Lieu d'inspiration comme la mare au diable ou méconnu pour d'autres, la mare est avant tout un milieu naturel aujourd'hui menacé, qui abrite une riche biodiversité. Par ailleurs, dans un contexte de sécheresse, d'incendies, de changements climatiques, ces zones en eau représentent un atout majeur à conserver.
Une mare est un milieu humide qui se définit par les caractéristiques suivantes :
Étendues d’eau stagnantes, souvent d’origine anthropique, mares et étangs sont caractérisés par une faible profondeur d’eau, permettant un développement potentiel de la végétation sur tout le fond. L'étang se différencie de la mare par son caractère "vidangeable" et par son mode d’alimentation en eau : généralement par un cours d’eau, directement ou par dérivation, par un fossé ou une zone de source, et la présence d'un exutoire à l'aval.
Les lacs quant à eux ont une grande étendue et une grande profondeur, souvent au-delà de 6 mètres.
Les mares n’ont pas de statut juridique mais sont cependant réglementées. Elles sont en effet concernées par plusieurs règles s’appliquant à des zones humides*, des plans d’eau (de faible surface et moins de 2 mètres de profondeur) ou des cours d’eau (si la mare est située dans la zone apparentée au lit majeur d’un cours d’eau).
*Selon le code de l’environnement, les zones humides sont des « terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire, ou dont la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année». (citation de l'article L.211-1 du code de l'environnement).
La création d’une mare correspond à la création d’un plan d’eau. Suivant les cas, il peut être nécessaire de respecter les consignes suivantes :
mares en France
Source : résultat enquête SNPN 2023 https://bit.ly/2023_oasis-climat
de la surface en France métropolitaine
de la flore protégée hébergée dans les mares
de la faune protégée hébergée dans les mares
Source : Sajaloli B. et Dutilleul C. (2001). Les mares, des potentialités environnementales à revaloriser
Les mares sont des écosystèmes grouillants de vie : insectes, crustacés, araignées, mollusques, amphibiens, oiseaux sont familiers des lieux. Certains y vivent immergés, toute l’année ou quelques mois, d’autres y passent pour se reposer, se reproduire, se nourrir ou boire.
Les stars de la mare, marqueurs de sa présence et de sa bonne santé, sont sans conteste les amphibiens. Grenouilles et crapauds (ordre des anoures), mais également tritons et salamandres (ordre des urodèles) ont besoin d’eau pour se reproduire. Œufs et larves vivent immergés, dans une eau stagnante sans courant, puis jeunes et adultes préfèrent les milieux humides pour, entre autres, éviter le dessèchement de leur peau. Bande son par excellence de la mare, leurs coassements divers s’entendent surtout lors de la période de reproduction, d’avril à août.
La raison de la présence des amphibiens est également à trouver dans la source de nourriture que la mare leur procure : de nombreux insectes y trouvent aussi leur compte. Libellules, agrions, demoiselles, l'ordre des odonates est la plus facile à repérer, avec des individus aux couleurs étonnantes et un vol alternativement stationnaire et furtif. Certains odonates ont besoin de la mare depuis la ponte jusqu’à l’émergence de la larve, soit près de 3/4 de leur vie ! Les adultes se nourrissent ensuite dans les habitats environnants (prairies, bocages, landes…).
Les reptiles sont aussi présents dans les mares comme la Couleuvre helvétique qui apprécie surtout les milieux humides (bords d’étangs, de mares, bras morts de rivières), même si on peut la retrouver en milieux secs. Son alimentation repose sur les vertébrés aquatiques (grenouilles, tritons, poissons…) car elle sait chasser dans l’eau ! Un autre reptile célèbre en région est bien sûr la Cistude d’Europe, tortue d’eau douce, qui apprécie les eaux calmes et stagnantes à fond vaseux. On peut l’observer en Brenne (36), à la Réserve naturelle de Chérine, par exemple.
Enfin, on ne peut évoquer la faune adepte des mares sans penser aux oiseaux : lieu de repos, de reproduction ou de nichée ; les mares accueillent de nombreux oiseaux. Citons les gallinules-poule d’eau, les foulques, le Râle d’eau, les canards, les hérons...
Au regard de la grande diversité de faune et de flore qu’elles abritent, les mares constituent des milieux de vie pour de nombreuses espèces protégées par la réglementation.
Ainsi la plupart des amphibiens, particulièrement emblématiques de ces milieux, sont des espèces protégées dont la destruction ou la capture est interdite, mais pour lesquelles il est également interdit de porter atteinte aux habitats de reproduction ou de repos.
