Le saviez-vous ?! - archives 2022-23
  • Démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu’à ses conséquences. Pour les systèmes humains, il s’agit d’atténuer les effets préjudiciables et d’exploiter les effets bénéfiques. Pour les systèmes naturels, l’intervention humaine peut faciliter l’adaptation au climat attendu ainsi qu’à ses conséquences (GIEC).
  • suspension de particules dans un gaz
  • pouvoir réfléchissant d’une surface
  • basiques, le contraire d'acides
  • dépôt sédimentaire transporté par les eaux d’un cours d’eau (gravier, sable, argile…)
  • coléoptères ravageurs des crucifères (colza, choux).
  • qui disséminent leurs grains de pollen grâce au vent
  • cavités profondes et irrégulières
  • désigne un sol cultivé en agriculture
  • période sévère de basses eaux
  • Intervention humaine visant à réduire les sources ou à renforcer les puits de gaz à effet de serre (GIEC).
  • ensemble des espèces d'oiseaux d'une région donnée
  • remblais de terres et de graviers le long d'un cours d'eau, qui permettent de former les méandres (virages)
  • En biologie, ensemble de la matière organique d'origine végétale, animale, bactérienne ou fongique.
  • processus d'innovation et ingénierie qui s'inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant
  • dont la coquille est formée de deux valves, reliées par une charnière, un ligament corné flexible et un ou deux muscles > par exemple chez les coques, moules, palourdes, pétoncles, huîtres, couteaux, coquilles Saint-Jacques...
  • sur des sols calcaires
  • matière naturelle qui compose la carapace des insectes (se prononce [ki.tin])
  • moyenne des conditions météorologiques sur une longue période (30 ans)
  • phénomène physique à l’origine d’échange de chaleur via un fluide
  • montées soudaines du niveau d'eau dans un cours d'eau
  • qualifie un organisme aquicole vivant et se reproduisant en eau douce
  • petites particules circulaires et minces qui ornent la surface supérieure du corps
  • Arrêt du remplissage du grain de blé lors de sa phase de maturation à cause de trop grandes chaleurs (canicule). Cela a pour effet de diminuer le poids du grain et donc le rendement.
  • étude scientifique du comportement animal principalement en milieu naturel
  • niveler, lisser
  • les ailes dures qui recouvrent l’abdomen d'insectes comme les coléoptères
  • obstruction du lit d'un cours d'eau
  • période où le niveau d'eau d'un cours d'eau est le plus bas
  • accumulation excessive de nutriments au sein d'un écosystème aquatique.
  • le cumul des expositions à des facteurs environnementaux (c'est-à-dire non génétiques) que subit un organisme, de sa conception à sa fin de vie, en passant par le développement in utero, complétant l'effet du génome
  • épanchements de liquide organique
  • types différents d'écoulement présents dans un cours d'eau (rapides, plats, radiers, mouilles)
  • Cours d'eau se jetant directement dans la mer, quelle que soit son importance
  • Phénomène artificiel de morcellement de l'espace (définition de l'Insee)
  • période de reproduction des poissons
  • lieux aquatiques où se reproduisent les poissons et les amphibiens et par extension les mollusques et les crustacés - l'endroit où les femelles déposent leurs œufs
  • une zone de gagnage est un endroit utilisé par des animaux sauvages pour se nourrir
  • Qui concerne la répartition selon leur diamètre, des particules des roches, sables, et graviers.
  • Le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) sur le sol, regroupant les ministères de l’agriculture et de l’environnement, l’OFB, l’INRAE, l’IGN, le BRGM, l’ADEME et l’IRD a pour mission de compiler et traiter les informations sur les sols relative à leur inventaire, leur conservation, leur analyse et leur qualité.
