Petite faune, oiseaux, insectes, fleurs sauvages, grimpantes, arbres... le jardin, petit ou grand, peut héberger une biodiversité riche et souvent menacée. Les leviers sont variés pour en faire un lieu accueillant pour la nature et les humains : gestion de l'eau, choix des plantes, installation du gîte et du couvert pour la faune... Mode d'emploi !
Bienfaits pour la santé humaine, adaptation aux changements climatiques, participation à la préservation de la nature... Dès lors qu'on accueille la biodiversité sauvage chez soi, les intérêts sont multiples et les leviers puissants.
Dans cette riche idée d'action à la portée de toutes et tous, nous vous orientons vers de nombreuses ressources en abordant :
Observer les fleurs pousser, les insectes vrombir et les lézards ramper... il y a de quoi s'émerveiller dans le jardin ! S'asesoir dans les herbes et admirer tout ce monde vivant sous ses fenêtres, c'est le premier pas pour agir pour la biodiversité au jardin. C'est en substance ce que propose le "jardin punk" avec une pratique hors normes. Laissez-vous tenter par ses principes de laisser faire, observer, dessiner seulement des passages et implanter ce que l'on a, moins arroser... Apprendre à désapprendre !
Si vous cherchez plutôt à connaitre les bonnes pratiques pour jardiner au naturel, les associations naturalistes de la région ont beaucoup de conseils pour vous ! Pailler, favoriser l'accueil des auxiliaires, composter, récupérer l'eau de pluie... Il y a de quoi faire toute l'année pour un jardin vivant et accueillant !
Laisser faire est favorable à la biodiversité : laisser pousser, laisser des tas, laisser le bois mourir sur place... et observer ! Le principe du jardin punk expliqué par le paysagiste Eric Lenoir, l'association États sauvages et dans la même idée, l'association Arthropologia dont le premier conseil est "Surtout, ne rien faire !"
En Centre-Val de LoireEn Centre-Val de Loire, les jardins sont une institution ! Les associations naturalistes accompagnent les jardiniers amateurs vers les bonnes pratiques pour un jardin au naturel : → "Je jardine au naturel" de la SEPANT → Le calendrier perpétuel des bons gestes au jardin, mois par mois de Loiret Nature Environnement |
Au nationalD'autres acteurs nationaux ont constitué de véritables boites à outils du jardin au naturel : → "Les bonnes pratiques de jardinage" des jardins de Noé → "Les bons gestes" de l'Office français de la biodiversité → "Les conseils biodiversité" de la Ligue de Protection des Oiseaux |
Une bonne idée pour accueillir la biodiversité au jardin ? Laisser faire les dynamiques naturelles, et observer !
Brûler les déchets à l'air libre, qu'ils soient issus des particuliers, des secteurs agricoles ou du bâtiment, c'est interdit et illégal pour de bonnes raisons ! Pollutions du sol, de l'air, de l'eau, les effets sur la santé humaine et l'environnement sont nombreux.
→ Tout savoir - et comment trouver d'autres solutions - dans ce livret de Loiret Nature Environnement.
Sur la faune (insectes pollinisateurs, oiseaux insectivores, mammifères..) comme sur notre santé humaine, les effets des produits phytopharmaceutiques sont avérés et dramatiques. Conçus pour pour détruire les organismes vivants, ils provoquent de lourds dégâts sur l'ensemble de la biodiversité et sur le long terme.
Depuis le 1er janvier 2019, les particuliers ne peuvent plus acheter, stocker ou utiliser de produits phytopharmaceutiques de synthèse pour traiter ou désherber leur jardin.
Tous les produits "naturels" ou "bio" ne sont pas inoffensifs : vinaigre, sel, insecticides biologiques, etc., peuvent avoir un impact sur le milieu naturel. D'où l'importance de bien se renseigner avant d'utiliser un produit, même "fait maison", et de respecter les doses prescrites.
Vigneron·ne·s et jardinier·ère·s utilisent depuis longtemps la bouillie bordelaise contre le mildiou, une maladie qui fragilise par exemple raisins et tomates. Les jardins de Noé font le point sur ce produit : origine, composition, dangers, doses et alternatives.
Des aménagements simples permettent d'adoucir l'existence des petites bêtes à plumes, à poils et à écailles qui peuplent nos jardins. Voici quelques ressources pour y voir plus clair et passer à l'action.