D’autres espèces protégées occupent également les mares et autres plans d’eau, comme la Leucorrhine à gros thorax (Leucorrhinia pectoralis), libellule affectionnant les zones oligotrophes bien pourvues en végétation aquatique, ou encore le Graphodère à deux lignes (Graphoderus bilineatus), petit coléoptère aquatique récemment redécouvert en Brenne après plusieurs dizaines d’années sans observation.
De nombreuses espèces végétales qui se développent également dans ou sur les rives des mares font l’objet d’une protection. On peut citer à ce titre la Boulette d’eau (Pilularia globulifera) ou le Fluteau nageant (Luronium natans), protégées à l’échelle nationale, encore l’Utriculaire commune (Utricularis vulgaris), dont certaines feuilles modifiées en « outres » lui permettent de capturer de minuscules proies (larves d’insectes…), protégée à l’échelle de la région. Pour l’ensemble de ces espèces, la destruction, la cueillette ou encore la mise en vente et l’achat de spécimens sauvages sont interdits.
Les arrêtés listant l’ensemble des espèces de faune et de flore protégées en région Centre-Val de Loire peuvent être consultés sur le site de la DREAL.
D’autres insectes font, eux, tout leur cycle de vie dans la mare.
Les dytiques en sont un bon exemple, bien que les adultes conservent une respiration aérienne. Surnommés les tigres d’eau car particulièrement voraces, les dytiques peuvent par contre changer de point d’eau en volant, si celui-ci s’assèche. Dans la famille des punaises aquatiques, les notonectes se repèrent facilement dans les eaux calmes, nageant sur le dos en utilisant leur pattes arrière comme des rames et viennent respirer en surface.
Moins connues, certaines araignées sont spécialistes des mares. L’Argyronète a un système étonnant de respiration : elle tisse une toile dans l’eau sous forme de cloche, qu’elle remplit d’air afin de former une bulle et continuer de respirer. Cela lui permet ainsi de chasser sous l’eau toutes sortes d’invertébrés aquatiques (larves, vers…). Une autre araignée vit, elle, plutôt sur les bords bien ensoleillés des mares : la Tétragnathe. Lorsqu’elle se sent en danger, elle se réfugie dans les hautes herbes.
Encore plus discrets, les crustacés (comme l'Aselle ou les gammares), mollusques (comme les limnées) et vers se cachent dans les fonds de mares. La Daphnie, par exemple, est un petit crustacé qui vit exclusivement dans les points d’eau douce stagnante. Elle joue un rôle important dans l’épuration de l’eau car elle se nourrit de phytoplancton et autres bactéries. Son corps est transparent, elle n’a qu’un œil et se déplace grâce à ses deux antennes plumeuses. Un drôle de look, pour une petite puce d’eau de grande importance pour les mares ! Les Planorbes, elles, sont des escargots d’eau douce. Elles sont végétariennes car elles mangent surtout des algues ou des plantes décomposées. Autres détritivores, les vers de vase, qui se nourrissent de tous les déchets organiques de la mare et servent également d’alimentation aux poissons, tritons et autres batraciens.
Mettre des poissons dans une mare, surtout de faible taille, peut avoir des effets négatifs importants sur la biodiversité. Les poissons peuvent être des prédateurs de certaines espèces d'insectes aquatiques, de têtards ou même d'autres petits organismes aquatiques.
Cela peut perturber les chaînes alimentaires locales et réduire la diversité des espèces qui vivent dans la mare. De plus, les poissons, notamment ceux qui fouillent le fond à la recherche de nourriture (comme les carpes), peuvent augmenter la turbidité de l'eau. Cela rend l'eau plus trouble, ce qui peut limiter la pénétration de la lumière et affecter la photosynthèse des plantes aquatiques. Ces plantes sont essentielles pour maintenir un équilibre écologique et fournir un habitat pour de nombreuses espèces. La présence de poissons peut entraîner un excès de nutriments (eutrophisation), favorisant la prolifération de certaines algues ou plantes aquatiques au détriment d'autres espèces. Ce phénomène peut également mener à une baisse de l'oxygène dans l'eau, ce qui nuit à la faune aquatique.
Bien que l'idée d'introduire des poissons dans une mare puisse sembler attrayante, c'est tout l'équilibre naturel de la mare qui va se retrouver perturbé, et avec lui celui de l'écosystème local.