  • qui possède les organes reproducteurs des deux sexes
  • mouvement, distribution et qualité de l'eau
  • L’hydromorphologie c’est l’étude de la morphologie des cours d'eau (nature du sol, débit, pente, granulométrie du fond, etc.) des cours d’eau, fleuves et rivières, et notamment l’évolution des profils en long et en travers et du tracé planimétrique. <br />L’hydromorphologie c’est aussi l’étude des caractéristiques physiques naturelles des rivières et de leurs annexes hydrauliques (les variations de profondeur, de courant, la structure et la politique d’entretien et d’aménagement de ces rivières et fleuves).
  • à propos d'un flux, qui se dirige vers un système avec lequel il va interagir
  • Espèce qui est liée très fortement à cet organisme ou ce milieu et qui peut difficilement vivre sans celui-ci
  • rayonnements électromagnétiques d’une longueur d’onde supérieure à celle de la lumière, ne leur permettant pas d’être visibles.
  • qui sont faites de bois ou qui ressemblent à du bois
  • qui mangent la lignine, principal composant du bois avec la cellulose et l'hémicellulose
  • feuilles mortes, aiguilles, branches, fruits, mousses que composent les premiers centimètres sur le sol
  • variations artificielles du niveau d'eau d'un plan d'eau, d'une voie navigable ou d'une retenue exploitée
  • le temps qu'il fait à un instant et à un endroit donnés
  • seuils, radiers de pont, passages busés, barrages, etc. qui sont de nature à altérer la migration des espèces aquatiques, ainsi que la diversité et la qualité des habitats naturels disponibles (définition de l'Insee)
  • relatifs aux marais
  • Un peuplement forestier se caractérise par un mode de renouvellement des arbres (régénération naturelle ou artificielle), par un régime (futaie, taillis, taillis sous futaie), par la structure (âge des arbres) et par la répartition des différentes essences d’arbres.
  • Étude de l'évolution des phénomènes cycliques de la vie des plantes (germination, floraison...) et des animaux (migration, hibernation...) en fonction des variations climatiques.
  • durée quotidienne de la lumière du jour
  • Processus par lequel les plantes fabriquent des sucres et de l'oxygène à partir de la lumière et du CO2
  • végétaux communément appelés roseaux, genre de plantes herbacées de la famille des Poaceae
  • Un protocole expérimental désigne l'ensemble des étapes et des règles à respecter pour mener une expérience scientifique.
  • Action qui consiste à remettre le cours d’eau dans une configuration plus naturelle, en recréant ses anciens méandres ou en créant un nouveau tracé avec des profils variés
  • Linéaire d'arbres en bordures de cours d'eau
  • Combinaison de la probabilité d’une inondation et des conséquences négatives potentielles pour la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique associées à une inondation.
  • Cours d’eau moyennement important, alimenté en eau par d’autres cours d’eau (affluents) et confluant avec un cours d’eau de plus grande importance
  • Petit cours d'eau peu profond, au débit modéré
  • processus selon lequel des particules de matières se déposent en couches
  • ensemble de particules en suspension dans l'eau, l'atmosphère ou la glace, qui a finit par se déposer sous l'effet de la pesanteur souvent en couches ou strates successives
  • groupes d'espèces
  • méthodes limitant le travail du sol
  • micro-formes en buttes ou en mottes plus ou moins arrondies, de 40 centimètres à plus d'un mètre de haut
  • Capacité d'une entreprise à générer de la richesse par son cycle de production
  • millième de millimètre

