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  • Participer à la science pour sensibiliser aux enjeux des zones humides | Fédération des maisons de Loire
Participer à la science pour sensibiliser aux enjeux des zones humides | Fédération des maisons de Loire Animation de la Maison de Loire du Cher © MDL18
Informations générales
Date de l'actualité
22 fév .21
  • Type d'événement
    Mois des zones humides
  • Démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu’à ses conséquences. Pour les systèmes humains, il s’agit d’atténuer les effets préjudiciables et d’exploiter les effets bénéfiques. Pour les systèmes naturels, l’intervention humaine peut faciliter l’adaptation au climat attendu ainsi qu’à ses conséquences (GIEC).
  • suspension de particules dans un gaz
  • pouvoir réfléchissant d’une surface
  • basiques, le contraire d'acides
  • dépôts sédimentaires constitués de matériaux solides tels du sable, de la vase, de l'argile, des galets, du limon et des graviers, transportés par les eaux d’un cours d’eau, le plus souvent intermittent, sur une plaine inondable, un delta, une plage ou autre équivalent
  • coléoptères ravageurs des crucifères (colza, choux).
  • qui disséminent leurs grains de pollen grâce au vent
  • cavités profondes et irrégulières
  • désigne un sol cultivé en agriculture
  • période sévère de basses eaux
  • Intervention humaine visant à réduire les sources ou à renforcer les puits de gaz à effet de serre (GIEC).
  • ensemble des espèces d'oiseaux d'une région donnée
  • remblais de terres et de graviers le long d'un cours d'eau, qui permettent de former les méandres (virages)
  • En biologie, ensemble de la matière organique d'origine végétale, animale, bactérienne ou fongique.
  • processus d'innovation et ingénierie qui s'inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant
  • dont la coquille est formée de deux valves, reliées par une charnière, un ligament corné flexible et un ou deux muscles > par exemple chez les coques, moules, palourdes, pétoncles, huîtres, couteaux, coquilles Saint-Jacques...
  • sur des sols calcaires
  • matière naturelle qui compose la carapace des insectes (se prononce [ki.tin])
  • moyenne des conditions météorologiques sur une longue période (30 ans)
  • phénomène physique à l’origine d’échange de chaleur via un fluide
  • montées soudaines du niveau d'eau dans un cours d'eau
  • qualifie un organisme aquicole vivant et se reproduisant en eau douce
  • petites particules circulaires et minces qui ornent la surface supérieure du corps
  • Arrêt du remplissage du grain de blé lors de sa phase de maturation à cause de trop grandes chaleurs (canicule). Cela a pour effet de diminuer le poids du grain et donc le rendement.
  • étude scientifique du comportement animal principalement en milieu naturel
  • niveler, lisser
  • les ailes dures qui recouvrent l’abdomen d'insectes comme les coléoptères
  • obstruction du lit d'un cours d'eau
  • période où le niveau d'eau d'un cours d'eau est le plus bas
  • accumulation excessive de nutriments au sein d'un écosystème aquatique.
  • le cumul des expositions à des facteurs environnementaux (c'est-à-dire non génétiques) que subit un organisme, de sa conception à sa fin de vie, en passant par le développement in utero, complétant l'effet du génome
  • épanchements de liquide organique
  • types différents d'écoulement présents dans un cours d'eau (rapides, plats, radiers, mouilles)
  • Cours d'eau se jetant directement dans la mer, quelle que soit son importance
  • Phénomène artificiel de morcellement de l'espace (définition de l'Insee)
  • période de reproduction des poissons
  • lieux aquatiques où se reproduisent les poissons et les amphibiens et par extension les mollusques et les crustacés - l'endroit où les femelles déposent leurs œufs
  • une zone de gagnage est un endroit utilisé par des animaux sauvages pour se nourrir
  • Qui concerne la répartition selon leur diamètre, des particules des roches, sables, et graviers.
