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  • [À l'heure de la biodiv' !] Parcours de l'eau 1/4 : Les solutions naturelles pour la gestion du pluvial
[À l'heure de la biodiv' !] Parcours de l'eau 1/4 : Les solutions naturelles pour la gestion du pluvial Entreprise à Boigny-sur-Bionne © ARB Centre-Val de Loire
Informations générales
Dates de l'événement
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Le 26 fév .25
11h00 - 12h00
  • Type d'événement
    Webinaire
  • Organisé par
    Organisé par
    Agence régionale de la biodiversité Centre-Val de Loire
  • Démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu’à ses conséquences. Pour les systèmes humains, il s’agit d’atténuer les effets préjudiciables et d’exploiter les effets bénéfiques. Pour les systèmes naturels, l’intervention humaine peut faciliter l’adaptation au climat attendu ainsi qu’à ses conséquences (GIEC).
  • suspension de particules dans un gaz
  • pouvoir réfléchissant d’une surface
  • basiques, le contraire d'acides
  • dépôts sédimentaires constitués de matériaux solides tels du sable, de la vase, de l'argile, des galets, du limon et des graviers, transportés par les eaux d’un cours d’eau, le plus souvent intermittent, sur une plaine inondable, un delta, une plage ou autre équivalent
  • coléoptères ravageurs des crucifères (colza, choux).
  • qui disséminent leurs grains de pollen grâce au vent
  • cavités profondes et irrégulières
  • désigne un sol cultivé en agriculture
  • période sévère de basses eaux
  • Intervention humaine visant à réduire les sources ou à renforcer les puits de gaz à effet de serre (GIEC).
  • ensemble des espèces d'oiseaux d'une région donnée
  • remblais de terres et de graviers le long d'un cours d'eau, qui permettent de former les méandres (virages)
  • En biologie, ensemble de la matière organique d'origine végétale, animale, bactérienne ou fongique.
  • processus d'innovation et ingénierie qui s'inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant
  • dont la coquille est formée de deux valves, reliées par une charnière, un ligament corné flexible et un ou deux muscles > par exemple chez les coques, moules, palourdes, pétoncles, huîtres, couteaux, coquilles Saint-Jacques...
  • sur des sols calcaires
  • matière naturelle qui compose la carapace des insectes (se prononce [ki.tin])
  • moyenne des conditions météorologiques sur une longue période (30 ans)
  • phénomène physique à l’origine d’échange de chaleur via un fluide
  • montées soudaines du niveau d'eau dans un cours d'eau
  • qualifie un organisme aquicole vivant et se reproduisant en eau douce
  • petites particules circulaires et minces qui ornent la surface supérieure du corps
  • Arrêt du remplissage du grain de blé lors de sa phase de maturation à cause de trop grandes chaleurs (canicule). Cela a pour effet de diminuer le poids du grain et donc le rendement.
  • étude scientifique du comportement animal principalement en milieu naturel
  • niveler, lisser
  • les ailes dures qui recouvrent l’abdomen d'insectes comme les coléoptères
  • obstruction du lit d'un cours d'eau
  • période où le niveau d'eau d'un cours d'eau est le plus bas
  • accumulation excessive de nutriments au sein d'un écosystème aquatique.
  • le cumul des expositions à des facteurs environnementaux (c'est-à-dire non génétiques) que subit un organisme, de sa conception à sa fin de vie, en passant par le développement in utero, complétant l'effet du génome
  • épanchements de liquide organique
  • types différents d'écoulement présents dans un cours d'eau (rapides, plats, radiers, mouilles)
  • action de couper et enlever les plantes aquatiques des rivières ou des étangs
  • Cours d'eau se jetant directement dans la mer, quelle que soit son importance
  • Phénomène artificiel de morcellement de l'espace (définition de l'Insee)
  • période de reproduction des poissons
  • lieux aquatiques où se reproduisent les poissons et les amphibiens et par extension les mollusques et les crustacés - l'endroit où les femelles déposent leurs œufs
  • une zone de gagnage est un endroit utilisé par des animaux sauvages pour se nourrir
  • Qui concerne la répartition selon leur diamètre, des particules des roches, sables, et graviers.
  • Le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) sur le sol, regroupant les ministères de l’agriculture et de l’environnement, l’OFB, l’INRAE, l’IGN, le BRGM, l’ADEME et l’IRD a pour mission de compiler et traiter les informations sur les sols relative à leur inventaire, leur conservation, leur analyse et leur qualité.