La lente genèse de la planète terre...

Publié le 06/12/2023
Publié le 06/12/2023

Les sols, une ressource non-renouvelable

Les sols jouent un rôle capital dans l'équilibre des écosystèmes. Pourtant, ils sont piétinés, retournés et encore trop peu connus.

La pédogenèse, c'est-à-dire le processus de formation des sols, est le résultat de multiples interactions de différents facteurs : la nature des matériaux parentaux (roches, argiles, leur granulométrie...), la pente, le relief, la végétation, le climat et l'activité humaine. Tout ceci inscrit la formation des sols sur une très longue durée, de 100 à 1 000 ans sous nos climats tempérés, pour former 1 cm de sol. À l'échelle d'une vie humaine, nous pouvons donc dire qu'ils ne sont pas renouvelables.

La meilleure façon de les préserver est de ne pas les détruire. Les menaces sont pourtant nombreuses : urbanisation, érosion, pollution, tassement...

C'est le sol qui rend le plus de services écosystémiques dans la nature grâce à ses fonctionnalités en rapport avec le cycle de l'eau et la genèse de la biodiversité. Il contribue au climat et à la fertilisation des océans via les fleuves. L'agroécologie est une pratique respectueuse à promouvoir pour favoriser ces écosystèmes.

Marc-André Selosse, professeur et auteur au Mnhn et spécialiste des symbioses impliquant les champignons
Pour en savoir plus :

Le vivant, une symphonie en sols majeurs !

Publié le 21/11/2023
Publié le 21/11/2023

Photo : Monobella Grassei (collembole de 1 à 1,6 mm de moyenne) © Soizic Mallet

Les sols, des milieux vivants !

Les sols abriteraient 59% des espèces de la biodiversité terrestre. (source : Anthony et al.2023)

Une cuillère à café de sol de jardin peut contenir plus d'un million d'organismes répartis en plusieurs milliers d'espèces différentes.

Cette ressource vivante assure de nombreux services indispensables au fonctionnement des écosystèmes terrestres et au développement des sociétés humaines.

Pour en savoir plus :

Qui l'eut "crues" ?...

Publié le 10/10/2023
Publié le 10/10/2023

Les crues nécessaires au bon fonctionnement de milieux riches en biodiversité

Les cours d'eau du Centre-Val de Loire, et notamment la Loire, sont bien connus pour leurs crues. La biodiversité riveraine de ces cours d'eau, dont les humains font partie, est impactée par ce fonctionnement naturel.

"Crue de la Loire", "crue de la Seine"... Voici des mots qui donnent généralement plutôt des sueurs froides aux collectivités. En Centre-Val de Loire, 1 habitant sur 8 est concerné par le risque inondation. Pourtant, il y a bien un enjeu à ce que ces crues aient lieu car, nous le verrons dans le dossier thématique dédié, elles sont nécessaires au bon fonctionnement de nombreux milieux qui nous rendent de précieux services. La nature nous offre les solutions pour s'adapter à ce risque naturel.

Pour en savoir plus :

Comme un poisson dans l'eau...

Publié le 15/09/2023
Publié le 15/09/2023

À la recherche de bonnes conditions de vie

Les poissons se répartissent dans des zones où les conditions environnementales sont favorables à leur cycle biologique. La température, les conditions hydro-morphologiques, ainsi que la qualité de l’eau (oxygène dissous, concentration de polluants...) sont les facteurs environnementaux dont dépendent la physiologie, les rythmes biologiques et la répartition des poissons.

Si ces conditions sont modifiées, les espèces peuvent alors :

  • soit adapter leur fonctionnement physiologique
  • soit migrer et ainsi suivre les modifications du climat (à condition que les capacités de dispersion de ces espèces et la disponibilité en ressources permettent ces déplacements)

Aussi, le changement climatique, qui a un impact sur ces paramètres, pourrait provoquer une modification de l’aire de répartition des poissons.

La Truite, une des espèces les plus touchées par les changements climatiques

L’étude EXPLORE 2070 a évalué l’impact du changement climatique (scénario A1b du GIEC) sur la distribution de 38 espèces de poissons d’eau douce en France métropolitaine à l’horizon 2070.

Pour chacune des familles étudiées, et selon les espèces et leur localisation géographique, on observe selon les cas une augmentation ou une réduction d’aire d’habitats favorables.

