers et l'obtention de milieux favorables à la biodiversité.
Il s'agit de faire évoluer les aménagements et la gestion des espaces vers des pratiques plus écologiques et durables, en ville comme en campagne.

Fauche tardive d'un espace communal, Bracieux © P.Larmande
Fauche tardive d'un espace communal, Bracieux © P.Larmande
Gestion différenciée et durable

Le plan de gestion différenciée (selon les espaces) et durable (pour une pérennité de la ressource naturelle) est une démarche qui œuvre à un territoire plus fonctionnel écologiquement et donc plus résilient.

 

  • Guide Gestion raisonnable des espaces communaux : La gestion raisonnable est une solution que de nombreuses villes et communes ont déjà adoptée. Ce guide espère aider tout élu, aménageur et technicien à prendre la bonne décision, au bon moment, tout en privilégiant l’équilibre naturel au plus grand profit de l’équilibre de l’homme.
  • Guide de gestion écologique des espaces collectifs publics et privés - ARB IdF : Choix de végétaux locaux, maintien de murs anciens, élagage et taille douce des arbres, création de mares, ... les pistes pour mieux intégrer la nature en ville sont innombrables

Cimetière végétalisé, Lille © P.Larmande
Cimetière végétalisé, Lille © P.Larmande
Gestion écologique des cimetières
  • Guide pratique - Conception et gestion écologique des cimetières : L’objectif de ce guide est de donner les clés essentielles aux collectivités et aux professionnels pour concevoir et gérer différemment leur cimetière tout en respectant la réglementation actuelle, souvent méconnue. De la conception à la gestion, en passant par la communication, tous les éléments présentés ici sont le fruit de la synthèse de nombreux ouvrages, fiches techniques, expériences, et rencontres sur le sujet en France et en Europe.
  • Dossier thématique : Cimetières et biodiversité
terrain de sport
terrain de sport
Test de matériel
Test de matériel
Gestion des espaces enherbés en prairies fleuries

Plutôt que de broyer les végétaux sur place et de les évacuer avec d’autres déchets verts à destination de compost, certains sites d’espaces enherbés sont utilisés en prairies fleuries. Pour préserver la biodiversité, une prairie fleurie se fauche en coupant l’herbe à la base (hauteur de fauche de 10 cm environ) sans la broyer. La fauche peut se faire tardivement pour garantir le maintien de la banque de graines. L’objectif de la fauche est de favoriser le re-semis des annuelles, de maintenir la densité de vivaces et d’obtenir un aspect paysager intéressant. Ensuite, Il faut laisser l’herbe coupée faner, et s’assécher sur place avant de la retirer. Les insectes peuvent ainsi quitter le foin et les graines se déposent sur le sol pour un re-semis naturel.

Enfin, il faut exporter les produits de coupe (c’est-à-dire le foin) si on veut éviter l’envahissement par des graminées et des espèces nitrophiles (qui poussent sur un sol azoté) telles que l’ortie ou le chardon.  En exportant le foin, on évite ainsi sa décomposition sur place et donc la restitution au sol de l’azote et du phosphore stockés dans les végétaux.

Pelouse calcicole © DREAL
Pelouse calcicole © DREAL
Gestion des pelouses sèches

Une pelouse est constituée essentiellement de végétation herbacée basse à rase (20 à 30 cm), sur un sol peu profond. Un milieu très sec, souvent en mosaïque, c’est-à-dire mélangé avec des zones arbustives.

La végétation qui y pousse est dite "thermophile" c'est à dire qu'elle est spécifiquement adaptée à des fortes chaleurs. Mais non entretenues, ces pelouses issues du pastoralisme ont une tendance naturelle à s’embroussailler, se fermer et disparaitre.

Véritables joyaux écologiques, les pelouses sèches peuvent compter plus d'une cinquantaine d'espèces patrimoniales de plantes comme la burgane striée (protégée à l’échelle régionale) ou l’aster amel (protégée à l’échelle nationale) et nombre d'orchidées sauvages. Mais on y retrouve aussi de nombreux papillons, criquets ou oiseaux.

Pour maintenir toute cette richesse, il est nécessaire d'effectuer un entretien. Il existe deux solutions : le débroussaillage manuel ou mécanique ou le pâturage ovin ou caprin.

