Protéger des espaces naturels riches en biodiversité, tout en rendant ces trésors vivants accessibles au public, c’est le défi que portent les Espaces Naturels Sensibles, développés par les Conseils Départementaux.
De haute valeur écologique et paysagère, les Espaces Naturels Sensibles (ENS) abritent le plus souvent une faune et une flore protégées, pour lesquelles des collectivités et des associations se mobilisent.
Ces sites, outils de protection foncière de milieux fragiles ou menacés, font l’objet d’une attention particulière : documents de gestion, travaux de restauration, suivis floristiques et faunistiques, projets de valorisation de ces espaces et d’éducation à la nature et à la transition écologique, sont autant d’actions portées par les Départements en partenariat avec des acteurs locaux (collectivités, associations, …).
Par ailleurs, les Départements y expérimentent des méthodes de gestion écologique comme l’éco pâturage, qui peuvent dans certains cas essaimer sur d’autres espaces publics.
Certains de ces sites appartiennent à des communes : dans ce cas, l’action des Départements se caractérise par un soutien financier, grâce à l’octroi de subventions et par un appui technique pour réaliser les investissements nécessaires à l’acquisition, la restauration et l’entretien ainsi que pour l’aménagement de ces sites naturels pour permettre au public de les découvrir.
Les ENS sont des sites où la biodiversité est préservée et dont au moins une partie est accessible au public, afin de faire découvrir les richesses naturelles des territoires.
Aménagés de façon à accueillir du public tout en respectant la biodiversité, les ENS sont animés tout au long de l’année. Un programme de sorties nature et d’ateliers permet aux grands comme aux petits de partir à la découverte de ces écosystèmes fragiles.
La sensibilisation du public y est centrale : celui-ci pourra s’immerger dans la nature à l’écoute des chants d’oiseaux et de grenouilles, approfondir ses connaissances en botanique, s’initier à la photo de nature, ou encore partir à la chasse aux indices dans des parcours à énigmes…
ENS
de surface
Le Marais de Contres est reconnu comme étant le plus grand marais de Centre-Val de Loire.
Une grande partie des terrains concernés est régulièrement humide en hiver et au printemps, ce qui favorise la présence d’un milieu riche au niveau écologique.
Ainsi, différents inventaires naturalistes ont permis de recenser :
- 19 espèces floristiques remarquables, en danger d’extinction, comme l’Orchis des marais, l’Orchis incarnat ou encore le Choin noirâtre,
- 25 espèces de faune patrimoniale, également en danger de disparition, telles que le Criquet palustre et la Cordulie à taches jaunes (libellule).
Ce site est sans conteste le plus vaste des espaces naturels sensibles du Cher et un des plus importants de la région. Il comprend 551 parcelles communales qui représentent une surface de 615 hectares répartis entre trois communes : Dun-sur-Auron, Contres et Saint-Germain-des-Bois.
Deux structures assurent la gestion du site : le Conservatoire d’espaces naturels Centre-Val de Loire, spécialisé dans la gestion de milieux naturels et le Syndicat mixte d’aménagement des bassins de l’Auron, l’Airain et leurs affluents (SIAB3A), expert dans le domaine aquatique et hydrologique.
Situé juste en aval du marais, les Chaumes de la Périsse constituent le dernier causse du Berry, où vivent une faune et une flore typiques des pelouses sèches sur une superficie de 350 hectares.
Avec près de 2 000 espèces inventoriées, c’est un site exceptionnel au niveau régional. Parmi les 171 espèces patrimoniales présentes, on dénombre notamment 75 plantes dont les rarissimes Véronique en épis, Hysope et Anthyllide des montagnes. Le cortège d’insectes est tout aussi remarquable avec une quinzaine d’espèces patrimoniales de papillons de jour comme l’Hespérie de l’Alchémille.
Cela a été rendu possible grâce à l’implication des propriétaires qui pratiquent sur le site un pâturage extensif avec plusieurs centaines de moutons depuis près de 250 ans ! Ils sont accompagnés par le Conservatoire d’espaces naturels Centre – Val de Loire pour mener une gestion durable de cet ENS.