En dépit d’incertitudes élevées, de grandes tendances semblent se dessiner à l’échelle nationale.
Les espèces d’eau froide à faibles tolérances thermiques telles que la Truite commune seraient systématiquement les espèces les plus touchées dans un contexte de changement climatique. En effet, à l’horizon 2070, on observe une diminution de près d'un tiers de l'aire de l'habitat favorable à la Truite commune. Son habitat se réduit, en effet, à des zones-refuges en tête de bassin.

Sources :

Pour en savoir plus :

Un risque brûlant en Centre-Val de Loire !...

Publié le 19/07/2023
Publié le 19/07/2023

Des forêts plus sensibles au risque de feu

Les surfaces forestières les plus sensibles au risque de feu vont considérablement augmenter dans les décennies à venir. En Centre-Val de Loire, 566 057 hectares de massifs forestiers vont présenter un risque fort à très fort d'ici 2060 (DREAL, 2021), soit 60% des forêts et 1/5 de la surface régionale.

Un risque aux causes multiples

En Centre-Val de Loire, on prévoit entre +18 à +50 jours par an de journées chaudes d'ici 2060. L'augmentation des fréquences de canicule (+33% par an) et la baisse des précipitations en été (-13% par rapport à la référence actuelle -source ClimatHD) vont contribuer à augmenter ce risque de feux de forêt en région. Jusque-là épargné, le Centre-Val de Loire sera, d'ici 2060, comparable à la situation que connaissent les Landes aujourd'hui.

La vulnérabilité au stress hydrique des forêts risque d’être renforcée par une exposition à des périodes de sécheresse plus fréquentes et plus sévères sans que l’on puisse actuellement les quantifier précisément. Outre l’impact sur leur productivité ces sécheresses auront pour effet de rendre les peuplements forestiers plus vulnérables à d’autres évènements climatiques extrêmes comme les tempêtes et les feux de forêts. En effet, la réduction de la teneur en eau des végétaux en situation de stress hydrique les rend plus inflammables ; les conditions météorologiques propices aux départs de feux seront ainsi de plus en plus fréquentes.

Les feux sont à la fois une cause et une conséquence du réchauffement climatique. Ils sont à l'origine d'une pollution de l'air, de l'eau et des sols. Leur fréquence, notamment dans le contexte d'épisodes de sécheresse, peut compromettre le devenir de l'écosystème forestier.

Une région de forêts = des risques à anticiper

Dans la région, les forêts de Sologne et de Touraine sont particulièrement sensibles du fait des peuplements de pin dont les aiguilles constituent au sol un matériau fortement combustible et des sous-étages forestiers composés de landes sèches et de Fougère aigle. Les massifs de Châteauroux et d’Orléans présentent une sensibilité naturelle forte au feu due à la présence de landes sèches, croisée à un enjeu économique particulièrement important (forêts de chênes) et un enjeu environnemental majeur (Natura 2000 et ZNIEFF type 1).

Source : DREAL Centre-Val de Loire

Pour en savoir plus :

Au vu du réchauffement climatique et des étés incendiaires de 2019 et 2020, la DREAL Centre-Val de Loire, en lien avec la DRAAF, les DDT et les SDIS a produit un atlas du risque de feux de forêt en 2021. Cet outil de connaissance contribue à la culture du risque et à développer des stratégies locales pour prévenir les feux de forêt.

Note sur les enjeux de la forêt en Centre-Val de Loire face aux changements climatiques : augmentation des risques mais aussi facteur d’atténuation et d’adaptation

Face à ces feux répétitifs, les autorités des différents départements de la région prennent des mesures de prévention et de protection (renforcement des arrêtés d’interdiction de brûlage, cartographies des massifs forestiers et de la végétation à risque, diffusion d’indicateurs d’alertes…). L’ONF, le CRPF et les syndicats départementaux des propriétaires forestiers sont associés à ces démarches en tant qu’acteurs de la forêt publique et privée.

