Le saviez-vous ?!
  • Démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu’à ses conséquences. Pour les systèmes humains, il s’agit d’atténuer les effets préjudiciables et d’exploiter les effets bénéfiques. Pour les systèmes naturels, l’intervention humaine peut faciliter l’adaptation au climat attendu ainsi qu’à ses conséquences (GIEC).
  • suspension de particules dans un gaz
  • pouvoir réfléchissant d’une surface
  • basiques, le contraire d'acides
  • dépôt sédimentaire transporté par les eaux d’un cours d’eau (gravier, sable, argile…)
  • coléoptères ravageurs des crucifères (colza, choux).
  • qui disséminent leurs grains de pollen grâce au vent
  • cavités profondes et irrégulières
  • désigne un sol cultivé en agriculture
  • période sévère de basses eaux
  • Intervention humaine visant à réduire les sources ou à renforcer les puits de gaz à effet de serre (GIEC).
  • ensemble des espèces d'oiseaux d'une région donnée
  • remblais de terres et de graviers le long d'un cours d'eau, qui permettent de former les méandres (virages)
  • En biologie, ensemble de la matière organique d'origine végétale, animale, bactérienne ou fongique.
  • processus d'innovation et ingénierie qui s'inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant
  • dont la coquille est formée de deux valves, reliées par une charnière, un ligament corné flexible et un ou deux muscles > par exemple chez les coques, moules, palourdes, pétoncles, huîtres, couteaux, coquilles Saint-Jacques...
  • sur des sols calcaires
  • matière naturelle qui compose la carapace des insectes (se prononce [ki.tin])
  • moyenne des conditions météorologiques sur une longue période (30 ans)
  • phénomène physique à l’origine d’échange de chaleur via un fluide
  • montées soudaines du niveau d'eau dans un cours d'eau
  • qualifie un organisme aquicole vivant et se reproduisant en eau douce
  • petites particules circulaires et minces qui ornent la surface supérieure du corps
  • Arrêt du remplissage du grain de blé lors de sa phase de maturation à cause de trop grandes chaleurs (canicule). Cela a pour effet de diminuer le poids du grain et donc le rendement.
  • étude scientifique du comportement animal principalement en milieu naturel
  • niveler, lisser
  • les ailes dures qui recouvrent l’abdomen d'insectes comme les coléoptères
  • obstruction du lit d'un cours d'eau
  • période où le niveau d'eau d'un cours d'eau est le plus bas
  • accumulation excessive de nutriments au sein d'un écosystème aquatique.
  • le cumul des expositions à des facteurs environnementaux (c'est-à-dire non génétiques) que subit un organisme, de sa conception à sa fin de vie, en passant par le développement in utero, complétant l'effet du génome
  • épanchements de liquide organique
  • types différents d'écoulement présents dans un cours d'eau (rapides, plats, radiers, mouilles)
  • Cours d'eau se jetant directement dans la mer, quelle que soit son importance
  • Phénomène artificiel de morcellement de l'espace (définition de l'Insee)
  • période de reproduction des poissons
  • lieux aquatiques où se reproduisent les poissons et les amphibiens et par extension les mollusques et les crustacés - l'endroit où les femelles déposent leurs œufs
  • une zone de gagnage est un endroit utilisé par des animaux sauvages pour se nourrir
  • Qui concerne la répartition selon leur diamètre, des particules des roches, sables, et graviers.
  • Le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) sur le sol, regroupant les ministères de l’agriculture et de l’environnement, l’OFB, l’INRAE, l’IGN, le BRGM, l’ADEME et l’IRD a pour mission de compiler et traiter les informations sur les sols relative à leur inventaire, leur conservation, leur analyse et leur qualité.
  • qui possède les organes reproducteurs des deux sexes
  • mouvement, distribution et qualité de l'eau
  • L’hydromorphologie c’est l’étude de la morphologie des cours d'eau (nature du sol, débit, pente, granulométrie du fond, etc.) des cours d’eau, fleuves et rivières, et notamment l’évolution des profils en long et en travers et du tracé planimétrique. <br />L’hydromorphologie c’est aussi l’étude des caractéristiques physiques naturelles des rivières et de leurs annexes hydrauliques (les variations de profondeur, de courant, la structure et la politique d’entretien et d’aménagement de ces rivières et fleuves).
  • à propos d'un flux, qui se dirige vers un système avec lequel il va interagir
  • Espèce qui est liée très fortement à cet organisme ou ce milieu et qui peut difficilement vivre sans celui-ci
  • rayonnements électromagnétiques d’une longueur d’onde supérieure à celle de la lumière, ne leur permettant pas d’être visibles.
  • qui sont faites de bois ou qui ressemblent à du bois
  • qui mangent la lignine, principal composant du bois avec la cellulose et l'hémicellulose
  • feuilles mortes, aiguilles, branches, fruits, mousses que composent les premiers centimètres sur le sol
  • variations artificielles du niveau d'eau d'un plan d'eau, d'une voie navigable ou d'une retenue exploitée
  • le temps qu'il fait à un instant et à un endroit donnés
  • seuils, radiers de pont, passages busés, barrages, etc. qui sont de nature à altérer la migration des espèces aquatiques, ainsi que la diversité et la qualité des habitats naturels disponibles (définition de l'Insee)
  • relatifs aux marais
  • Un peuplement forestier se caractérise par un mode de renouvellement des arbres (régénération naturelle ou artificielle), par un régime (futaie, taillis, taillis sous futaie), par la structure (âge des arbres) et par la répartition des différentes essences d’arbres.
  • Étude de l'évolution des phénomènes cycliques de la vie des plantes (germination, floraison...) et des animaux (migration, hibernation...) en fonction des variations climatiques.
  • durée quotidienne de la lumière du jour
  • Processus par lequel les plantes fabriquent des sucres et de l'oxygène à partir de la lumière et du CO2
  • végétaux communément appelés roseaux, genre de plantes herbacées de la famille des Poaceae
  • Un protocole expérimental désigne l'ensemble des étapes et des règles à respecter pour mener une expérience scientifique.
  • Action qui consiste à remettre le cours d’eau dans une configuration plus naturelle, en recréant ses anciens méandres ou en créant un nouveau tracé avec des profils variés
  • Linéaire d'arbres en bordures de cours d'eau
  • Combinaison de la probabilité d’une inondation et des conséquences négatives potentielles pour la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique associées à une inondation.
  • Cours d’eau moyennement important, alimenté en eau par d’autres cours d’eau (affluents) et confluant avec un cours d’eau de plus grande importance
  • Petit cours d'eau peu profond, au débit modéré
  • processus selon lequel des particules de matières se déposent en couches
  • ensemble de particules en suspension dans l'eau, l'atmosphère ou la glace, qui a finit par se déposer sous l'effet de la pesanteur souvent en couches ou strates successives
  • groupes d'espèces
  • méthodes limitant le travail du sol
  • micro-formes en buttes ou en mottes plus ou moins arrondies, de 40 centimètres à plus d'un mètre de haut
  • Capacité d'une entreprise à générer de la richesse par son cycle de production
  • millième de millimètre

