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Les plantes invasives, nouvelles données régionales Jussie envahissant un étang, avérée secondaire ©D. Vial, Cen Centre-Val de Loire
Informations générales
Date de l'actualité
12 jan .23
  • Type d'événement
    L'Observatoire
  • Démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu’à ses conséquences. Pour les systèmes humains, il s’agit d’atténuer les effets préjudiciables et d’exploiter les effets bénéfiques. Pour les systèmes naturels, l’intervention humaine peut faciliter l’adaptation au climat attendu ainsi qu’à ses conséquences (GIEC).
  • suspension de particules dans un gaz
  • pouvoir réfléchissant d’une surface
  • basiques, le contraire d'acides
  • dépôt sédimentaire transporté par les eaux d’un cours d’eau (gravier, sable, argile…)
  • coléoptères ravageurs des crucifères (colza, choux).
  • qui disséminent leurs grains de pollen grâce au vent
  • cavités profondes et irrégulières
  • désigne un sol cultivé en agriculture
  • période sévère de basses eaux
  • Intervention humaine visant à réduire les sources ou à renforcer les puits de gaz à effet de serre (GIEC).
  • ensemble des espèces d'oiseaux d'une région donnée
  • remblais de terres et de graviers le long d'un cours d'eau, qui permettent de former les méandres (virages)
  • En biologie, ensemble de la matière organique d'origine végétale, animale, bactérienne ou fongique.
  • processus d'innovation et ingénierie qui s'inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant
  • dont la coquille est formée de deux valves, reliées par une charnière, un ligament corné flexible et un ou deux muscles > par exemple chez les coques, moules, palourdes, pétoncles, huîtres, couteaux, coquilles Saint-Jacques...
  • sur des sols calcaires
  • matière naturelle qui compose la carapace des insectes (se prononce [ki.tin])
  • moyenne des conditions météorologiques sur une longue période (30 ans)
  • phénomène physique à l’origine d’échange de chaleur via un fluide
  • montées soudaines du niveau d'eau dans un cours d'eau
  • qualifie un organisme aquicole vivant et se reproduisant en eau douce
  • petites particules circulaires et minces qui ornent la surface supérieure du corps
  • Arrêt du remplissage du grain de blé lors de sa phase de maturation à cause de trop grandes chaleurs (canicule). Cela a pour effet de diminuer le poids du grain et donc le rendement.
  • étude scientifique du comportement animal principalement en milieu naturel
  • niveler, lisser
  • les ailes dures qui recouvrent l’abdomen d'insectes comme les coléoptères
  • obstruction du lit d'un cours d'eau
  • période où le niveau d'eau d'un cours d'eau est le plus bas
  • accumulation excessive de nutriments au sein d'un écosystème aquatique.
  • le cumul des expositions à des facteurs environnementaux (c'est-à-dire non génétiques) que subit un organisme, de sa conception à sa fin de vie, en passant par le développement in utero, complétant l'effet du génome
  • épanchements de liquide organique
  • types différents d'écoulement présents dans un cours d'eau (rapides, plats, radiers, mouilles)
  • action de couper et enlever les plantes aquatiques des rivières ou des étangs
  • Cours d'eau se jetant directement dans la mer, quelle que soit son importance
  • Phénomène artificiel de morcellement de l'espace (définition de l'Insee)
  • période de reproduction des poissons
  • lieux aquatiques où se reproduisent les poissons et les amphibiens et par extension les mollusques et les crustacés - l'endroit où les femelles déposent leurs œufs
  • une zone de gagnage est un endroit utilisé par des animaux sauvages pour se nourrir
  • Qui concerne la répartition selon leur diamètre, des particules des roches, sables, et graviers.