HérissonQuel émerveillement de découvrir une petite boule piquante qui sort son museau ! Mais la vie n'est pas rose pour le hérisson : entre grillages, piscines, débroussailleuses et pesticides, cet auxiliaire des jardins a un parcours semé d'embûches. → Accueillir le hérisson (LPO) |
OiseauxLes populations d'oiseaux déclinent de manière très inquiétante. Voici quelques conseils pour leur donner un coup de pouce en hiver sans faire de faux pas, et protéger leurs sites de reproduction. Le saviez-vous ? Détruire ou déplacer les nids d'oiseaux sur le bâti est interdit. C'est aussi valable pour les nids inoccupés : certaines espèces menacées et protégées (rapaces, hirondelles, martinets, moineaux...) réutilisent leur nid d'une année sur l'autre. Un déplacement est possible uniquement sur autorisation de la DREAL. → Quand nourrir les oiseaux ? (LPO) → Nourrissage et maladies des oiseaux (LPO) → Du 15 mars au 31 août, les oiseaux font leur nid : halte aux élagages et tailles de haies (LPO) |
LézardsQue serait un jardin sans lézards des murailles ? Du soleil, de la chaleur, un muret de pierre... Voilà de quoi rendre heureux ce petit reptile. → Créer une nurserie à lézards (Salamandre) |
AmphibiensLes amphibiens sont menacés par la destruction des habitats humides. Pourquoi ne pas créer une petite mare pour restaurer les continuités écologiques et offrir un lieu de vie aux grenouilles et aux tritons ? → Créer une mare : guide de la SNPN → Participer à l'opération Objectif Mares (recensement des mares) |
Chauves-sourisLongtemps mal-aimées, les chauves-souris sont aujourd'hui menacées d'extinction, malgré leur statut d'espèces protégées. Voici une ressource pour connaître et accueillir ces mammifères inoffensifs et très utiles au jardin. → Les chauves-souris : connaître et cohabiter (Jardins de Noé) |
Nichoirs pour espèces diversesVous souhaitez mettre en place des nichoirs ? Les conseils de la LPO pourront vous guider, pour diverses espèces. → Mettre en place des nichoirs et abris pour différentes espèces d'animaux (LPO) |
Faune et caniculeLes périodes de canicule sont éprouvantes pour les humains...mais aussi pour la faune. Voici quelques gestes simples à mettre en place : points d'eau, création d'îlots de fraicheur... |
Cavités dangereusesOmniprésents dans nos environnements, les cavités pièges (creux ou trous > 5 cm de diamètre, aux parois verticales et lisses) constituent un danger mortel pour de nombreuses espèces d'oiseaux, mammifères, reptiles et amphibiens. C'est aussi le cas des piscines. → Repérer et neutraliser les cavités dangereuses pour la faune (LPO) |
Éclairage nocturneL'éclairage nocturne public et privé perturbe fortement le cycle biologique des animaux. Pour un jardin plus accueillant, il est donc préconisé d'éteindre ses lumières extérieures la nuit. Vous pouvez également faire passer le message auprès de votre commune. → Agir contre la pollution lumineuse au jardin (Jardins de Noé) → Pour communiquer auprès des collectivités (Arthropologia) |
Les animaux dits "nuisibles", nommés ESOD (Espèces Susceptibles d’Occasionner les Dégâts) dans la réglementation, créent du fil à retorde à leurs voisins humains... mais sont aussi souvent de grands incompris !
Parmi ces espèces, certaines sont exotiques envahissantes, comme le Ragondin. D'autres font partie de la faune locale, comme le Renard roux qui pourra être tenté de visiter votre poulailler, ou bien la Fouine, ravie de s'installer dans votre grenier.
Et si on apprenait à cohabiter avec ces espèces qui jouent un rôle dans les équilibres naturels ?
→ Cohabiter avec les espèces "nuisibles" : fiches espèces de la LPO
Votre jardin est riche en habitats pour la faune.... mais fréquenté par un chat ? Il risque de constituer un piège : la faune est attirée, puis rapidement capturée. D'où l'importance de stériliser nos petits compagnons pour limiter la démographie et l'errance des chats !
La LPO propose par ailleurs quelques idées pour réduire l'impact de nos félins. → Limiter la prédation du chat domestique
Les pollinisateurs permettent la reproduction des végétaux sauvages et cultivés, en transportant leur pollen. Qui dit pollinisateurs, dit bien sûr abeilles domestiques ! Mais en réalité, il existe en France près de 1000 espèces d'abeilles sauvages et une multitude d'autres insectes qui assurent la pollinisation. Pour se nourrir, ces espèces dépendent du nectar et du pollen des fleurs. Certains insectes, comme la Collète du lierre, ont même besoin d'une plante bien particulière pour survivre !
