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  • Restaurer les étangs de Sologne | Fédération des chasseurs du Loir-et-Cher
Restaurer les étangs de Sologne | Fédération des chasseurs du Loir-et-Cher Étang de Sologne ©Cécile Le Meunier
Informations générales
Date de l'actualité
18 fév .21
  • Type d'événement
    Mois des zones humides
  • Démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu’à ses conséquences. Pour les systèmes humains, il s’agit d’atténuer les effets préjudiciables et d’exploiter les effets bénéfiques. Pour les systèmes naturels, l’intervention humaine peut faciliter l’adaptation au climat attendu ainsi qu’à ses conséquences (GIEC).
  • suspension de particules dans un gaz
  • pouvoir réfléchissant d’une surface
  • basiques, le contraire d'acides
  • dépôts sédimentaires constitués de matériaux solides tels du sable, de la vase, de l'argile, des galets, du limon et des graviers, transportés par les eaux d’un cours d’eau, le plus souvent intermittent, sur une plaine inondable, un delta, une plage ou autre équivalent
  • coléoptères ravageurs des crucifères (colza, choux).
  • qui disséminent leurs grains de pollen grâce au vent
  • cavités profondes et irrégulières
  • désigne un sol cultivé en agriculture
  • période sévère de basses eaux
  • Intervention humaine visant à réduire les sources ou à renforcer les puits de gaz à effet de serre (GIEC).
  • ensemble des espèces d'oiseaux d'une région donnée
  • remblais de terres et de graviers le long d'un cours d'eau, qui permettent de former les méandres (virages)
  • En biologie, ensemble de la matière organique d'origine végétale, animale, bactérienne ou fongique.
  • processus d'innovation et ingénierie qui s'inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant
  • dont la coquille est formée de deux valves, reliées par une charnière, un ligament corné flexible et un ou deux muscles > par exemple chez les coques, moules, palourdes, pétoncles, huîtres, couteaux, coquilles Saint-Jacques...
  • sur des sols calcaires
  • matière naturelle qui compose la carapace des insectes (se prononce [ki.tin])
  • moyenne des conditions météorologiques sur une longue période (30 ans)
  • phénomène physique à l’origine d’échange de chaleur via un fluide
  • montées soudaines du niveau d'eau dans un cours d'eau
  • qualifie un organisme aquicole vivant et se reproduisant en eau douce
  • petites particules circulaires et minces qui ornent la surface supérieure du corps
  • Arrêt du remplissage du grain de blé lors de sa phase de maturation à cause de trop grandes chaleurs (canicule). Cela a pour effet de diminuer le poids du grain et donc le rendement.
  • étude scientifique du comportement animal principalement en milieu naturel
  • niveler, lisser
  • les ailes dures qui recouvrent l’abdomen d'insectes comme les coléoptères
  • obstruction du lit d'un cours d'eau
  • période où le niveau d'eau d'un cours d'eau est le plus bas
  • accumulation excessive de nutriments au sein d'un écosystème aquatique.
  • le cumul des expositions à des facteurs environnementaux (c'est-à-dire non génétiques) que subit un organisme, de sa conception à sa fin de vie, en passant par le développement in utero, complétant l'effet du génome
  • épanchements de liquide organique
  • types différents d'écoulement présents dans un cours d'eau (rapides, plats, radiers, mouilles)
  • Cours d'eau se jetant directement dans la mer, quelle que soit son importance
  • Phénomène artificiel de morcellement de l'espace (définition de l'Insee)
  • période de reproduction des poissons
  • lieux aquatiques où se reproduisent les poissons et les amphibiens et par extension les mollusques et les crustacés - l'endroit où les femelles déposent leurs œufs
  • une zone de gagnage est un endroit utilisé par des animaux sauvages pour se nourrir
  • Qui concerne la répartition selon leur diamètre, des particules des roches, sables, et graviers.
