• Actualités
  • Publication du 4ème plan national milieux humides
Publication du 4ème plan national milieux humides Tourbière ©R. Dupré
Informations générales
Date de l'actualité
22 mar .22
  • Type d'événement
    Publication
  • Démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu’à ses conséquences. Pour les systèmes humains, il s’agit d’atténuer les effets préjudiciables et d’exploiter les effets bénéfiques. Pour les systèmes naturels, l’intervention humaine peut faciliter l’adaptation au climat attendu ainsi qu’à ses conséquences (GIEC).
  • suspension de particules dans un gaz
  • pouvoir réfléchissant d’une surface
  • basiques, le contraire d'acides
  • dépôt sédimentaire transporté par les eaux d’un cours d’eau (gravier, sable, argile…)
  • coléoptères ravageurs des crucifères (colza, choux).
  • qui disséminent leurs grains de pollen grâce au vent
  • cavités profondes et irrégulières
  • désigne un sol cultivé en agriculture
  • période sévère de basses eaux
  • Intervention humaine visant à réduire les sources ou à renforcer les puits de gaz à effet de serre (GIEC).
  • ensemble des espèces d'oiseaux d'une région donnée
  • remblais de terres et de graviers le long d'un cours d'eau, qui permettent de former les méandres (virages)
  • En biologie, ensemble de la matière organique d'origine végétale, animale, bactérienne ou fongique.
  • processus d'innovation et ingénierie qui s'inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant
  • dont la coquille est formée de deux valves, reliées par une charnière, un ligament corné flexible et un ou deux muscles > par exemple chez les coques, moules, palourdes, pétoncles, huîtres, couteaux, coquilles Saint-Jacques...
  • sur des sols calcaires
  • matière naturelle qui compose la carapace des insectes (se prononce [ki.tin])
  • moyenne des conditions météorologiques sur une longue période (30 ans)
  • phénomène physique à l’origine d’échange de chaleur via un fluide
  • montées soudaines du niveau d'eau dans un cours d'eau
  • qualifie un organisme aquicole vivant et se reproduisant en eau douce
  • petites particules circulaires et minces qui ornent la surface supérieure du corps
  • Arrêt du remplissage du grain de blé lors de sa phase de maturation à cause de trop grandes chaleurs (canicule). Cela a pour effet de diminuer le poids du grain et donc le rendement.
  • étude scientifique du comportement animal principalement en milieu naturel
  • niveler, lisser
  • les ailes dures qui recouvrent l’abdomen d'insectes comme les coléoptères
  • obstruction du lit d'un cours d'eau
  • période où le niveau d'eau d'un cours d'eau est le plus bas
  • accumulation excessive de nutriments au sein d'un écosystème aquatique.
  • le cumul des expositions à des facteurs environnementaux (c'est-à-dire non génétiques) que subit un organisme, de sa conception à sa fin de vie, en passant par le développement in utero, complétant l'effet du génome
  • épanchements de liquide organique
  • types différents d'écoulement présents dans un cours d'eau (rapides, plats, radiers, mouilles)
  • action de couper et enlever les plantes aquatiques des rivières ou des étangs
  • Cours d'eau se jetant directement dans la mer, quelle que soit son importance
  • Phénomène artificiel de morcellement de l'espace (définition de l'Insee)
  • période de reproduction des poissons
  • lieux aquatiques où se reproduisent les poissons et les amphibiens et par extension les mollusques et les crustacés - l'endroit où les femelles déposent leurs œufs
  • une zone de gagnage est un endroit utilisé par des animaux sauvages pour se nourrir