À cause des insecticides et de la destruction des habitats naturels, les populations de pollinisateurs s'effondrent depuis plusieurs décennies. Pour "sauver les abeilles", certains installent des ruches... Or, les abeilles domestiques concurrencent les pollinisateurs sauvages. Installer des ruches pour favoriser les pollinisateurs, c'est comme élever des poules pour protéger les oiseaux !
L'association Arthropologia et l'OFB ont créé le programme Pollin'actions pour venir en aide aux pollinisateurs. Ces actions profiteront aussi aux autres insectes et invertébrés du jardin, tout aussi indispensables dans l'écosystème !
→ Offrir des ressources alimentaires aux pollinisateurs : planter une haie d'espèces locales, faire pousser une prairie d'espèces indigènes...
→ Favoriser la nidification et les abris pour les pollinisateurs : créer des habitats (mare, pierrier, bois mort, tiges creuses...)...
→ Autres mesures pour accueillir les pollinisateurs : faucher plutôt que tondre, lutter contre la pollution lumineuse...
Espèce exotique envahissante, le frelon asiatique a un impact sur les populations d'insectes locales. Pour lutter, certains jardiniers mettent en place des pièges. Attention ! Peu sélectifs, ces pièges nuisent aux autres espèces.
Très en vogue, les hôtels à insectes ont pourtant beaucoup d'inconvénients :
En conclusion, mieux vaut créer de petits nichoirs dispersés et des habitats diversifiés, riches en ressources florales indigènes. → 1 min pour en savoir plus (Arthropologia)
Historiquement, le "beau jardin" évoque une nature maîtrisée... mais aussi pauvre en vie. Souvent bannis des jardins, les végétaux sauvages sont en effet à la base des écosystèmes, prodiguant nourriture et habitats à la faune.
Dans un contexte d'effondrement de la biodiversité, les jardins ont un rôle à jouer dans la préservation des espèces végétales et animales : et si aujourd'hui, un "beau jardin", c'était aussi un lieu d'expression de la flore sauvage ?
Voici quelques ressources pour lui donner la part belle, tout en conservant un jardin où l'on se sent bien : privilégier les plantes d'origine locale, découper le jardin en différentes zones, adapter ses pratiques de tonte, mettre en place des haies champêtres, éviter les espèces exotiques envahissantes...
Lors du choix des végétaux à planter, donnons plus de place aux plantes locales, c'est-à-dire aux plantes sauvages génétiquement originaires de notre région :
Au contraire, les espèces horticoles, sélectionnées sur des critères esthétiques, sont souvent de faible intérêt écologique. C'est le cas des fleurs à rangées de pétales multiples, qui attirent les insectes mais produisent peu ou pas de nourriture, les épuisant inutilement.
Attention, planter local n'est pas acheter local : l'origine des plants compte ! Introduire un plant qui vient de loin, d'une espèce pourtant "de chez nous", peut avoir un impact négatif sur le milieu naturel. Le plant doit être issu de végétaux sauvages de la région :
→ Végétal local, la marque de l'OFB qui garantit l'origine locale des plants : trouvez des producteurs de plants et semences locales pour notre région
→ Collecter soi-même des graines et boutures de plantes locales, dans le respect des milieux (Arthropologia)
→ Guide Planter local en Centre-Val de Loire : une sélection d'arbres à d'arbustes à planter par région naturelle (Observatoire régional de la biodiversité)
Et souvent, il n'est pas nécessaire de planter... si on les laisse faire, les espèces sauvages locales s'installent toutes seules, dans le milieu qui leur convient !
Les haies champêtres sont des milieux extrêmement intéressants. Richesse visuelle, nourriture et refuge pour des animaux de toutes sortes, tenue dans le temps... elles ont tout pour battre à plate couture les haies monotones de thuya et de laurier cerise !
Voici une sélection de guides pour choisir des essences locales et composer une haie champêtre :
→ Guide Planter local en Centre-Val de Loire (ARB Centre-Val de Loire)
→ Essences et propositions de "haies types" en Centre-Val de Loire (CPIE Centre-Val de Loire)
→ Guide "De la haie de thuyas à la haie champêtre" (Haies vives d'Alsace, FNE)
→ Guide "Composer des haies favorables aux pollinisateurs sauvages - zone Bassin parisien Sud" (Pollinis)
→ Guide "La haie apicole" (Haies vives d'Alsace, Fédération des syndicats des apiculteurs du Bas-Rhin)
→ Mise en place de haies spontanées (Arthropologia)
La taille des haies et l'élagage sont déconseillés entre le 15 mars et le 31 août, période de nidification des oiseaux. Plus d'informations réglementaires sur le site du Service public, Plantation.