À la Sainte-Catherine...

Publié le 07/11/24
Publié le 07/11/24

Tout arbre prend racine !

Novembre est là, et avec lui, la saison des plantations s'ouvre. Bien planter, sans se planter, n'est pas une mince affaire. En Centre-Val de Loire, le guide Planter local vous liste les essences sauvages et locales adaptées à la faune de notre territoire. À chaque pot, son couvercle : insectes, oiseaux et végétaux sont intimement liés. Aussi, pour répondre au mieux aux besoins alimentaires et au cycle de vie de la faune, planter des essences sauvages, originaires génétiquement de la région, est l'idéal.  

Cependant, n'oublions pas les fruitiers ! Les variétés anciennes et locales de fruits sont issues des sélections humaines. Le 19ème siècle fut abondant en nouvelles variétés, et nombre d'entre elles ont été fixées à cette période. Cependant, l'intensification de l'agriculture moderne a fait disparaître ces essences pourtant bien adaptées aux conditions locales. Les sauvegarder, c'est aussi préserver un patrimoine génétique régional et c'est l'une des missions de l'association de l'Union pour les ressources génétiques du Centre-Val de Loire (URGC). 

Végétalisation…attention !

Publié le 7/11/24
Publié le 7/11/24

Bien choisir ses plantations pour la biodiversité et la santé

30 % des adultes sont concernés par les allergies aux pollens, c'est 3 fois plus qu'il y a 30 ans. Cette augmentation est notamment liée au changement climatique. Il est donc nécessaire d'intégrer le critère "risque d’allergie aux pollens" dans le choix des plantations et préférer les espèces au faible potentiel allergisant. Par exemple, en région, le bouleau, tout comme le charme, le frêne ou le chêne, présente un risque allergique considéré comme très élevé. 