  • qui possède les organes reproducteurs des deux sexes
  • mouvement, distribution et qualité de l'eau
  • L’hydromorphologie c’est l’étude de la morphologie des cours d'eau (nature du sol, débit, pente, granulométrie du fond, etc.) des cours d’eau, fleuves et rivières, et notamment l’évolution des profils en long et en travers et du tracé planimétrique. <br />L’hydromorphologie c’est aussi l’étude des caractéristiques physiques naturelles des rivières et de leurs annexes hydrauliques (les variations de profondeur, de courant, la structure et la politique d’entretien et d’aménagement de ces rivières et fleuves).
  • à propos d'un flux, qui se dirige vers un système avec lequel il va interagir
  • Espèce qui est liée très fortement à cet organisme ou ce milieu et qui peut difficilement vivre sans celui-ci
  • rayonnements électromagnétiques d’une longueur d’onde supérieure à celle de la lumière, ne leur permettant pas d’être visibles.
  • qui sont faites de bois ou qui ressemblent à du bois
  • qui mangent la lignine, principal composant du bois avec la cellulose et l'hémicellulose
  • feuilles mortes, aiguilles, branches, fruits, mousses que composent les premiers centimètres sur le sol
  • variations artificielles du niveau d'eau d'un plan d'eau, d'une voie navigable ou d'une retenue exploitée
  • le temps qu'il fait à un instant et à un endroit donnés
  • Petite protubérance en forme de boule au niveau des racines des plantes, développée sous l'action d'une symbiose entre la plante et des bactéries fixatrices d'azote. Les racines des légumineuses (pois, fèves, trèfles) en sont garnies.
  • Petites protubérances en forme de boules au niveau des racines des plantes, développées sous l'action d'une symbiose entre la plante et des bactéries fixatrices d'azote. Les racines des légumineuses (pois, fèves, trèfles) en sont garnies.
  • seuils, radiers de pont, passages busés, barrages, etc. qui sont de nature à altérer la migration des espèces aquatiques, ainsi que la diversité et la qualité des habitats naturels disponibles (définition de l'Insee)
  • Plus vaste écozone du globe terrestre, elle regroupe l’Europe, l’Asie du nord, l’Afrique du nord et une petite partie du Moyen-Orient.
  • relatifs aux marais
  • Un peuplement forestier se caractérise par un mode de renouvellement des arbres (régénération naturelle ou artificielle), par un régime (futaie, taillis, taillis sous futaie), par la structure (âge des arbres) et par la répartition des différentes essences d’arbres.
  • Étude de l'évolution des phénomènes cycliques de la vie des plantes (germination, floraison...) et des animaux (migration, hibernation...) en fonction des variations climatiques.
  • durée quotidienne de la lumière du jour
  • Processus par lequel les plantes fabriquent des sucres et de l'oxygène à partir de la lumière et du CO2
  • végétaux communément appelés roseaux, genre de plantes herbacées de la famille des Poaceae
  • Un protocole expérimental désigne l'ensemble des étapes et des règles à respecter pour mener une expérience scientifique.
  • Action qui consiste à remettre le cours d’eau dans une configuration plus naturelle, en recréant ses anciens méandres ou en créant un nouveau tracé avec des profils variés
  • Linéaire d'arbres en bordures de cours d'eau
  • Combinaison de la probabilité d’une inondation et des conséquences négatives potentielles pour la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique associées à une inondation.
  • Cours d’eau moyennement important, alimenté en eau par d’autres cours d’eau (affluents) et confluant avec un cours d’eau de plus grande importance
  • Petit cours d'eau peu profond, au débit modéré
  • se dit d'un organisme qui réalise tout ou une partie de son cycle de vie dans le bois en décomposition, ou des produits de cette décomposition.
  • se dit d'organismes qui réalisent tout ou une partie de leur cycle de vie dans le bois en décomposition, ou des produits de cette décomposition.
  • processus selon lequel des particules de matières se déposent en couches
  • ensemble de particules en suspension dans l'eau, l'atmosphère ou la glace, qui a finit par se déposer sous l'effet de la pesanteur souvent en couches ou strates successives
  • groupes d'espèces
  • méthodes limitant le travail du sol
  • micro-formes en buttes ou en mottes plus ou moins arrondies, de 40 centimètres à plus d'un mètre de haut
  • trouble, mêlé de particules en suspension rendant la matière opaque
  • Capacité d'une entreprise à générer de la richesse par son cycle de production
  • millième de millimètre