En région, des associations ou des collectivités peuvent vous accompagner ou vous fournir des ressources pour votre projet. C'est par exemple le cas du PETR Centre-Cher et de l'association Plantons par Nature (Loiret).
Et pour s'assurer de l'origine locale des plants achetés, rendez-vous sur le site de Végétal local, région Bassin parisien Sud ! Vous pouvez aussi collecter vous-même vos graines en milieu naturel, en respectant la ressource.
Accueillir la flore sauvage au jardin peut faire peur : ces espèces nous sont inconnues, viennent perturber nos repères esthétiques... Mais laisser de la place à la flore spontanée ne rime pas forcément avec un jardin intégralement ensauvagé !
Le principe de gestion différenciée peut nous aider à concevoir un beau jardin, où tout le monde cohabite et où l'on se sent bien. On découpe ainsi l'espace en plusieurs zones, gérées différemment. Par exemple :
Un avantage de la gestion différenciée est qu'on y gagne en temps d'entretien !
→ Pourquoi laisser un coin de jardin au naturel ? (Jardins de Noé)
→ Adopter la gestion différenciée (Jardins de Noé)
Pour la flore comme pour la faune, il est très bénéfique de laisser certains coins du jardin évoluer en prairie fleurie, en réduisant la fréquence des coupes.
Si la végétation ne se diversifie pas spontanément en "laissant faire" pendant quelques années, il est possible de semer. Les graines peuvent être collectées dans le milieu naturel ou achetées. Attention, alors, à leur provenance ! Bien souvent, les mélanges "prairies fleuries" sont à proscrire : ils contiennent des espèces non locales et modifiées pour leurs qualités esthétiques... mais de faible intérêt pour la faune.
Pour mettre en place et entretenir une prairie naturelle, consultez les guides suivants :
→ Entretenir une prairie fleurie : techniques de coupe, fréquence et échelonnement (Jardins de Noé)
→ Faire pousser des zones de prairies (Arthropologia)
→ Se fournir en plantes sauvages et locales (Arthropologia)
→ Pourquoi laisser de côté sa tondeuse (Arthropologia)
Les espèces exotiques envahissantes, ou espèces invasives, sont l'une des cinq causes majeures de l'érosion de la biodiversité. Parmi les plantes incriminées, beaucoup ont été initialement introduites dans les parcs et jardins... puis s'en sont échappées, et occasionnent aujourd'hui des dégâts majeurs sur les milieux naturels et en matière de santé publique.
Dans la région Centre-Val de Loire, 42 végétaux sont problématiques à ce jour. C'est par exemple le cas de l'Ailanthe, l'Herbe de la Pampa, la Berce du Caucase ou la Vigne Vierge.
L'Observatoire régional de la biodiversité a créé une plaquette pour reconnaître ces espèces et avoir des clés d'action - la première étant, bien sûr, de ne pas les planter.
→ Plaquette - les plantes exotiques envahissantes en Centre-Val de Loire
→ Pour en savoir plus : page du Portail sur les espèces exotiques envahissantes
Prudence, donc, lorsqu'on introduit une nouvelle espèce exotique au jardin ! Elle pourrait rejoindre l'infortuné peloton des invasives...
Au jardin, il peut être intéressant de créer une "trogne", c'est-à-dire de tailler un arbre en têtard, toujours à la même hauteur.
La trogne est un habitat riche qui peut accueillir des centaines d'espèces animales et végétales. Elle constitue aussi une bonne source de bois pour faire des piquets, par exemple.
Attention, pour obtenir une trogne fonctionnelle, l'arbre doit être taillé ainsi depuis son plus jeune âge.
→ "Guide du petit trogneur" (2e colloque européen sur les trognes)
Le potager n'est pas en reste lorsqu'il s'agit de préserver la biodiversité du jardin. Paillage, biodiversité alliée des cultures, permaculture, choix des variétés... les enjeux sont présents aussi dans la culture des légumes et des fruits. La recherche d'une meilleure autonomie alimentaire et même de plaisir est compatible avec la recherche d'un équilibre naturel au jardin.
Le Centre-Val de Loire est très riche en patrimoine légumier et fruitier !