C'est également une des raisons pour lesquelles il est important de lutter contre les espèces exotiques envahissantes. Perturbation des écosystèmes, compétition inter-espèces mais aussi allergies et maladies, les dégâts engendrés sont multiples. Le coût de la prise en charge médicale pour les allergies entraînées par l'ambroisie est ainsi estimé entre 59 millions et 186 millions d’euros par an.

Le grand ménage…d'automne !

Publié le 11/10/24
Publié le 11/10/24

C'est le moment d'entretenir  !

L'automne est une bonne période pour débroussailler autour de son habitation. Couper la végétation basse et élaguer les arbres est par ailleurs une obligation dans les zones à risque. Ce sont les Obligations Légales de Débroussaillement (OLD). Le Centre-Val de Loire comporte plusieurs zones particulièrement exposées au risque incendie. 27% du territoire régional est couvert par la forêt.

Les saisons automnale et hivernale sont propices à l'entretien car elles permettent d'éviter les périodes sensibles de reproduction. Il ne s'agit pas de défricher mais d'éclaircir afin d'espacer la végétation. Quelques règles peuvent être respectées afin de limiter l'impact sur la biodiversité : 

  • ne pas réaliser de coupes rases
  • espacer les différents travaux de débroussaillement
  • préserver les arbres remarquables

Et au milieu coule une rivière...

Publié le 20/09/24
Publié le 20/09/24

Le patrimoine, c'est aussi dans la nature !

Les avez-vous trouvés ? En Centre-Val de Loire, 6 grands milieux façonnent le territoire :

  • les milieux aquatiques et humides : le Centre-Val de Loire est une région d'eau avec 1 fleuve structurant, la Loire, de grandes vallées alluviales (le Cher, l'Indre, la Vienne, l'Eure, le Loir…) et 2 grandes zones humides (la Sologne et la Brenne).
  • les milieux ouverts : landes sèches, pelouses sèches, prairies… 51% du territoire est constitué de grandes cultures, vignes et vergers.
  • les milieux forestiers : les forêts les plus vastes sont la Sologne, la forêt d’Orléans et le Perche, composées de chênes et de résineux. Les forêts de feuillus sont majoritaires en région à plus de 75%.
  • les milieux bocagers : constitué de prairies et de cultures limitées par des réseaux de haies et de bosquets, les bocages sont plus massivement représentés dans les départements du Cher et de l'Indre.
  • les milieux urbains et artificiels : 16 132 hectares d'espaces naturels agricoles et forestiers ont été urbanisés en région de 2011 à 2022, soit l'équivalent de 5 terrains de foot par jour sur 12 ans. Si ce sont des milieux plutôt hostiles à la biodiversité, plusieurs aménagements peuvent permettre de la préserver.
  • les milieux souterrains et rocheux : on trouve des grottes naturelles dans le Sud-Ouest de l’Indre et de l’Indre-et-Loire, le long de la vallée de la Creuse. Les carrières souterraines sont nombreuses en région, notamment à Bourges, en Touraine, entre Orléans et Beaugency mais aussi en Eure-et-Loir. Les rochers affleurants offrent aussi un habitat spécifique à certaines espèces. 

Ces milieux abritent une biodiversité ordinaire et des espèces plus rares ou emblématiques, caractéristiques du Centre-Val de Loire. Une richesse à découvrir lors de sorties nature et à préserver !

Petites pousses mais grands projets

Publié le 23/07/24
Publié le 23/07/24

Les projets d'éducation à l'environnement fleurissent dans les écoles de la région

Depuis plusieurs années, il existe 2 dispositifs, celui de la Convention Régionale pour une Éducation à l'Environnement et au Développement Durable (CREEDD) et les Aires terrestres éducatives (ATE), se déroulant sur toute l’année scolaire et proposant un cycle riche d’animations. Ils permettent de former les plus jeunes à l’éco-citoyenneté et au développement durable, de reconnecter les élèves à la nature et à leur territoire et de favoriser le dialogue avec différents acteurs.