  • Le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) sur le sol, regroupant les ministères de l’agriculture et de l’environnement, l’OFB, l’INRAE, l’IGN, le BRGM, l’ADEME et l’IRD a pour mission de compiler et traiter les informations sur les sols relative à leur inventaire, leur conservation, leur analyse et leur qualité.
  • qui possède les organes reproducteurs des deux sexes
  • mouvement, distribution et qualité de l'eau
  • L’hydromorphologie c’est l’étude de la morphologie des cours d'eau (nature du sol, débit, pente, granulométrie du fond, etc.) des cours d’eau, fleuves et rivières, et notamment l’évolution des profils en long et en travers et du tracé planimétrique. <br />L’hydromorphologie c’est aussi l’étude des caractéristiques physiques naturelles des rivières et de leurs annexes hydrauliques (les variations de profondeur, de courant, la structure et la politique d’entretien et d’aménagement de ces rivières et fleuves).
  • à propos d'un flux, qui se dirige vers un système avec lequel il va interagir
  • Espèce qui est liée très fortement à cet organisme ou ce milieu et qui peut difficilement vivre sans celui-ci
  • rayonnements électromagnétiques d’une longueur d’onde supérieure à celle de la lumière, ne leur permettant pas d’être visibles.
  • qui sont faites de bois ou qui ressemblent à du bois
  • qui mangent la lignine, principal composant du bois avec la cellulose et l'hémicellulose
  • feuilles mortes, aiguilles, branches, fruits, mousses que composent les premiers centimètres sur le sol
  • variations artificielles du niveau d'eau d'un plan d'eau, d'une voie navigable ou d'une retenue exploitée
  • le temps qu'il fait à un instant et à un endroit donnés
  • seuils, radiers de pont, passages busés, barrages, etc. qui sont de nature à altérer la migration des espèces aquatiques, ainsi que la diversité et la qualité des habitats naturels disponibles (définition de l'Insee)
  • relatifs aux marais
  • Un peuplement forestier se caractérise par un mode de renouvellement des arbres (régénération naturelle ou artificielle), par un régime (futaie, taillis, taillis sous futaie), par la structure (âge des arbres) et par la répartition des différentes essences d’arbres.
  • Étude de l'évolution des phénomènes cycliques de la vie des plantes (germination, floraison...) et des animaux (migration, hibernation...) en fonction des variations climatiques.
  • durée quotidienne de la lumière du jour
  • Processus par lequel les plantes fabriquent des sucres et de l'oxygène à partir de la lumière et du CO2
  • végétaux communément appelés roseaux, genre de plantes herbacées de la famille des Poaceae
  • Un protocole expérimental désigne l'ensemble des étapes et des règles à respecter pour mener une expérience scientifique.
  • Action qui consiste à remettre le cours d’eau dans une configuration plus naturelle, en recréant ses anciens méandres ou en créant un nouveau tracé avec des profils variés
  • Linéaire d'arbres en bordures de cours d'eau
  • Combinaison de la probabilité d’une inondation et des conséquences négatives potentielles pour la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique associées à une inondation.
  • Cours d’eau moyennement important, alimenté en eau par d’autres cours d’eau (affluents) et confluant avec un cours d’eau de plus grande importance
  • Petit cours d'eau peu profond, au débit modéré
  • processus selon lequel des particules de matières se déposent en couches
  • ensemble de particules en suspension dans l'eau, l'atmosphère ou la glace, qui a finit par se déposer sous l'effet de la pesanteur souvent en couches ou strates successives
  • groupes d'espèces
  • méthodes limitant le travail du sol
  • micro-formes en buttes ou en mottes plus ou moins arrondies, de 40 centimètres à plus d'un mètre de haut
  • trouble, mêlé de particules en suspension rendant la matière opaque
  • Capacité d'une entreprise à générer de la richesse par son cycle de production
  • millième de millimètre