L'Union pour les Ressources Génétiques du Centre-Val de Loire (URGC) répertorie les variétés locales, qui méritent qu'on s'y intéresse car beaucoup, malgré leur bonne résistance et goût ancestral, sont menacées de disparition.
→ découvrez les légumes, trésors vivants du Centre-Val de Loire
→ découvrez les fruits, trésors vivants du Centre-Val de Loire
Coccinelles, syrphes, chrysopes... Rapaces, mésanges... Hérissons, chauves-souris... Tous ont au menu des potentiels dévoreurs de potager.
Insectes pollinisateurs et décomposeurs... vont participer à l'équilibre de ce micro-écosystème qu'est un potager.
Retrouvez ces alliés du jardinier et comment les attirer dans la brochure de Loiret Nature Environnement.
Par ailleurs, certains animaux sont vite considérés comme néfastes pour les cultures d'un potager. La LPO nous rappelle, au contraire, les précieux services qu'ils nous rendent et comment :
Le climat change et nous y sommes déjà tous confrontés dans notre vie quotidienne. Canicules, épisodes venteux, gelées tardives, épisodes de sécheresse prolongés… sont de plus en plus prononcés et répétés. Nous pouvons individuellement faire évoluer nos pratiques et notre cadre de vie pour mieux nous adapter à ces changements et bien sûr contribuer à les limiter. Au jardin, la gestion de l'eau fait partie des enjeux cruciaux.
Afin de vous aider à diagnostiquer et optimiser la gestion et l’aménagement des espaces aux abords de vos habitations (cours, jardins…), le CPIE Touraine-Val de Loire a construit un outil d’autodiagnostic, le livret CLIMATO. Celui-ci vous aidera à envisager un ensemble de solutions simples, pour un meilleur usage du végétal, une meilleure gestion de l’eau et la modification des aménagements des abords de votre habitation.
Premier objectif, récupérer suffisamment d'eau de pluie pour éviter de consommer de l'eau potable pour arroser les plantations. Les jardineries peuvent vous accompagner pour choisir et installer un récupérateur d'eau. D'autres astuces variées vous permettent d'économiser l'eau au jardin : pailler le sol, arroser tôt le matin ou tard le soir, protéger le jardin du vent, optimiser ses périodes de plantation...
Par ailleurs, le sol a toujours été capable d’absorber l’eau. Le deuxième objectif est donc de ralentir le ruissellement et de retenir l’eau en cas de pluie exceptionnelle pour qu’elle s’infiltre dans la partie supérieure du sol. L’eau percole alors lentement vers la nappe phréatique ou est absorbée par les sols voisins.
La gestion intégrée des eaux de pluie est simple à mettre en œuvre, il est possible d’aménager son terrain soi-même la plupart du temps. Ces aménagements mettent en valeur nos espaces verts, régénèrent les sols et réintroduisent de la biodiversité.
→ retrouvez le guide "Comment intégrer l'eau de pluie dans mon jardin ?" du CPIE Brenne-Berry
Vous avez déjà fait certaines des démarches décrites dans cette page et vous souhaitez :
La labellisation de votre jardin est alors une bonne idée.
Flambé sur lavande © M. Poiré
Idée d'action
Accueillir la biodiversité en plantant des végétaux sauvages d'origine génétique locale.
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La végétalisation est l'une des clés pour aménager son territoire et le rendre plus résilient. Pourquoi, comment et où végétaliser, la boite à outils "Végétalisons ! en Centre-Val de Loire" vous donne toutes les ressources.
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Découvrez l'histoire de la trogne, ses caractéristiques et surtout son sens de l'accueil de multiples espèces, qui font d'elle un habitat privilégié de la biodiversité !
Actualité
À l'occasion de la Journée mondiale des sols, l'Agence vous propose une sélection de ressources sur cet écosystème étonnant. On creuse ensemble !
Idée d'action
Le changement climatique impacte les végétaux et la gestion de l'eau dans nos jardins : comment s'adapter ? La démarche CLIMATO du CPIE Touraine Val de Loire vous accompagne dans ce changement !
Actualité
À l'occasion des Assises régionales de l'eau le 7 novembre, l'Agence vous propose une sélection de ressources sur ce sujet crucial. On se jette à l'eau !
Idée d'action
Vous aimez observer la nature ? Les sciences participatives sont un moyen de partager vos observations tout en contribuant à la recherche sur la biodiversité. Citoyens, scolaires, professionnels du vivant, novices ou experts, chacun·e peut trouver...