Les mares abritent une grande diversité de plantes adaptées à la vie dans ces milieux souvent peu profonds. La flore aquatique, flottante ou immergée, telle que les lentilles d’eau, les cératophylles, les myriophylles ou les potamots, prolifère. Ces herbiers servent d’abris à une multitude de petites espèces de la faune des eaux stagnantes. Sur les berges des mares, si les pentes sont douces, les roseaux forment des ceintures selon l’affinité des espèces avec l’eau. Les berges hébergent une grande diversité de plantes hélophytes (comme l'Iris des marais, la Menthe aquatique, le Plantain commun...).
Parmi les plantes les plus répandues, on y trouve les joncs (du genre Juncus), les laîches (du genre Carex) et l’Iris des marais (Iris pseudacorus) ou le Populage des marais (Caltha palustris). Outre la profondeur de l’eau, différents paramètres vont influencer la présence et le développement des espèces, comme le degré d’éclairement, la densité de la végétation, la présence permanente ou pas de l’eau et sa qualité.
Cette plante aquatique flottante a des feuilles divisées en lanières à la manière d’un peigne. En l’absence de floraison, elles peuvent être facilement confondues avec celles du Myriophylle, espèce bien plus fréquente. Par contre, l’ambiguïté est levée avec ses belles fleurs roses rappelant celle des primevères, ce qui n’est pas étonnant puisque Hottonie et primevères appartiennent à la même famille, les primulacées. L’Hottonie, protégée dans notre belle région, apprécie l’ombrage et est encore assez répandue dans les massifs forestiers, dont la Sologne et la forêt d’Orléans mais aussi la Brenne.
L’Étoile d’eau est une petite plante amphibie annuelle, rare en France et menacée de disparition, bénéficiant d’une protection au niveau national. Ses fruits épineux disposés en étoile sont observables et permettent l’identification certaine de l’espèce. Elle fréquente principalement les mares peu profondes et peu végétalisées, en particulier les mares temporaires apparaissant parfois au sein des champs cultivées ou les mares abreuvoirs des pâturages. Le Centre-Val de Loire accueille encore quelques dizaines de stations dispersées dans ses six départements. Le Conservatoire botanique national (CBN) du Bassin parisien s’implique dans la connaissance et la préservation de cette espèce en région, en particulier en Indre-et-Loire (pour en savoir plus, plaquette sur Damasonium alisma).
Plante aquatique à feuilles ovales flottantes et inflorescence en épis sortant de l’eau (pollinisation effectuée par le vent). Espèce assez courante en Centre-Val de Loire, appréciant particulièrement les mares permanentes bien éclairées.
Nid à moustiques, eaux vaseuses et odeurs désagréables ? Cette vidéo met à bas 8 idées reçues sur les mares !
Les mares ont rempli un rôle socio-économique notable et répondu à des usages variés qui ont évolué au fil du temps :
Aujourd'hui, les mares ont perdu bon nombre de leurs usages.
Certaines mares sont devenues des lieux d'observation et d'éducation à la nature, permettant aux visiteur·ses de découvrir la faune et la flore locales. Ce sont des outils d'animations pédagogiques idéals, permettant d'aborder de nombreux sujets comme l'écologie, le cycle de l'eau, la biologie, l'histoire locale...
Les mares peuvent servir de réservoirs naturels pour la gestion de l'eau, en particulier pour la régulation des eaux pluviales dans les zones urbaines ou périurbaines. Elles aident à prévenir les inondations en absorbant l'excédent d'eau, tout en favorisant l'infiltration de l'eau dans les nappes phréatiques. Dans les secteurs ruraux, leur présence représente des mesures naturelles de gestion des eaux, en freinant les ruissellements et en favorisant leur infiltration dans le sol. Elles participent donc à réduire les risques de coulées de boue par exemple et rechargent les nappes phréatiques.
L'approvisionnement en eau en cas d'incendie est un usage passé des mares mais qui est encore d'actualité aujourd'hui. Dans les hameaux notamment ou autour des fermes ou des bâtiments isolés, elles peuvent être aménagées pour un accès facile des engins d'incendie, et garantir une ressource en eau tout au long de l'année.
Aujourd'hui pour de nombreuses communes, les mares sont des lieux de rencontres, de repos, de pique-nique, de pêche pour le plaisir. Elles font alors l'objet de restauration et de mise en valeur. Elles sont parfois intégrées dans des projets paysagers modernes, notamment dans les parcs publics ou les jardins privés. Elles sont utilisées pour créer des espaces naturels esthétiques.
Pour aujourd'hui et demain, les mares sont des îlots de fraicheur bienvenue dans nos secteurs urbanisés. Ces petits points d'eau permettent en effet de rafraichir l'air environnant, et deviennent des havres de fraicheur lors des journées de fortes chaleurs.