18 ATE ont été gérées par les élèves de la région Centre-Val de Loire en 2023-2024. Ce sont de petits territoires naturels gérés de manière participative par les élèves. Encadrés par leurs enseignants avec l’appui de la direction régionale de l'Office français de la biodiversité (OFB) et d’un.e éducateur.rice à l’environnement, les élèves se réunissent et prennent toutes les décisions concernant leur aire éducative. Une expérience concrète, transversale et sensorielle !

78 classes ont également bénéficié du dispositif de la CREEDD, animé par le Graine Centre-Val de Loire. Il invite chaque année les classes à explorer une thématique avec 3 animations d’une demi-journée et l’accompagnement pédagogique d’un.e éducateur.rice à l’environnement.

La sensibilisation est un enjeu important pour la préservation de la biodiversité, une des thématiques de l’éducation à l’environnement. L’Observatoire régional de la biodiversité produit ainsi un indicateur sur l’éducation à la biodiversité. En 2022, en région, 50 % des animations (grand public et scolaire) avaient pour sujet la biodiversité.

Le Castor, une belle histoire !

Publié le 09/07/2024
Publié le 09/07/2024

Fort... comme un castor !

2024 est l’année du Castor ! Cette année marque en effet l’ouverture multi-partenariale du réseau de suivi de l’espèce en France, et le cinquantenaire de la réintroduction du Castor d’Europe sur la Loire, en 1974. 

Cette espèce est dite ingénieure des écosystèmes. À lui tout seul, le castor restaure des paysage fluviaux, crée une multitude de sous-habitats bénéfiques à de nombreuses espèces, favorise l’infiltration de l’eau, influe sur l’accroissement de la production primaire en végétaux, permet ainsi une purification de l’eau qui s’écoule en aval… Sa présence apporte ainsi de nombreux bénéfices pour l’humain, en redonnant leurs fonctionnalités aux milieux aquatiques perturbés.

Dans le cadre de cet anniversaire, de nombreuses animations sont organisées cet été en région, pour mieux (re) découvrir cette espèce. 

Pour en savoir plus :

Les faits papillons - 2

Publié le 01/07/24
Publié le 01/07/24

Papillons : tout bat de l'aile

Urbanisation, déprise agricole, fragmentation des territoires, intensification des pratiques agricoles et forestières… Les papillons ont la vie dure. Depuis les années 90, les papillons volant le jour ont fortement diminué : environ 40 % des espèces liées aux prairies ont régressé, d’après des suivis en France et en Europe, de 1990 à 2020 (STERF, Butterfly Conservation Europe 2022). Dans les régions de plaine tel que le Centre-Val de Loire, les cortèges d’espèces sont moins diversifiés qu’en zone montagnarde ou sur le pourtour méditerranéen, la chute des populations y est alors d’autant plus marquée. Ainsi, 27 % des papillons volant le jour ont disparu d’au moins un département en région depuis 2000

En 2024, la liste rouge régionale des papillons de jour et zygènes* est validée par l’IUCN, et classe 32 % de ces espèces en situation de menace (classes vulnérable, en danger et en danger critique). La liste est téléchargeable depuis le site de la DREAL.

Pour sauvegarder ces espèces, le plan régional d’action 2020-2029 incite entre autres, à assurer la protection et la gestion d’un réseau de sites fonctionnels permettant la conservation des papillons de jour. Adapter les pratiques de gestion notamment agricoles et forestières, aux espèces présentes sur les sites identifiés, assure une cohabitation durable entre activités humaines et cycle de vie de ces insectes, contribuant à la pollinisation et à la richesse florale des milieux.

*les zygènes sont des hétérocères. La plupart des espèces de cette famille sont nocturnes, à l'exception notamment des zygènes, qui volent le jour !

Il y a anguilles sous spots...

Publié le 24/06/24
Publié le 24/06/24

La lumière barrière

Certaines espèces fuient la lumière, elles sont lucifuges. C'est le cas de toutes les espèces de chauves-souris présentes en Centre-Val de Loire : retard de durée de chasse si leur gîte est éclairé, gîtes abandonnés lors de la mise en place d'éclairage sur un bâtiment par exemple, fuite si des détecteurs de mouvements ou leds mal orientés... De plus, la pollution lumineuse fractionne et réduit leurs territoires et détruit ou fixe les populations d’insectes. 

Des phénomènes de répulsions existent également chez les crapauds par exemple. Ils se refusent à traverser une zone lumineuse, comme une route bordée de lampadaires. Cela entraine donc une incapacité à rejoindre des sites de reproduction. C’est le cas également de certains poissons migrateurs comme l’Anguille. Éclairer un pont avec des lumières fortes ou mal orientées peut créer une barrière pour ces animaux. La migration étant essentielle à leur mode de vie, ses déplacements peuvent donc être empêchés et leur survie menacée.