Pour élargir au niveau national, le tout nouveau site Observatoire des forêts françaises résume l'état des connaissances en chiffres clés, graphiques, atlas...

Renaturer les villes, une solution face à l’accroissement des vagues de chaleur !

Publié le 07/06/2023
Publié le 07/06/2023

La renaturation urbaine atténue l'impact des hausses de température

Météo-France définit une vague de chaleur comme « une élévation continue des températures pendant au moins trois jours », soit une température moyenne nationale supérieure à 23,4 °C pendant au moins 3 jours et atteignant au moins une fois 25,3 °C. Si l’on comptait 8 jours/an de vagues de chaleur avant 2005, ce chiffre pourrait s’élever à 75 jours/an en 2070.

Comment agir face à de telles prévisions ? En ville, la renaturation est l’un des outils que l'on peut déployer pour atténuer l’impact des vagues de chaleur. Renaturer un milieu affecté par les activités humaines consiste à favoriser son retour à un état naturel ou semi-naturel : par exemple, revégétaliser des espaces imperméabilisés tels que les parkings, les places ou les cimetières. Y restaurer de bonnes interactions entre un sol vivant, l’eau et le végétal permet non seulement de réguler localement le climat, mais favorise aussi le stockage du carbone et la recharge des nappes d’eau souterraines.

Source : DREAL Centre-Val de Loire

 

Pour en savoir plus :

Changements climatiques : les nappes d’eau souterraine en pâtissent

Publié le 17/05/2023
Publié le 17/05/2023

Nos ressources en eau souterraine sont sous tension !

Les nappes souterraines constituent d’immenses réserves d’eau invisibles depuis la surface, mais essentielles pour l’alimentation en eau potable, l’industrie ou l’agriculture. Les changements climatiques affectent cette précieuse ressource, se cumulant avec l’augmentation des prélèvements qui y sont fait.

Selon l’étude Explore 2070, le bassin versant de la Loire risque d’être parmi les plus touchés à l’échelle nationale. Ainsi, à l’horizon 2070, la baisse de la recharge en eau des nappes souterraines pourrait être comprise entre -25 et -30 %, notamment en région Centre-Val de Loire.

La baisse du niveau de l’eau dans les nappes du bassin de la Loire, estimée à -1,8 m en moyenne, ne sera pas homogène : dans les vallées, reliées aux cours d’eau, cette baisse pourrait atteindre -0,25 m. En revanche, on peut s’attendre à une diminution allant jusqu’à -8,5 m sur les plateaux.

La gravité de cet enjeu nous invite à repenser la manière dont nous utilisons l’eau disponible, afin de limiter les conséquences sur nos ressources futures.

 

Source : Explore 2070


En savoir plus :

 

Les arbres têtards, petits mondes grouillant de vie

Publié le 05/05/2023
Publié le 05/05/2023

Ces drôles de trognes ont tout pour plaire !

Les trognes ou « arbres têtards » sont des arbres taillés régulièrement à la même hauteur, ce qui leur donne une allure bien particulière. Vous pouvez les croiser le long d’un chemin, d’un cours d’eau…ou d’une rue en ville !

La taille en têtard est pratiquée depuis plusieurs millénaires sur la plupart des espèces feuillues. Cette technique assurait jadis aux paysans une production durable de bois, de feuilles et de fruits pour l’alimentation des animaux, le chauffage, la fabrication d’outils… Un temps abandonnées, les trognes (re)trouvent aujourd’hui des usages variés, notamment dans les filières du bois-énergie et de l’élevage.

Mais au-delà de leur intérêt comme ressource locale, les trognes sont aussi un véritable havre de biodiversité ! Des centaines d’espèces leur sont associées : oiseaux, champignons, mousses, lichens, insectes, amphibiens, petits mammifères…

En région, la Maison Botanique de Boursay et le Conservatoire d’espaces naturels du Loir-et-Cher œuvrent pour la revalorisation de ces arbres d’une grande richesse écologique et économique.