L'eau dans nos territoires apporte son lot de défis pour assurer une quantité et une qualité nécessaire aux usages humains et aux besoins de nos écosystèmes. De plus, la nécessaire adaptation aux changements climatiques nous encourage à repenser nos actions tout au long de son parcours et à imaginer des solutions pour prévenir les sécheresses, les risques de coulées de boues ou d'inondations. 

Heureusement, la nature nous inspire un grand nombre de solutions réalistes, multifonctionnelles, adaptées aux enjeux de nos sociétés.

4 webinaires pour agir tout au long du parcours de l'eau !

Chaque mois un webinaire d'une heure :

  1. Parcours de l'eau 1/4 : Les solutions naturelles pour la gestion du pluvial 26 février 2025
  2. Parcours de l'eau 2/4 : Contrer le ruissellement en milieu rural 25 mars 2025
  3. Parcours de l'eau 3/4 : Saisir les opportunités offertes par les zones humides Fin avril 2025
  4. Parcours de l'eau 4/4 : Approche régionale des leviers et exemples de Solutions fondées sur la nature liées à l'eau Fin juin 2025

Tous les replays des webinaires seront accessibles sur les pages du portail, avec un résumé des échanges et des ressources en lien avec la thématique. 

Au programme

Pour débuter le parcours d'une goutte d'eau, ce premier webinaire a eu pour objectif de montrer comment s'inspirer de la nature pour améliorer la collecte, le stockage et l'infiltration de l'eau en milieu urbain et artificiel

Nous avons vu, grâce à des exemples, que la mise en place d'actions cohérentes permet de répondre aux enjeux de la gestion de l'eau pluviale des collectivités, et cela de l’échelle de la parcelle à l'échelle du territoire.

Quand ?

Mercredi 26 février de 11h à 12h

Pour qui ?

Collectivités / secteur public

Acteurs de l'aménagement

Entreprises

Comment ?

En ligne via Teams

Intervenants

  • Pascale Larmande (Écologue, ARB Centre-Val de Loire)
  • Mylène Moreau (Animatrice territoriale milieux aquatiques, ARB Centre-Val de Loire)
  • Christophe Picard (DST de la ville de Boigny-sur-Bionne)

Animation : Alan Méheust (Animateur territorial, ARB Centre-Val de Loire)

Retour sur ce webinaire

Vous trouverez ici les ressources de ce premier webinaire sur le parcours de l'eau : le replay mais aussi les informations complémentaires à retenir, qui répondent aux questions posées par les participant·es. 

Pour aller plus loin sur la végétalisation, la rubrique "Vous aimerez aussi" vous propose plus de ressources sur les pages du Portail de la biodiversité !

Les petits plus à retenir

Une démarche d'imbrication territoriale

L'efficacité des solutions naturelles pour la gestion des eaux pluviales réside dans leur mise en œuvre à différentes échelles, depuis la parcelle jusqu’au territoire. 

  • À l’échelle de la parcelle, des techniques comme les toitures végétalisées, la déconnexion des gouttières et la végétalisation des surfaces permettent de capter et d’infiltrer l’eau sur place, réduisant ainsi le ruissellement localisé. 
  • Lorsqu'elles sont appliquées à l’échelle du quartier, ces solutions démultiplient leurs effets. Elles sont à associer à une gestion collective des ruissellements résiduels, par exemple grâce aux arbres de pluie, aux haies, aux solutions de voirie réservoir ou à des espaces de stockage et d'infiltration végétalisés. 
  • Enfin, à l’échelle du territoire, la mise en cohérence de ces pratiques grâce aux démarches de planification permet de réguler le petit cycle de l'eau, d'atténuer les risques d’inondation et d’améliorer la résilience des villes face aux risques liés aux changements climatiques.

Cette imbrication des solutions permet de créer des écosystèmes urbains durables et résilients, qui bénéficient à la fois aux individus, aux quartiers et aux territoires dans leur ensemble. Elle nécessite cependant une approche transversale, impliquant les différents services des collectivités. Pour que cette coordination soit efficace, les services en charge de l’urbanisme, de l’environnement, de l’assainissement ou encore des espaces verts doivent travailler de concert pour définir des solutions cohérentes et adaptées à chaque niveau.