Les lampadaires, ces criminels de la nuit !...

Publié le 26/03/2024
Publié le 26/03/2024

La pollution lumineuse, une des pressions majeures sur les insectes

Certaines espèces sont attirées par la lumière. En effet, la lumière émise par la lune ou par les étoiles peut constituer un système de guidage pour leur déplacement
C'est le cas par exemple de certains oiseaux migrateurs ou d'insectes comme les papillons de nuit. Les insectes sont attirés par toutes sources lumineuses émises par des lampadaires, des enseignes lumineuses ou des projecteurs. Cette lumière artificielle va constituer un nouveau repère qu'ils vont confondre avec les astres. Ce piège a pour effet d’empêcher les insectes de fuir un prédateur, de se nourrir ou se reproduire. Le vol en spirale autour des points lumineux va également entraîner un épuisement et un étourdissement, ce qui va considérablement augmenter les risques de prédation et de mortalité. 

Pour en savoir plus :

Et la lumière nuit...

Publié le 07/05/2024
Publié le 07/05/2024

Il y a de la vie la nuit !

Une grande majorité des espèces de papillons présents en Centre-Val de Loire vivent la nuit. On les appelle les hétérocèresSur les 2 450 espèces de papillons présentes en région, 2 303 sont des espèces nocturnes.
Se repérant grâce à la lumière de la lune, les papillons nocturnes sont perturbés par les sources de lumière artificielle. De nombreux insectes nocturnes connaissent les mêmes difficultés face aux éclairages nocturnes.

Pour en savoir + et agir en faveur de cette biodiversité nocturne, rdv pour tout comprendre sur notre dossier thématique "Éclairage et biodiversité" !

Savez-vous planter les choux ?

Publié le 26/03/2024
Publié le 26/03/2024

La biodiversité domestique, tout aussi remarquable !

La biodiversité domestique est une autre composante de la biodiversité menacée. Elle désigne les animaux d’élevage et les variétés potagères et fruitières locales, issues de la domestication et de la sélection humaine. 

Ces variétés et races animales sont issues d'une sélection agronomique qui s'est faite majoritairement au 19è siècle. Maraîchers et éleveurs ont méticuleusement sélectionné des végétaux et animaux au fil des ans formant un éventail d'espèces adaptées au terroir et offrant un large panel de diversité génétique. C'est cette richesse qui est menacée aujourd'hui avec l'homogénéisation de l'agriculture. La diversité génétique des variétés et races anciennes permet une capacité d'adaptation des espèces face aux attaques de ravageurs et au changement climatique. Préserver la biodiversité domestique est donc un enjeu de taille !

Particuliers ou professionnel·les, l'une des solutions est d'ouvrir votre potager, votre ferme ou votre assiette à ces espèces ! Des ressources, guides et contacts sont disponibles sur le site de l'association l'Union régionale pour les ressources génétique du Centre qui, en région, veille à la sauvegarde de ces trésors vivants.

Pour en savoir plus :

Les faits papillons...

Publié le 26/03/2024
Publié le 26/03/2024

Des papillons menacés, et dépendants des forêts

Préserver ces milieux forestiers-secs ou humides, calcaires ou acides-est essentiel pour certaines espèces de papillons en Centre-Val de Loire comme le Grand Sylvain, le Damier du frêne ou la Zygène d'Ostérode, dont les populations régionales constituent la limite occidentale d'aire de répartition mondiale. Des actions sont possibles pour créer des conditions favorables : préserver les essences associées, les clairières, les feuillus indigènes, adapter les tailles pour élargir et étager chemins et lisières...

En Centre-Val de Loire, on compte 11 espèces de papillons de jour inféodés (c'est-à-dire dépendants) des forêts. Un plan régional d'actions est en cours et comprend des actions de connaissance, de conservation et de sensibilisation.

Les causes du déclin de ces espèces sont l'artificialisation des sols, la déprise agricole, l'usage de pesticides, la destruction ou l'altération de zones humides, la fragmentation ou encore le changement climatique... De façon générale, c'est la diversité en plantes-hôtes - indispensables au cycle de vie des papillons - qui fait la diversité en espèces de papillons.