  • Le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) sur le sol, regroupant les ministères de l’agriculture et de l’environnement, l’OFB, l’INRAE, l’IGN, le BRGM, l’ADEME et l’IRD a pour mission de compiler et traiter les informations sur les sols relative à leur inventaire, leur conservation, leur analyse et leur qualité.
  • qui possède les organes reproducteurs des deux sexes
  • mouvement, distribution et qualité de l'eau
  • L’hydromorphologie c’est l’étude de la morphologie des cours d'eau (nature du sol, débit, pente, granulométrie du fond, etc.) des cours d’eau, fleuves et rivières, et notamment l’évolution des profils en long et en travers et du tracé planimétrique. <br />L’hydromorphologie c’est aussi l’étude des caractéristiques physiques naturelles des rivières et de leurs annexes hydrauliques (les variations de profondeur, de courant, la structure et la politique d’entretien et d’aménagement de ces rivières et fleuves).
  • à propos d'un flux, qui se dirige vers un système avec lequel il va interagir
  • Espèce qui est liée très fortement à cet organisme ou ce milieu et qui peut difficilement vivre sans celui-ci
  • rayonnements électromagnétiques d’une longueur d’onde supérieure à celle de la lumière, ne leur permettant pas d’être visibles.
  • qui sont faites de bois ou qui ressemblent à du bois
  • qui mangent la lignine, principal composant du bois avec la cellulose et l'hémicellulose
  • feuilles mortes, aiguilles, branches, fruits, mousses que composent les premiers centimètres sur le sol
  • variations artificielles du niveau d'eau d'un plan d'eau, d'une voie navigable ou d'une retenue exploitée
  • le temps qu'il fait à un instant et à un endroit donnés
  • seuils, radiers de pont, passages busés, barrages, etc. qui sont de nature à altérer la migration des espèces aquatiques, ainsi que la diversité et la qualité des habitats naturels disponibles (définition de l'Insee)
  • relatifs aux marais
  • Un peuplement forestier se caractérise par un mode de renouvellement des arbres (régénération naturelle ou artificielle), par un régime (futaie, taillis, taillis sous futaie), par la structure (âge des arbres) et par la répartition des différentes essences d’arbres.
  • Étude de l'évolution des phénomènes cycliques de la vie des plantes (germination, floraison...) et des animaux (migration, hibernation...) en fonction des variations climatiques.
  • durée quotidienne de la lumière du jour
  • Processus par lequel les plantes fabriquent des sucres et de l'oxygène à partir de la lumière et du CO2
  • végétaux communément appelés roseaux, genre de plantes herbacées de la famille des Poaceae
  • Un protocole expérimental désigne l'ensemble des étapes et des règles à respecter pour mener une expérience scientifique.
  • Action qui consiste à remettre le cours d’eau dans une configuration plus naturelle, en recréant ses anciens méandres ou en créant un nouveau tracé avec des profils variés
  • Linéaire d'arbres en bordures de cours d'eau
  • Combinaison de la probabilité d’une inondation et des conséquences négatives potentielles pour la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique associées à une inondation.
  • Cours d’eau moyennement important, alimenté en eau par d’autres cours d’eau (affluents) et confluant avec un cours d’eau de plus grande importance
  • Petit cours d'eau peu profond, au débit modéré
  • processus selon lequel des particules de matières se déposent en couches
  • ensemble de particules en suspension dans l'eau, l'atmosphère ou la glace, qui a finit par se déposer sous l'effet de la pesanteur souvent en couches ou strates successives
  • groupes d'espèces
  • méthodes limitant le travail du sol
  • micro-formes en buttes ou en mottes plus ou moins arrondies, de 40 centimètres à plus d'un mètre de haut
  • Capacité d'une entreprise à générer de la richesse par son cycle de production
  • millième de millimètre