Les mares ont évolué d'une ressource principalement utilitaire à un élément précieux pour la conservation de l'environnement et la gestion de l'eau. Leur rôle a changé au fil des siècles, mais elles restent un élément clé de l'écosystème, contribuant à la biodiversité, à la régulation de l'eau et à l'esthétique des paysages.
Malgré leur grand intérêt écologique et fonctionnel pour un territoire, les mares rencontrent de nombreuses menaces qui mettent en péril leur existence et leur biodiversité. Il ne resterait aujourd'hui que 10% des mares qui existaient en France au début du XXème siècle et leur disparition continue. En voici les principales raisons :
L'urbanisation et l'agriculture intensifiées ont conduit à la destruction de nombreuses mares. Certaines n'ayant plus d'usages spécifiques étaient simplement rebouchées pour cultiver ou construire sur cette emprise. Pour d'autres, le drainage des terres humides alentour a modifié l'hydrologie naturelle des zones, rendant les mares trop sèches pour héberger les espèces qui en dépendent. Ainsi asséchée, l'ancienne mare a laissé place à la culture de terres agricoles ou l'extension des infrastructures urbaines.
L'accumulation de sédiments dans les mares, souvent à cause de l'érosion des sols alentours, peut entraîner leur envasement. La végétation qui s'installe autour et dans la mare va aussi participer à son comblement naturel au fur et à mesure des années. Pour contrer cette dynamique naturelle et permettre à la mare de conserver une zone d’eau libre et des habitats propices à la biodiversité, une gestion active doit être réalisée régulièrement. Dans le cas contraire, si la mare est laissée à l'abandon, elle se comblera.
Les mares sont sensibles à la pollution de l'eau, notamment à cause des produits chimiques qui ruissellent lors des pluies et se retrouvent dans le milieu récepteur qu'est la mare. Cela perturbe la qualité de l'eau des mares et affecte les espèces qui y vivent, en particulier les amphibiens et les invertébrés aquatiques.
Le changement climatique affecte la durée et l'intensité des périodes de sécheresse, ce qui peut assécher certaines mares, surtout les plus petites ou les moins profondes, de façon ponctuelle ou à plus long terme. Une mare asséchée peut voir l'argile de son fond se craqueler, créant des brèches dans son étanchéité qui perdureront et perturberont son remplissage futur.
En temps normal, une mare s'inscrit souvent dans un réseau où plusieurs mares sont à proximité les unes des autres. On appelle cela un chapelet de mares. Si les mares isolées peuvent servir de zones refuges pour de nombreuses espèces animales ou végétales, le fonctionnement en réseau de mares est essentiel au maintien de certaines populations, comme les amphibiens par exemple.
Or aujourd'hui, les mares sont souvent isolées, surtout dans les zones agricoles. Ce manque de connectivité entre les différents habitats rend plus difficile la migration des espèces (notamment des amphibiens), ce qui peut entraîner une diminution de leur diversité génétique et de leurs populations.
La disparition des mares en France est causée par une combinaison de facteurs liés à l’activité humaine, tels que l’agriculture intensive, l’urbanisation, la pollution et les changements climatiques. La protection et la restauration de ces habitats sont cruciales pour préserver la biodiversité qu’ils abritent, notamment des espèces protégées comme certaines espèces d’amphibiens (ex : le Crapaud calamite ou la Rainette verte). Des efforts de conservation et de gestion de ces milieux sont nécessaires pour éviter leur disparition.
L’Eure-et-Loir, département à dominante agricole, comptait nombre de mares dans les fermes et les villages où elles servaient à abreuver les animaux ou défendre les maisons contre les incendies. Grâce au "Plan Mares 28", le Conservatoire d’espaces naturels (Cen) Centre-Val de Loire a répertorié dans les années 2007/2010 les mares subsistantes, ce qui a permis de mieux connaître ce patrimoine quand France Nature Environnement Centre-Val de Loire a lancé son programme "Objectif MARES - Mobilisation pour les Amphibiens et la Restauration de leurs EcoSystèmes" en 2022. Grâce à ce financement soutenu successivement par le Plan de Relance, la Région puis le Fonds vert, Eure-et-Loir Nature a pu désigner plusieurs mares à restaurer au nord du massif de Senonches, de façon à mettre en commun plusieurs chantiers en une valorisation globale de ces milieux humides. La commune de La Saucelle puis de La Puisaye ont accueilli favorablement ce projet et l’ont encouragé si bien que de 2023 à 2025, cinq mares ont été restaurées dont quatre mares privées à la Saucelle. Les premiers effets bénéfiques se sont fait ressentir en 2024 avec le retour de la poule d’eau nicheuse, la régression de la lentille d’eau, la présence permanente d’eau augurant bien pour l’avenir…
Au total, plus d’une trentaine de bénévoles se seront activé·es aux côtés de deux salariés et de stagiaires ou d’engagés du service civique. Coût pour les propriétaires : rien qu’un engagement à ne pas nuire au maintien de ce milieu fragile dans le futur. Par le bouche-à-oreille, les propriétaires ont pris confiance dans ce coup de pouce pour la nature, utile aussi à la régulation des ruissellements. L’opération a ainsi fait des émules avec Eure-et-Loir Nature dans trois autres localités du département.