  • Le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) sur le sol, regroupant les ministères de l’agriculture et de l’environnement, l’OFB, l’INRAE, l’IGN, le BRGM, l’ADEME et l’IRD a pour mission de compiler et traiter les informations sur les sols relative à leur inventaire, leur conservation, leur analyse et leur qualité.
  • qui possède les organes reproducteurs des deux sexes
  • mouvement, distribution et qualité de l'eau
  • L’hydromorphologie c’est l’étude de la morphologie des cours d'eau (nature du sol, débit, pente, granulométrie du fond, etc.) des cours d’eau, fleuves et rivières, et notamment l’évolution des profils en long et en travers et du tracé planimétrique. <br />L’hydromorphologie c’est aussi l’étude des caractéristiques physiques naturelles des rivières et de leurs annexes hydrauliques (les variations de profondeur, de courant, la structure et la politique d’entretien et d’aménagement de ces rivières et fleuves).
  • à propos d'un flux, qui se dirige vers un système avec lequel il va interagir
  • Espèce qui est liée très fortement à cet organisme ou ce milieu et qui peut difficilement vivre sans celui-ci
  • rayonnements électromagnétiques d’une longueur d’onde supérieure à celle de la lumière, ne leur permettant pas d’être visibles.
  • qui sont faites de bois ou qui ressemblent à du bois
  • qui mangent la lignine, principal composant du bois avec la cellulose et l'hémicellulose
  • feuilles mortes, aiguilles, branches, fruits, mousses que composent les premiers centimètres sur le sol
  • variations artificielles du niveau d'eau d'un plan d'eau, d'une voie navigable ou d'une retenue exploitée
  • le temps qu'il fait à un instant et à un endroit donnés
  • seuils, radiers de pont, passages busés, barrages, etc. qui sont de nature à altérer la migration des espèces aquatiques, ainsi que la diversité et la qualité des habitats naturels disponibles (définition de l'Insee)
  • relatifs aux marais
  • Un peuplement forestier se caractérise par un mode de renouvellement des arbres (régénération naturelle ou artificielle), par un régime (futaie, taillis, taillis sous futaie), par la structure (âge des arbres) et par la répartition des différentes essences d’arbres.
  • Étude de l'évolution des phénomènes cycliques de la vie des plantes (germination, floraison...) et des animaux (migration, hibernation...) en fonction des variations climatiques.
  • durée quotidienne de la lumière du jour
  • Processus par lequel les plantes fabriquent des sucres et de l'oxygène à partir de la lumière et du CO2
  • végétaux communément appelés roseaux, genre de plantes herbacées de la famille des Poaceae
  • Un protocole expérimental désigne l'ensemble des étapes et des règles à respecter pour mener une expérience scientifique.
  • Action qui consiste à remettre le cours d’eau dans une configuration plus naturelle, en recréant ses anciens méandres ou en créant un nouveau tracé avec des profils variés
  • Linéaire d'arbres en bordures de cours d'eau
  • Combinaison de la probabilité d’une inondation et des conséquences négatives potentielles pour la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique associées à une inondation.
  • Cours d’eau moyennement important, alimenté en eau par d’autres cours d’eau (affluents) et confluant avec un cours d’eau de plus grande importance
  • Petit cours d'eau peu profond, au débit modéré
  • processus selon lequel des particules de matières se déposent en couches
  • ensemble de particules en suspension dans l'eau, l'atmosphère ou la glace, qui a finit par se déposer sous l'effet de la pesanteur souvent en couches ou strates successives
  • groupes d'espèces
  • méthodes limitant le travail du sol
  • micro-formes en buttes ou en mottes plus ou moins arrondies, de 40 centimètres à plus d'un mètre de haut
  • Capacité d'une entreprise à générer de la richesse par son cycle de production
  • millième de millimètre