  • Vidéo Pastoralisme et lézard ocellé : Le retour d'une activité agricole ancestrale, le pastoralisme, est indispensable au maintien de milieux d'une grande richesse : les pelouses sèches des coteaux de Dordogne. 
  • Cahier technique "Pelouses et coteaux secs", paysages, biodiversité et pastoralisme
Prairie de fauche, vallée de l'Ouanne ©F.Hergotte Cen Centre-Val de Loire
Prairie de fauche, vallée de l'Ouanne ©F.Hergotte Cen Centre-Val de Loire
Gestion des parcelles humides

Les secteurs humides, caractérisés par la faible portance et l'engorgement temporaire des sols, nécessite une gestion douce et adaptée afin de leur conférer tout leur intérêt floristique notamment.

  • Guide technique d’aménagement et de gestion des zones humides. Les deux premiers chapitres rappellent la chronologie des étapes d’intervention sur un secteur humide, les éléments constitutifs d’une analyse préalable d’un site avant intervention. La troisième partie est consacrée aux itinéraires techniques, construits sur la base des retours d’expériences rassemblés (gestion des formations herbacées ou semi-ligneuses, travaux de réhabilitation ...)

 

Bas-coté végétalisé
Bas-coté végétalisé
Gestion raisonnée des bords de routes et de chemins
Jeune haie © Plantons par nature
Jeune haie © Plantons par nature
Gestion des haies

Pour ne pas déranger ou déloger les oiseaux pendant la période de nidification, cruciale pour leur cycle de vie, l'Office français de la biodiversité, comme la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), recommande de ne pas tailler les haies ni d’élaguer les arbres du 15 mars au 31 juillet. Pour les agriculteurs, la taille des haies est interdite du 1er avril au 31 juillet (Arrêté du 24 avril 2015 relatif aux règles de bonnes conditions agricoles et environnementales).

Alignement de saules têtards © P.Larmande
Alignement de saules têtards © P.Larmande
Entretenir un arbre têtard

Véritable réservoirs de biodiversité, les trognes (arbre têtard, trognard, émousse, tête de chat, pied cormier ou quelque soit l'un des 250 noms qu'on leur donne!) font partie intégrant du patrimoine naturel et paysager, en campagne comme en ville. Leur restauration et leur entretien en garantissent la pérénité.

Vieux pommier © P.Larmande
Vieux pommier © P.Larmande
Gestion des vieux vergers

Les vieux vergers sont en train de disparaître rapidement, notamment à cause des difficultés d’entretien, or ce sont ces vieux vergers qui abritent la biodiversité la plus intéressante.  

Un verger ancien, c’est une chance pour la biodiversité de la faune et de la flore. Dès lors, pour le restaurer, un état des lieux doit être réalisé pour chaque sujet (relevé d’éléments d’identification variétale; état de l’arbre…), permettant ainsi  d’émettre des propositions d’intervention pour chaque arbre.

La meilleure solution consiste à laisser les vieux arbres en place, éventuellement les rajeunir par un élagage doux tout en conservant une partie des branches mortes pour les insectes et donc les oiseaux. Une nouvelle génération d'arbres peut ensuite être replantée dans les emplacements vides ou entre les arbres présents qui sont en fin de vie.

vieux bois © P.Larmande
vieux bois © P.Larmande
Gestion des vieux bois et arbres morts
Pâturage asin à Preuilly la Ville ©PNR Brenne
Pâturage asin à Preuilly la Ville ©PNR Brenne
Gestion par le pâturage extensif

Utilisé depuis des temps lointains, le pâturage extensif est un mode d’entretien des espaces naturels particulièrement bien adapté pour préserver la biodiversité des milieux ouverts (landes, prairies, pelouses, marais...) et les paysages.

Raisin d'Amérique
Raisin d'Amérique
Lutter contre les espèces exotiques envahissantes

 

Reconnaitre les espèces exotiques envahissantes

 

Lutter contre les espèces exotiques envahissantes

Ginkgo Biloba du Jardin Botanique de Tours, arbre remarquable lauréat 2020

Contact
Pascale LARMANDE

Animatrice territoriale sur les Solutions d'adaptation fondées sur la Nature

Agence régionale de la biodiversité Centre-Val de Loire (ARB CVL)