 

Pour en savoir plus :

 

Les haies, des milieux couteaux-suisses à revaloriser

Publié le 06/04/2023
Publié le 06/04/2023

Face aux changements climatiques, plantons des haies !

Figures emblématiques des paysages bocagers, les haies sont des alignements d’arbres et d’arbustes hauts de 3 à 20 m, qui bordent les cultures et les prairies. Hautes ou basses, larges ou étroites, elles prennent des formes diverses et abritent une grande diversité d’espèces animales et végétales.

Bien présentes en France depuis le Moyen-Âge, les haies ont été délaissées et arrachées à partir du XXe siècle pour faciliter la mécanisation agricole. Aujourd’hui, de nombreuses actions sont menées pour revaloriser ces espaces d’une grande richesse écologique !

En effet, les haies présentent de nombreux avantages pour l'agriculture : elles protègent les cultures du vent et du soleil, freinent le ruissellement de l’eau et l’érosion des sols en cas de fortes pluies, offrent un refuge aux animaux auxiliaires des cultures… des alliées de choix en contexte de réchauffement climatique !

 

Pour en savoir plus :

 

Gaz à effet de serre : les milieux naturels sont nos alliés !

Publié le 22/03/2023 et le 21/02/2024
Publié le 22/03/2023 et le 21/02/2024

Les milieux naturels, indispensables puits de carbone

A l’échelle de la Terre, les variations climatiques jouent un rôle majeur dans le développement d’écosystèmes diversifiés : déserts, forêts, steppes… Mais en retour, les milieux naturels agissent également sur le climat !

Les milieux naturels sont notamment des "puits de carbone" : ils absorbent le carbone contenu dans le CO2 de l'air, atténuant ainsi son impact sur le climat. Actuellement, les milieux naturels absorbent près de 60 % du CO2 anthropique, par :

  • dissolution dans les océans,
  • absorption par les végétaux grâce au processus de photosynthèse,
  • séquestration dans les sols (déchets végétaux et animaux transformés par les champignons et micro-organismes).

Si tous les écosystèmes fonctionnels absorbent le carbone de l’air, certains sont particulièrement précieux. Ainsi, les tourbières stockent à elles seules environ 1/3 du carbone contenu dans les sols. Une raison de plus pour protéger ces écosystèmes riches en biodiversité qui retiennent et filtrent les eaux de surface !

 

Pour en savoir plus :

De nouvelles collectivités s'engagent pour la nature en Centre-Val de Loire !

Publié le 02/03/2023
Publié le 02/03/2023

Les collectivités au cœur de la préservation et de la restauration de la biodiversité

L’ARB les accompagne avec le dispositif « Territoire engagé pour la nature » (TEN).

8 collectivités ont été retenues par le jury régional après évaluation de leurs plans d'actions proposés pour les 3 années à venir

  • Graçay (18)
  • Saint-Amand-Montrond (18)
  • Communauté de communes Chinon Vienne et Loire ( 37)
  • Communauté de communes Touraine Ouest Val de Loire (37)
  • Valaire (41)
  • Bou (45)
  • Combleux (45)
  • Semoy (45).

Arrivées au terme de leur 3 années de reconnaissance, deux communes ont souhaité renouveler leur engagement :

  • Saint-Martin d'Auxigny (18)
  • Saint-Jean de Braye (45)

Pour en savoir plus, découvrez notre page dédiée au dispositif "Territoires engagés pour la nature" !
 

Les milieux humides, climatiseurs naturels !

Publié le 02/02/23 et le 28/02/24
Publié le 02/02/23 et le 28/02/24

Multiplier les milieux humides fonctionnels, un atout pour un territoire !