Des solutions pour s'adapter aux territoires

À travers les exemples de la ville de Boigny-sur-Bionne, il apparaît clairement que chaque situation peut trouver une réponse adaptée grâce à la diversité des solutions naturelles. 

  • Lorsque les sols sont argileux et peu infiltrants, il est possible de stocker temporairement l’eau dans une structure réservoir sous la surface, le temps qu’elle s’infiltre lentement. 
  • En présence de fortes contraintes d’usage, comme sur un parking très fréquenté, on peut combiner des revêtements robustes avec une gestion fine des pentes pour diriger l’eau vers des zones perméables et végétalisées, plus adaptées à l’infiltration. 

Les nombreuses techniques de gestion naturelle des eaux pluviales peuvent se combiner pour créer des dispositifs sur-mesure qui tiennent compte des caractéristiques du sol, des usages, des conditions climatiques et des attentes paysagères.

Des solutions qui répondent à plusieurs enjeux

Les solutions naturelles pour la gestion des eaux pluviales offrent une multitude de bénéfices

  • Elles permettent de réduire les risques naturels tels que les inondations ou les sécheresse en favorisant l'infiltration de l'eau et la gestion des excès. 
  • Elles créent également des îlots de fraîcheur en ville, atténuant ainsi les effets des vagues de chaleur. 
  • En plus de ces avantages environnementaux, elles contribuent à un cadre de vie plus sain, en favorisant un urbanisme respectueux de l’environnement et de la santé. 
  • Souvent moins coûteuses que les infrastructures classiques, ces solutions nécessitent également moins d'entretien, offrant ainsi des avantages économiques à long terme.
Les types de solutions et les ressources pour se lancer

Renaturation et végétalisation
Techniques de renaturation des sols et de végétalisation pour retrouver un couvert naturel des surfaces, qui captent et infiltrent l'eau sur place, réduisant le ruissellement localisé et favorisant la biodiversité en ville. Voir notre cycle thématique sur la végétalisation et la synthèse des connaissances et techniques de renaturation urbaine du projet REGREEN.

Revêtements perméables
Utilisation de matériaux perméables pour les revêtements de sols (pavés, béton poreux) permettant à l'eau de s'infiltrer directement, réduisant ainsi les zones de ruissellement et contribuant à la régulation thermique. Voir le guide édité par Plante&Cité.

Haies et végétation linéaire
Plantations installées le long des voiries ou infrastructures pour ralentir l’écoulement des eaux, favoriser l'infiltration et limiter l’érosion, tout en apportant des bénéfices environnementaux décuplés par des variétés locales !

Systèmes de drainage écologique
Infrastructures naturelles, comme les noues, collectant et dirigeant l'eau vers des zones d'infiltration, limitant le ruissellement et améliorant la qualité de l'eau.

Arbres et jardins de pluie
Arbres et espaces paysagers, spécifiquement plantés et aménagés pour capter les eaux pluviales, souvent associés à des fosses de stockage, créant alors des îlots de fraîcheur en ville. Voir le livret "Arbres de pluie" de la métropole du grand Lyon.

Solutions techniques d'infiltration et de voirie réservoir
Réaménagement d'espaces publics (routes, parkings, places) pour stocker et infiltrer les eaux pluviales, contribuant à la gestion du ruissellement et la fonctionnalité de ces espaces. Voir la boite à outils d'ADOPTA.

Espaces de stockage et d'infiltration végétalisés / Bassins de rétention naturels
Zones d'expansions et bassins de rétention qui stockent temporairement l’excès d’eau de pluie, permettant une infiltration progressive et réduisant les risques d’inondation. Ces espaces peuvent se transformer en écosystèmes riches, véritables îlots de biodiversité en milieux urbains.

Réservoirs souterrains
Installation de réservoirs souterrains pour capter les eaux pluviales et les réutiliser par exemple pour l'arrosage, contribuant à réduire la consommation d'eau potable et les effets de la sécheresse.

Planification à grande échelle du territoire
Coordination de ces solutions à l’échelle du territoire, pour réguler le "petit cycle de l'eau", prévenir les inondations et renforcer la résilience aux changements climatiques. Se renseigner sur le zonage pluvial.

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