  • Qui concerne la répartition selon leur diamètre, des particules des roches, sables, et graviers.
  • Le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) sur le sol, regroupant les ministères de l’agriculture et de l’environnement, l’OFB, l’INRAE, l’IGN, le BRGM, l’ADEME et l’IRD a pour mission de compiler et traiter les informations sur les sols relative à leur inventaire, leur conservation, leur analyse et leur qualité.
  • qui possède les organes reproducteurs des deux sexes
  • mouvement, distribution et qualité de l'eau
  • qui se base sur l'étude du relief du cours d'eau
  • à propos d'un flux, qui se dirige vers un système avec lequel il va interagir
  • Espèce qui est liée très fortement à cet organisme ou ce milieu et qui peut difficilement vivre sans celui-ci
  • rayonnements électromagnétiques d’une longueur d’onde supérieure à celle de la lumière, ne leur permettant pas d’être visibles.
  • qui sont faites de bois ou qui ressemblent à du bois
  • qui mangent la lignine, principal composant du bois avec la cellulose et l'hémicellulose
  • feuilles mortes, aiguilles, branches, fruits, mousses que composent les premiers centimètres sur le sol
  • variations artificielles du niveau d'eau d'un plan d'eau, d'une voie navigable ou d'une retenue exploitée
  • le temps qu'il fait à un instant et à un endroit donnés
  • seuils, radiers de pont, passages busés, barrages, etc. qui sont de nature à altérer la migration des espèces aquatiques, ainsi que la diversité et la qualité des habitats naturels disponibles (définition de l'Insee)
  • relatifs aux marais
  • Un peuplement forestier se caractérise par un mode de renouvellement des arbres (régénération naturelle ou artificielle), par un régime (futaie, taillis, taillis sous futaie), par la structure (âge des arbres) et par la répartition des différentes essences d’arbres.
  • Étude de l'évolution des phénomènes cycliques de la vie des plantes (germination, floraison...) et des animaux (migration, hibernation...) en fonction des variations climatiques.
  • durée quotidienne de la lumière du jour
  • Processus par lequel les plantes fabriquent des sucres et de l'oxygène à partir de la lumière et du CO2
  • végétaux communément appelés roseaux, genre de plantes herbacées de la famille des Poaceae
  • Un protocole expérimental désigne l'ensemble des étapes et des règles à respecter pour mener une expérience scientifique.
  • Action qui consiste à remettre le cours d’eau dans une configuration plus naturelle, en recréant ses anciens méandres ou en créant un nouveau tracé avec des profils variés
  • Linéaire d'arbres en bordures de cours d'eau
  • Combinaison de la probabilité d’une inondation et des conséquences négatives potentielles pour la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique associées à une inondation.
  • Cours d’eau moyennement important, alimenté en eau par d’autres cours d’eau (affluents) et confluant avec un cours d’eau de plus grande importance
  • Petit cours d'eau peu profond, au débit modéré
  • processus selon lequel des particules de matières se déposent en couches
  • ensemble de particules en suspension dans l'eau, l'atmosphère ou la glace, qui a finit par se déposer sous l'effet de la pesanteur souvent en couches ou strates successives
  • groupes d'espèces
  • méthodes limitant le travail du sol
  • micro-formes en buttes ou en mottes plus ou moins arrondies, de 40 centimètres à plus d'un mètre de haut
  • trouble, mêlé de particules en suspension rendant la matière opaque
  • Capacité d'une entreprise à générer de la richesse par son cycle de production
  • millième de millimètre