Tout au long du mois de février, les zones humides sont à l'honneur ! L'occasion de faire découvrir les connaissances et actions en leur faveur.
 
L'ARB vous propose une série d'articles au fil de l’eau "des actions en région" à la rencontre de ce que font les membres de l'Agence. Aujourd'hui, découvrez l'action de la Fédération des Maisons de Loire.

Le lit de la Loire abrite une grande diversité de zones humides comme les boires, les zones de forêt alluviales, les prairies etc… qu’il est important de faire découvrir ! Certaines espèces emblématiques de ces milieux sont sujettes à des suivis attentifs de leur population. Les Maisons de Loire participent à ce suivi dans le cas du Gomphe serpentin, tout en sensibilisant divers publics à la préservation de son milieu de vie.

Les Gomphes de Loire et leur milieu de vie étudiés

La Fédération des Maisons de Loire mène depuis 2 ans l’action « Cécilia » en référence au Gomphe serpentin (Ophiogomphus cecilia), une espèce de libellule étroitement liée aux rives de Loire et qui fait l’objet d’un suivi particulier avec le Gomphe à pattes jaunes.Cette action de sciences participatives s’adresse à la fois au grand public et au public scolaire. L’objectif est de faire découvrir le monde des libellules (famille des Odonates) tout en contribuant aux recherches scientifiques sur ce sujet. Pour cela, les Maisons de Loire interviennent dans les classes et lors de sorties de terrain pour faire découvrir le cycle de vie et le milieu dans lequel vivent les libellules, la différence entre libellules « vraies » et demoiselles (Anisoptères et Zygoptères) … Tous ces thèmes sont abordés avec des outils pédagogiques adaptés à chaque public mais le travail des Maisons de Loire ne s’arrête pas à la sensibilisation ! En allant dans les zones humides des bords de Loire où vivent ces espèces, une partie des inventaires est réalisé avec le public, dans le cadre du protocole scientifique d’étude spécifique aux Gomphes de Loire. Pour passer de leur vie de larves à leur vie d’adultes, les libellules vont muer. Il reste alors sur les hautes herbes une petite carapace vide, l’exuvie, seul témoin de cette mue.

Une exuvie en mains © MDL37
Une exuvie en mains © MDL37

En récoltant ces mues, il est alors possible de connaitre précisément l’espèce de Gomphe qui en a émergé, et pouvoir ainsi les localiser et les compter. Cette démarche permet d’impliquer différents publics à la connaissance et la préservation de ces espèces et de leur milieu de vie.  

Une émergence de gomphe et son exuvie encore accrochée à la brindille (en bas de la photo en arrière plan) © Nathalie Lebrun
Une émergence de gomphe et son exuvie encore accrochée à la brindille (en bas de la photo en arrière plan) © Nathalie Lebrun

Une démarche partenariale

Cette action, en phase test, a permis d’engager des partenariats techniques avec les acteurs et animateurs du plan d’action « Gomphes de Loire » tels que la Fédération des Conservatoires d’espaces naturels ou encore l'association naturaliste d'étude et de protection des écosystèmes « Caudalis ».  

Alors si « La double vie de Cécilia » vous intrigue, rejoignez les Maisons de Loire cet été pour découvrir sa vraie nature !

Zoom sur

La fédération des Maisons de Loire, en bref

 

La Fédération des Maisons de Loire, membre de l’Agence régionale de la biodiversité, anime le réseau des Maisons de Loire, associations d’éducation à l’environnement. Elle compte 6 associations réparties sur la Loire moyenne, de Belleville sur Loire dans le Cher à Saint-Mathurin sur Loire dans le Maine et Loire et œuvre pour la valorisation, la connaissance et la sensibilisation de tous les publics à la biodiversité ligérienne. Ces Maisons de Loire réalisent des projets communs dans les domaines de la biodiversité, des déchets, de la prévention du risque d’inondation et du tourisme de nature notamment. Acteur politique, référent technique, son action interrégionale s’adresse à tous les publics, sur tous les terrains pour une découverte du milieu ligérien sous tous les angles pour en vivre toutes les émotions.

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Animation de la Maison de Loire du Cher © MDL18