L’Eure-et-Loir compte 4 sites ENS sur lesquels le Conservatoire d'espaces naturels propose des animations, des chantiers d’automne et monte des projets pédagogiques avec les écoles communales notamment dans le cadre du « plan mares 28 » et de son partenariat avec le Conseil départemental.
Le site de Mézières Écluzelles et sa maison des espaces naturels vous accueille et propose un calendrier d’évènements diversifiés (nature, art, culture, sport, ludique, créatif, contes…)
La Vallée de l’Aigre est une vallée peu encaissée qui compose un écrin de verdure au milieu de la Beauce. L’espace naturel sensible d’une surface de 200 ha abrite principalement des boisements humides comme des aulnaies ou saulaies marécageuses et des prairies humides. Les touradons de Carex, typiques en Eure-et-Loir de cette vallée et de la vallée de la Conie, associés aux habitats humides, transportent le visiteur dans une ambiance particulière.
Depuis 2021, les moutons d’Ouessant du Cheptel eurélien y contribuent à la régulation de la Balsamine de l’Himalaya.
Cette espèce exotique envahissante possède des graines pouvant être expulsées à 7 mètres de distance. Leur pouvoir de germination subsiste environ 6 ans. Excellente compétitrice vis-à-vis des espèces indigènes en place, elle peut déstabiliser les berges et les talus.
Malgré un faible chargement (2 béliers pendant 13 semaines/an), les résultats sont très concluants. Cette expérimentation est menée en partenariat avec le Conservatoire d'espaces naturels du Centre-Val de Loire.
Un retour d’expérience sera réalisé en étroite collaboration avec le Groupe de travail plantes invasives puisqu’aucune expérience de ce type (régulation de l’espèce par ovin) n’a encore été menée au niveau national.
Plus d’information sur la démarche du Cheptel eurélien qui intègre la politique ENS du CD28.
ENS
de surface
Propriété du Conseil départemental d’Indre-et-Loire depuis 1991, l’étang du Louroux est situé à 30 km au sud de tours, en contexte agricole. Il abrite une mosaïque d’habitats naturels qui accueillent une faune riche et diversifiée tout au long de l’année. L’étang du Louroux est écologiquement intéressant par sa taille (le deuxième plan d’eau en superficie du département) avec une superficie de 110 ha dont 56 ha en eaux libres. Il constitue également une halte migratoire et un site d’hivernage important pour les oiseaux. L’étang fait aussi l’objet d’une gestion piscicole avec une vidange tous les 3 ans.
ENS (dont 36 ouverts au public)
de surface
ENS
de surface
ENS de Meung sur Loire © CD45
Acteur
La qualité des espaces naturels et des paysages du Cher sont un atout pour le développement et l'attractivité du territoire.
Acteur
Conseil général du Loiret
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Le projet Couverture du Livre rouge Contexte Dans le début des années 2000, la préservation de la biodiversité devenant de plus en plus importante dans le cadre des politiques de gestion des territoires et au sein des directives européennes et...
Acteur
Conseil général du Loir-et-Cher
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Le Val de Loire, la Brenne, la Sologne, le Perche, ou encore la Beauce et le Gâtinais sont autant de paysages variés aux richesses insoupçonnées. Ces territoires accueillent des milieux particuliers où cohabite une multitude d’espèces ordinaires ou...
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L’Eure-et-Loir se définit par une diversité des paysages et des milieux. La ruralité et les caractéristiques d’aménagement du territoire eurélien constituent des défis/enjeux pour le Département, en matière de préservation de l’environnement, de la...
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Acteur
Conseil général de l'Indre-et-Loire
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Les plans nationaux d'action (PNA), qui peuvent faire l'objet de déclinaisons régionales ( PRA), visent à assurer la conservation ou le rétablissement dans un état de conservation favorable d’espèces de faune et de flore sauvages menacées. Ils ont...
Acteur
Conseil général de l'Indre