Qu'est-ce que le plan national milieux humides ?

Patrimoine naturel exceptionnel, les milieux humides remplissent des fonctions écologiques et jouent un rôle largement reconnu dans la régulation du climat et l’atténuation des impacts des dérèglements climatiques.

Ce plan national milieux humides est une déclinaison de la Stratégie nationale de la biodiversité 2030 (SNB3). Celle-ci vise une reconquête de la biodiversité par une co-construction d'une feuille de route sur les 10 années à venir et un engagement en faveur de la biodiversité au sein des territoires.

  • 8 500 ha

    de milieux humides acquis d'ici 2026

  • 50 000 ha

    de milieux humides restaurés d'ici 2026

La Vignole, marais de Jean-Varenne © PL-ARB CVL
La Vignole, marais de Jean-Varenne © PL-ARB CVL

Le 4ème plan national milieux humides se donne comme ambition de :

 

Agir

en protégeant les sites :

  • par de l'acquisition foncière,
  • par les plans nationaux d'actions,
  • par la restauration des écosystèmes et de leurs fonctionnalités ...

 

Mobiliser

  • en améliorant l'intégration des milieux humides dans les stratégies de planification territoriale et au sein de la compétence Gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations (GEMAPI), portée par les collectivités
  • en développant des méthodes du label bas carbone valorisant des projets de protection et de restauration des milieux humides
  • mais aussi par exemple, en sensibilisant les acteurs locaux et en valorisant les actions de préservation et de restauration en milieu agricole, forestier, piscicole...

 

Connaître 

  • en développant un référentiel et une cartographie des milieux humides d'ici fin 2024,
  • en créant un pôle de compétence scientifique et technique de recherche sur les milieux humides,
  • en développant des indicateurs de suivis au sein des Observatoires de la biodiversité ...

18 milieux humides emblématiques en France

Dans le cadre de la création d'un douzième parc national dédié aux zones humides, le Conseil général de l'Environnement et du Développement durable (CGEDD) a réalisé un état des lieux des zones humides françaises les plus emblématiques. 18 sites ont été ainsi identifiés, dont 2 en Centre-Val de Loire : la Sologne et la Brenne.

 

Ce nouveau plan souhaite également l'engagement des territoires à la conservation des zones humides d'importance mondiale.

Il s'agit d'accélérer l'extension du Réseau RAMSAR en France avec la labellisation de 2 sites par an sur le territoire national.

18 sites emblématiques des zones humides françaises
  • 1

    nouveau parc national sur les milieux humides

  • 2

    sites Ramsar labellisés par an

Qu'est-ce qu'un milieu humide ?

Les milieux humides sont des espaces de transition entre la terre et l'eau qu'elle soit salée, douce ou saumâtre. Ces espaces vont être recouvert d'eau en permanence ou de façon intermittente. Ils accueillent des espèces végétales et animales typiques (roseaux, amphibiens, libellules...).

Ces milieux humides ont de multiples visages : tourbières, marais, mares, prairies humides ou alluviales, lagunes ou mangroves, ripisylves, forêts para-tourbeuses...

Zoom sur

Milieux humides ou zones humides ?

Le terme de "milieu humide" est utilisé pour aborder les espaces définis par la convention de Ramsar. Cette définition large englobe notamment certains milieux souterrains, marins ou encore les cours d’eau...
 
"Un milieu humide est une portion du territoire, naturelle ou artificielle, caractérisée par la présence de l'eau.
Un milieu humide peut être ou avoir été (Par exemple d'après la carte de Cassini ou la carte d'état-major (1820-1866) en couleurs) en eau, inondé ou gorgé d'eau de façon permanente ou temporaire.
L'eau peut y être stagnante ou courante, douce, salée ou saumâtre."

 

A l'intérieur de cette grande appellation de "milieu humide" se caractérise 4 grands ensembles :

  • les zones humides selon la définition de la convention Ramsar (Valable en France métropolitaine, Corse, DOM et TOM),
  • les zones humides selon la définition de la loi de 1992 (Valable en France métropolitaine, Corse, DOM),
  • les zones humides selon la définition de la loi de 1992 avec l'arrêté d'identification et de délimitation du 24 juin 2008 modifié"(Valable en France métropolitaine, Corse),de cette dernière découle des conséquences réglementaires mais aussi des modalités d'action quand ce terme est employé des textes officiels
  • les marais selon la définition jurisprudentielle française (Valable en France métropolitaine, Corse, DOM)

 
Extrait du Dictionnaire de description des milieux humides-version 3 © Sandre - 2018

 

En savoir plus

Retour

Tourbière ©R. Dupré

Contact

Vous aimerez aussi

Tous Idée d'action Page Retour d'expérience Événement