Les espèces exotiques envahissantes constituent l’une des cinq causes d'érosion de la biodiversité dans le monde, avec la disparition des milieux et des habitats naturels, le changement climatique, la surexploitation des ressources, et les pollutions.

Perturbation des écosystèmes, compétition inter-espèces mais aussi allergies et maladies pour les êtres vivants (y compris les humains), les dégâts engendrés sont multiples. Leur suivi est d'autant plus important pour mettre en place une gestion adaptée et limiter leurs impacts.

Les grandes tendances des espèces végétales exotiques envahissantes, chiffres 2023

Une invasion favorisée par les cours d'eau

Les cours d'eau sont un vecteur de propagation des espèces végétales exotiques envahissantes (EVEE). En effet, les EVEE classées "avérées" se retrouvent majoritairement dans les vallées, celles de la Loire, du Loing, du Cher, de la Vienne, de l'Indre et de la Creuse.

  • 3/4

    des plantes invasives avérées sont liées aux milieux humides (source : CBNBP, 2022)

2 nouvelles plantes invasives identifiées

Le classement des plantes invasives par niveaux de risques

Les espèces végétales exotiques envahissantes sont hiérarchisées en 4 statuts distincts :

  • Avérées prioritaires (préoccupation forte) : espèces dont la répartition est encore ponctuelle dans la région. L’objectif est de limiter leur expansion voire de les éradiquer.
  • Avérées secondaires : espèces dont la répartition est déjà nettement localisée. Ces espèces déjà largement répandues peuvent apparaître comme moins prioritaires à l’éradication (priorité estimée au cas par cas selon l’échelle locale).
  • Liste d’observation : espèces dont le potentiel invasif est intermédiaire, soit en raison d’une capacité de dispersion ou d’un niveau d’impact moyen, soit en raison d’un impact élevé mais d’une faible capacité de dispersion.
  • Liste d’alerte (préoccupation mineure) : espèces ne présentant pas de caractère invasif avéré dans la région mais considérées comme invasives dans les régions limitrophes. Après leur identification, ces espèces sont à éradiquer le plus rapidement possible.

La Crassule de Helms (Crassula helmsii (Kirk) Cockayne) et le Faux-indigo (Amorpha fruticosa L.) ont rejoint les rangs des EVEE. La Crassule de Helms est classée avérée prioritaire, son éradication est donc un enjeu majeur. Le Faux-indigo est classé en liste d'alerte.

Depuis décembre 2023, le Faux-hygrophile (Gymnocoronis spilanthoides) intègre également la liste d'alerte des invasives en région, après son arrivée dans la Sarthe > pour en savoir plus, consulter la fiche alerte dédiée.

Au total, ce sont 42 plantes invasives qui sont identifiées sur le territoire régional, soit 2,5% de la flore inventoriée.

  • 42

    plantes invasives en région (source : CBNBP, 2023)

Crassule de Helms, avérée prioritaire ©C. Teffaut, Cen Centre-Val de Loire
Crassule de Helms, avérée prioritaire ©C. Teffaut, Cen Centre-Val de Loire
Faux-indigo, en liste d'alerte ©S. Lesne, CBNBP
Faux-indigo, en liste d'alerte ©S. Lesne, CBNBP
Faux-hygrophile, en liste d'alerte ©Fabien DORTEL, CBNB Brest
Faux-hygrophile, en liste d'alerte ©Fabien DORTEL, CBNB Brest

Former les gestionnaires, un enjeu majeur

En septembre 2022, 23 personnes ont participé aux formations proposées par le Conservatoire botanique national du bassin parisien (CBNBP) et le Conservatoire des espaces naturels (Cen) Centre-Val de Loire dans le cadre du Groupe technique des plantes invasives en Centre-Val de Loire (GTPI). Il s'agit globalement de gestionnaires d'espaces verts, de cours d'eau et des associations naturalistes.

Plusieurs niveaux de difficulté existent pour chacune de ces formations, ce qui permet de sensibiliser les néophytes mais également de permettre aux personnes déjà sensibilisées d’approfondir la thématique.

Depuis le début des formations, en 2011, l'acquisition de données d'observations a augmenté, illustrant l'intérêt de poursuivre ces actions de sensibilisation. L'observation via la reconnaissance des EVEE est le premier pas pour une gestion adaptée efficace et rapide.

  • 20

    personnes formées en moyenne par an depuis 2010 (source : GTPI, 2022)

Les indicateurs "espèces exotiques envahissantes"

Pour en apprendre davantage, découvrez les indicateurs produits par l'Observatoire. Ils illustrent la répartition géographique des espèces exotiques envahissantes en Centre-Val de Loire, et la dynamique de connaissance associée via des actions d'observations et de formations. Rédigés par le Conservatoire botanique national du bassin parisien (CBNBP), les indicateurs présentent les données issues de la base de données Lobelia et du groupe technique des plantes invasives (GTPI) en région.

Les autres indicateurs de l'Observatoire

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Jussie envahissant un étang, avérée secondaire ©D. Vial, Cen Centre-Val de Loire

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