Tout au long du mois de février, les zones humides sont à l'honneur ! L'occasion de faire découvrir les connaissances et actions en leur faveur.
 
L'ARB vous propose une série d'articles au fil de l’eau "des actions en région" à la rencontre de ce que font les membres de l'Agence. Aujourd'hui, découvrez l'action d’une des associations départementales fédérées par la Fédération Régionale des Chasseurs du Centre-Val de Loire.

La Sologne des étangs est un écosystème diversifié offrant des milieux naturels intéressants pour la reproduction et l’alimentation d’une multitude d’espèces animales et végétales inféodées aux zones humides. Ce périmètre est reconnu d’intérêt biologique par l’Europe au travers de deux sites Natura 2000.

La Fédération des chasseurs du Loir-et-Cher (FDC 41), en partenariat avec l’animateur Natura 2000 du site*, souhaite développer la végétation aquatique herbacée favorable à un grand nombre d’espèces en Grande Sologne, plus particulièrement celles concernées par un Plan National d’Actions.

*Centre Régional de la Propriété Forestière (CRPF) d’Ile-de-France et du Centre-Val de Loire.

Une flore des étangs menacée

Depuis les années 1950, les activités du territoire ont fortement évolué avec une disparition progressive des activités rurales (élevage, agriculture, pisciculture…). La conséquence principale de cette évolution est un abandon de l’entretien des étangs qui ont peu à peu été colonisés par des végétations arborées (saules, aulnes, trembles…) au détriment des roselières (roseaux, massettes, iris…), des végétations de berges (gazons amphibies…), et des végétations aquatiques (algues d’eau douce (characées), nénuphars…). Cette diminution de la diversité d’habitats naturels sur les étangs a favorisé le déclin de plusieurs espèces patrimoniales dont le Fluteau nageant (Luronium natans) et le Butor étoilé (Botaurus steralis).

Restaurer pour favoriser des espèces en perdition

L’objectif du projet est de restaurer les écosystèmes d’étangs en réalisant des actions de coupes et d’arrachages des végétations arborées présentes sur les berges afin de favoriser le développement de végétations herbacées de zones humides. En restaurant ce type de cortèges végétaux (ensembles d’espèces ayant des caractéristiques écologiques et/ou biologiques communes), les deux espèces ciblées pourront trouver des conditions favorables à la réalisation de leur cycle biologique.

Les actions de restauration doivent être ciblées en priorité sur les étangs connus pour la présence de Butors et/ou de Fluteaux mais également sur des étangs où une potentielle réapparition des espèces est identifiée. Les deux espèces cibles sont alors favorisées, mais également l’ensemble de la biodiversité dépendant des étangs en Sologne.

Étang de Favalle sur la commune de Saint Viâtre… © S.Bourdais / FDC 41
Étang de Favalle sur la commune de Saint Viâtre… © S.Bourdais / FDC 41

Un projet mené sur de nombreux étangs

La fédération est intervenue sur 13 étangs au titre de la biodiversité, dans le cadre d’un appel à projet de l’agence de l’eau Loire Bretagne entre 2017 et 2019 et co-financé par les propriétaires des étangs.

La FDC 41 a déposé une nouvelle candidature en 2020 auprès de l’agence de l’eau Loire Bretagne. Un plus vaste programme de restauration en faveur du Fluteau nageant et du Butor étoilé est lancé pour les trois années à venir, en partenariat avec l’animateur Natura 2000 et le Centre régional de la propriété forestière.

Dès l’automne 2020, huit étangs ont fait l’objet de travaux. Un suivi botanique et faunistique permettra aux printemps suivants de mesurer les effets de ces aménagements. Le souhait est d’intervenir sur une trentaine d’étangs en complément des 13 réalisés précédemment.

Zoom sur

La FRC du Centre-Val de Loire en bref

 

La Fédération Régionale des Chasseurs du Centre-Val de Loire, membre de l’Agence régionale de la biodiversité, assure la représentation des fédérations départementales des chasseurs de la région. Elle mène, en concertation avec les fédérations départementales, des actions d’information et d’éducation au développement durable en matière de connaissance et de préservation de la faune sauvage et de ses habitats, ainsi qu’en matière de gestion de la biodiversité. Pour en savoir plus, consulter le site de la FRC du Centre-Val de Loire.

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Étang de Sologne ©Cécile Le Meunier

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