Les milieux humides contribuent à réduire les phénomènes d’îlots de chaleur. Dans les espaces urbains, les îlots de chaleur sont un phénomène courant qui s’intensifie avec les impacts des changements climatiques (canicules et sécheresses notamment). Les surfaces imperméabilisées (bitumes, toitures) génèrent un écart de température allant à plus de 10°C par rapport aux surfaces naturelles végétalisées situées à proximité.

Les végétaux et les zones en eau jouent un effet de refroidissement sur la zone alentour grâce à l’évaporation de l’eau qui humidifie l’air. Les végétaux interceptent en plus le rayonnement solaire soit par absorption par le feuillage, soit par réflexion.

Source du chiffre du "Le saviez-vous?!" : AdeUs, note 140, 2014

Pour aller plus loin : Comprendre les ilots de chaleur urbain, CNRS, 2021

Lien vers image satellite de Paris en juin 2022, ilots de chaleur flagrants

 

Pour en savoir plus sur les zones humides :

Les messicoles, ces fleurs des champs belles et utiles !

Publié le 31/01/2023

Les messicoles, plantes compagnes des champs

Les fleurs des champs, souvent qualifiées de « mauvaises herbes », portent le nom de messicoles. En Centre-Val de Loire, elles représentent 127 espèces dont les plus connues, le grand Coquelicot et le Bleuet, participent au fleurissement estival des champs.

Avec les changements de pratiques agricoles survenus en Europe dès le milieu du XXème siècle, 2 espèces sur 5 sont désormais menacées en région et 11 ont déjà disparu. En cause, l’utilisation d’herbicides, le remembrement des parcelles qui a induit la diminution des linéaires de bordures favorables à la biodiversité ou encore le labour profond. Certaines espèces ont également décliné suite à l’amélioration des techniques de tri des semences, éliminant plus efficacement les graines de messicoles des lots de graines de céréales.

Les plantes messicoles participent au bon fonctionnement de l’agro-écosystème en constituant des sources précieuses de nectar et de pollen pour de nombreux pollinisateurs, utiles à l'écosystème agricole par leur prédation des insectes indésirables.

 

Pour en savoir plus sur les messicoles, vous avez plusieurs possibilités :

Fragmentation et destruction des milieux pèsent sur la biodiversité

Publié le 29/11/2022

La destruction des milieux, première cause d'effondrement de la biodiversité

Fruit de l’aménagement et de l’organisation des milieux, l’occupation du sol illustre les choix de développement effectués en Centre-Val de Loire. Elle constitue un important enjeu de gestion de la ressource « sol », qui est une ressource « finie », lentement ou difficilement renouvelable.

On entend par occupation du sol : « la couverture (bio-)physique de la surface des terres émergées » (FAO, 1998), soit la caractérisation de l’usage que l’humain fait - ou non - des terres.

L’évolution de l’occupation du sol reflète donc celle de l’activité humaine, des paysages et de la biodiversité qui y est liée.

 

Pour en savoir plus sur la consommation des sols et l'artificialisation, vous avez plusieurs possibilités :

Les végétaux, climatiseurs naturels !

Publié le 19/10/2022

La nature nous rend de nombreux services !

Les arbres et les plantes grimpantes en milieu urbain ont un effet sur la température ressentie et mesurée. On relève jusqu'à -15°C entre un sol à l'ombre d'un arbre et un sol en plein soleil (mesure réalisée sur un sol minéral).

Source : Gillner, et al., 2015, Role of street trees in mitigating effects of heat and drought at highly sealed urban sites

Adapter son territoire pour mieux vivre avec les changements climatiques

Face aux impacts des changements climatiques, aménager son territoire pour le rendre plus résilient est possible grâce aux Solutions d'adaptation fondées sur la Nature (SafN). Cela consiste à utiliser la nature et les services qu'elle nous rend pour faire face aux problèmes que l’on rencontre.