Objectif MARES (Mobilisation pour les Amphibiens et la Restauration de leurs EcoSystèmes) a pour but de localiser, diagnostiquer, conseiller et restaurer des mares en Centre-Val de Loire. Ce programme est animé par France Nature Environnement Centre-Val de Loire et fait appel aux citoyen·nes et collectivités pour recenser les mares de leur territoire, obtenir conseils et accompagnement pour préserver ces trésors de biodiversité. Localement, les associations de son réseau sont la porte d’entrée pour les propriétaires de mare intéressés par le programme. Un comité de pilotage régional existe également pour permettre à tous les acteurs en région se passionnant pour cette thématique de pouvoir se retrouver régulièrement, partager et échanger leur savoir faire.
Pour en savoir plus :
Depuis 2 ans, le pôle Gestion des milieux naturels de l'Observatoire, coorganise avec l'association ANEPE Caudalis, une journée de formation à destination des gestionnaires d'espaces. Cette journée s'intègre dans le cadre du plan régional d'actions en faveur des odonates. Pour ne pas manquer la prochaine journée, restez alerte sur l'agenda du Portail de la biodiversité (ou abonnez-vous à l'Écho biodiversité !) !
Mare à nénuphars blancs ©É. Sansault - ANEPE Caudalis
Animatrice du Portail de la biodiversité et du Biodiv'Tour
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Actualité
Le plan régional d'actions en faveur des libellules et demoiselles (famille des Odonates) a été mis à jour pour les 10 prochaines années 2025-2035. 10 années pour enrayer le déclin de ces invertébrés, témoins de l'état des milieux à la fois...
Retour sur événement
Vous êtes amoureux de la nature ou tout simplement curieux ? Vous souhaitez en savoir davantage sur les mares, les libellules, les tritons… ? La Fête des mares propose des événements adaptés à tous, du plus jeune au plus âgé, qu'on soit expert ou...
Dossier thématique
Biodiversité et climat, même combat ! Leurs crises sont liées, s'accentuent mutuellement et ont la même origine : les activités humaines. Les solutions se rejoignent également. Pour réduire les effets des changements climatiques, il faut s'appuyer...
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Le Centre-Val de Loire est une région d’eau !
Acteur
Agir pour la nature dans les territoires
Idée d'action
Vous avez envie de participer à une opération visant à améliorer la conservation des mares en région ? N'hésitez pas à participer à l'opération Objectif MARES !
Retour d'expérience
La collectivité est accompagnée par le Conservatoire d’espaces naturels (Cen) Centre-Val de Loire, animateur du Plan d’actions en faveur des mares d’Eure-et-Loir. 3 inventaires sont conduits sur la mare à restaurer pour connaître les espèces...
Acteur
Fondée en 1970, Nature 18 est une Association militante, libre de toute appartenance politique et confessionnelle. Elle compte aujourd’hui près de 500 adhérents; elle est gérée par un conseil d’administration de 10 bénévoles et 6 salariés y...
Acteur
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Le Val de Loire, la Brenne, la Sologne, le Perche, ou encore la Beauce et le Gâtinais sont autant de paysages variés aux richesses insoupçonnées. Ces territoires accueillent des milieux particuliers où cohabite une multitude d’espèces ordinaires ou...
Acteur
FNE Centre-Val de Loire est la Fédération Régionale des Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement en région Centre-Val de Loire.
Acteur
Une Association qui agit sur le foncier pour la biodiversité Le Conservatoire d'espaces naturels de Loir-et-Cher (Cen 41) agit dans un but d’intérêt général : la conservation du patrimoine naturel et de la biodiversité du département de Loir-et-Cher.
Acteur
L'OFB est un établissement public dédié à la protection et la restauration de la biodiversité en métropole et dans les Outre-Mer. La Direction régionale (DR) de l'OFB en Centre-Val de Loire agit pour la préservation de la biodiversité en région...