Pour en savoir plus :

La seconde vie du bois mort

Publié le 12 /03/2024
Publié le 12 /03/2024

De précieux atouts pour nos forêts : les arbres vieux et morts

Puits de carbone et micro-habitats pour une multitude d'espèces, les arbres vieux et morts sont indispensables à la lutte contre le réchauffement climatique et au bon fonctionnement de l'écosystème forestier.

En effet, les arbres âgés sont ceux qui stockent le plus de carbone car leur vitesse de croissance est plus élevée. Les arbres morts quant à eux, abritent entre 20 à 25 % d'individus (flore et faune confondu, source Stokland et al., 2004). Plusieurs milliers d'insectes, de champignons et d'oiseaux dépendent ainsi du bois mort. La littérature indique une valeur minimum de 30 m3/ha de bois mort pour la survie des espèces se nourrissant de bois mort (Müller et Bütler, 2013 ; Espaces naturels juillet 2004)

La façon dont la forêt est gérée est directement en lien avec la présence et le nombre de ces arbres au sein du massif. Les forêts laissées en libre évolution assurent un principe de non-intervention et permettent donc un cycle biologique complet des espèces. Une gestion en mosaïque avec des interactions entre les milieux et une continuité écologique permet de laisser des îlots ainsi préservés au sein des forêts en production.

Pour en savoir plus :

La grande invasion...

Avec Manuel Herbe de la Pampa, les frères Verlot (l'Armoise) et Jussie James (à grandes fleurs)
Publié le 16/02/2024
Publié le 16/02/2024

Le risque majeur des végétaux exotiques envahissants

En Centre-Val de Loire, 2,5 % de la flore régionale est constituée d'espèces invasives. 3/4 des végétaux invasifs avérés sont liés aux milieux humides, les cours d'eau étant des vecteurs majeurs de propagation.

3 nouvelles invasives ont intégré les rangs depuis 2020 : la Crassule de Helms, le Faux-Indigo et le Faux-hygrophile.

Perturbation des écosystèmes, compétition inter-espèces mais aussi allergies et maladies pour les êtres vivants (y compris les humains), les dégâts engendrés sont multiples. Leur suivi est d'autant plus important pour mettre en place une gestion adaptée et limiter leurs impacts.

L'hydrocotyle fausse-renoncule, ici en photo, s'étend maintenant sur la Loire après avoir colonisé le Dhuy en 2011, et le Loiret en 2021. Elle prolifère rapidement dans le milieu avec ses 20 cm de croissance par jour !

Sources : groupe de travail plantes invasives et CBN du Bassin Parisien

Pour en savoir plus :

La Saint-Valentin des amphibiens !

Publié le 14/02/2024
Publié le 14/02/2024

Dans les zones humides se reproduisent de nombreuses espèces

En février débute la période de #reproduction des grenouilles, crapauds, salamandres et autres tritons ! Ils re-migrent pour cela vers les zones humides qui les ont vu naître. Le bon état de ces lieux est essentiel pour permettre la survie de ces espèces.

Pour en savoir plus :

Derrière mon robinet se cache une zone humide...

Publié le 07/02/2024
Publié le 07/02/2024

Le pouvoir filtrant des zones humides

Les zones humides en bon état, une solution durable pour une eau de bonne qualité et en quantité !

La végétation des milieux humides joue un rôle
de filtre naturel en retenant les nutriments (nitrate, phosphate, etc.) et polluants (métaux lourds, hydrocarbures, etc.).

Cette capacité épuratoire dépend de différents facteurs : le type de zone humide (tourbière, marais, lagune, plaine alluviale, etc.), son état (plus ou moins naturel, plus ou moins dégradé), les caractéristiques physico-chimiques (conditions anaérobies, taux d’oxygène dissous, PH, température…), le type de végétation présente et son stade d’évolution, les apports extérieurs, la topographie du site qui influence grandement la circulation des eaux, etc...

Cette capacité d’épuration des milieux humides n’est pas sans limite : l’humain doit aussi être vigilant pour préserver la qualité de l’eau.

Source : Guide d'analyse économique "Zones humides : évaluation économique des services rendus" 2011 de l'agence de l'eau Loire-Bretagne

Pour en savoir plus :
Contact
Laetitia ROGER-PERRIER

Animatrice de l'Observatoire

Agence régionale de la biodiversité Centre-Val de Loire (ARB CVL)

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