Il s'agit alors de protéger, gérer de manière durable ou restaurer les écosystèmes naturels ou modifiés pour améliorer leur état, pour qu'ils soient fonctionnels et assurent des services dits écosystémiques. Ces services nous sont précieux ! En quelque sorte, la nature œuvre gratuitement pour nous :

  • en réduisant les risques d'inondations par exemple via des rivières en bon état de fonctionnement écologique,
  • en écrêtant les crues sur des zones d’expansion en amont des villages,
  • en réduisant les pollutions via la filtration par les plantes et les sols,
  • en créant des micro-climats grâce aux arbres et aux milieux humides.
  • ...

 

Pour en savoir plus sur la végétalisation, vous avez plusieurs possibilités :

Planter local, c'est agir pour la biodiversité

Publié le 29/09/2022

Les arbres et arbustes d'origine locale offrent gîte et couvert aux pollinisateurs !

Les espèces pollinisatrices et les espèces végétales sont adaptées les unes aux autres. On parle aussi de co-évolution, notamment quand la fleur est adaptée à la morphologie d'une espèce en particulier, ou quand sa floraison coïncide avec le besoin en nutrition d'une espèce, comme l'abeille sauvage la Collète du lierre, en activité au moment de la floraison... du lierre (!), ou l'Ophrys abeille qui imite l'abeille femelle et dupe l'abeille mâle qui la pollinise.

Aménager le territoire, protéger la biodiversité ou encore atténuer le changement climatique : pour ces 3 enjeux, la végétalisation est une réponse concrète. Pour bien faire, le choix de végétaux locaux est primordial.

Mais comment planter, où et comment entretenir sa végétalisation ?

Pour répondre aux questions des collectivités, la coalition végétalisation, issue de la COP régionale climat, a réalisé une boite à outils "Végétalisons ! en Centre-Val de Loire". Véritable mine d'informations techniques mais aussi réglementaires, la boite à outils guide les aménageurs, via 4 chapitres, pour penser les territoires urbains et ruraux le plus écologiquement possible.

Pour en savoir plus sur la végétalisation, vous avez plusieurs possibilités :

Les odonates, des espèces qui donnent l’alerte

publié le 21.09.2022

Les milieux humides en bon état, indispensables pour les libellules et demoiselles !

Depuis plus d’un siècle, les populations de libellules diminuent fortement en Europe, notamment à cause de la dégradation de leurs habitats de prédilection : les zones humides.

Les zones humides sont de véritables trésors de biodiversité. Elles sont malheureusement mises à mal depuis de très nombreuses années : assèchement des marais, drainage, pollution, recalibrage des rivières...

Ces 10 dernières années, bénéficiant d’un Plan national d’actions décliné en région, la connaissance des populations des espèces d’Odonates du Centre-Val de Loire a résolument progressé et a permis la réalisation d'une actualisation de leur liste rouge régionale.

 

Pour en savoir plus sur les odonates et découvrir les nouvelles données 2022, vous avez plusieurs possibilités :

La continuité écologique des cours d'eau

publié le 28.06.2022

Se déplacer, essentiel pour les espèces aquatiques !

La fragmentation des milieux impacte le déplacement des espèces le long des cours d'eau. Cette notion est appelée "continuité écologique". Elle est importante pour assurer entre autres, la migration des espèces et leurs cycles de vie. En Centre-Val de Loire, on comptabilise 1 ouvrage tous les 2,4 km de cours d’eau (à titre de comparaison en France métropolitaine, c’est en moyenne 1 ouvrage tous les 6 km).

La notion "d'ouvrages" distingue plusieurs catégories comme les seuils (généralement inférieurs à 5 m) et les barrages (entre 5 et 20 m) .

 

Pour en savoir plus sur la continuité écologique et découvrir d'autres chiffres et cartographies, vous avez plusieurs possibilités :

Contact
Laetitia ROGER-PERRIER

Animatrice de l'Observatoire

Agence régionale de la biodiversité Centre-Val de Loire (ARB CVL)

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