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En mars, parlons forêt en Centre-Val de Loire ! Sous-bois de Charmes © Laetitia Roger-Perrier
Informations générales
Date de l'actualité
11 mar .24
  • Type d'événement
    C'est de saison !
  • Démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu’à ses conséquences. Pour les systèmes humains, il s’agit d’atténuer les effets préjudiciables et d’exploiter les effets bénéfiques. Pour les systèmes naturels, l’intervention humaine peut faciliter l’adaptation au climat attendu ainsi qu’à ses conséquences (GIEC).
  • suspension de particules dans un gaz
  • pouvoir réfléchissant d’une surface
  • basiques, le contraire d'acides
  • dépôts sédimentaires constitués de matériaux solides tels du sable, de la vase, de l'argile, des galets, du limon et des graviers, transportés par les eaux d’un cours d’eau, le plus souvent intermittent, sur une plaine inondable, un delta, une plage ou autre équivalent
  • coléoptères ravageurs des crucifères (colza, choux).
  • qui disséminent leurs grains de pollen grâce au vent
  • cavités profondes et irrégulières
  • désigne un sol cultivé en agriculture
  • période sévère de basses eaux
  • Intervention humaine visant à réduire les sources ou à renforcer les puits de gaz à effet de serre (GIEC).
  • ensemble des espèces d'oiseaux d'une région donnée
  • remblais de terres et de graviers le long d'un cours d'eau, qui permettent de former les méandres (virages)
  • En biologie, ensemble de la matière organique d'origine végétale, animale, bactérienne ou fongique.
  • processus d'innovation et ingénierie qui s'inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant
  • dont la coquille est formée de deux valves, reliées par une charnière, un ligament corné flexible et un ou deux muscles > par exemple chez les coques, moules, palourdes, pétoncles, huîtres, couteaux, coquilles Saint-Jacques...
  • sur des sols calcaires
  • matière naturelle qui compose la carapace des insectes (se prononce [ki.tin])
  • moyenne des conditions météorologiques sur une longue période (30 ans)
  • phénomène physique à l’origine d’échange de chaleur via un fluide
  • montées soudaines du niveau d'eau dans un cours d'eau
  • qualifie un organisme aquicole vivant et se reproduisant en eau douce
  • petites particules circulaires et minces qui ornent la surface supérieure du corps
  • Arrêt du remplissage du grain de blé lors de sa phase de maturation à cause de trop grandes chaleurs (canicule). Cela a pour effet de diminuer le poids du grain et donc le rendement.
  • étude scientifique du comportement animal principalement en milieu naturel
  • niveler, lisser
  • les ailes dures qui recouvrent l’abdomen d'insectes comme les coléoptères
  • obstruction du lit d'un cours d'eau
  • période où le niveau d'eau d'un cours d'eau est le plus bas
  • accumulation excessive de nutriments au sein d'un écosystème aquatique.
  • le cumul des expositions à des facteurs environnementaux (c'est-à-dire non génétiques) que subit un organisme, de sa conception à sa fin de vie, en passant par le développement in utero, complétant l'effet du génome
  • épanchements de liquide organique
  • types différents d'écoulement présents dans un cours d'eau (rapides, plats, radiers, mouilles)
  • action de couper et enlever les plantes aquatiques des rivières ou des étangs
  • Cours d'eau se jetant directement dans la mer, quelle que soit son importance
  • Phénomène artificiel de morcellement de l'espace (définition de l'Insee)
  • période de reproduction des poissons
  • lieux aquatiques où se reproduisent les poissons et les amphibiens et par extension les mollusques et les crustacés - l'endroit où les femelles déposent leurs œufs
  • une zone de gagnage est un endroit utilisé par des animaux sauvages pour se nourrir
  • Qui concerne la répartition selon leur diamètre, des particules des roches, sables, et graviers.
  • Le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) sur le sol, regroupant les ministères de l’agriculture et de l’environnement, l’OFB, l’INRAE, l’IGN, le BRGM, l’ADEME et l’IRD a pour mission de compiler et traiter les informations sur les sols relative à leur inventaire, leur conservation, leur analyse et leur qualité.
  • qui possède les organes reproducteurs des deux sexes
  • mouvement, distribution et qualité de l'eau
  • L’hydromorphologie c’est l’étude de la morphologie des cours d'eau (nature du sol, débit, pente, granulométrie du fond, etc.) des cours d’eau, fleuves et rivières, et notamment l’évolution des profils en long et en travers et du tracé planimétrique. <br />L’hydromorphologie c’est aussi l’étude des caractéristiques physiques naturelles des rivières et de leurs annexes hydrauliques (les variations de profondeur, de courant, la structure et la politique d’entretien et d’aménagement de ces rivières et fleuves).
  • à propos d'un flux, qui se dirige vers un système avec lequel il va interagir
  • Espèce qui est liée très fortement à cet organisme ou ce milieu et qui peut difficilement vivre sans celui-ci
  • rayonnements électromagnétiques d’une longueur d’onde supérieure à celle de la lumière, ne leur permettant pas d’être visibles.
  • qui sont faites de bois ou qui ressemblent à du bois
  • qui mangent la lignine, principal composant du bois avec la cellulose et l'hémicellulose
  • feuilles mortes, aiguilles, branches, fruits, mousses que composent les premiers centimètres sur le sol
  • variations artificielles du niveau d'eau d'un plan d'eau, d'une voie navigable ou d'une retenue exploitée
  • le temps qu'il fait à un instant et à un endroit donnés
  • seuils, radiers de pont, passages busés, barrages, etc. qui sont de nature à altérer la migration des espèces aquatiques, ainsi que la diversité et la qualité des habitats naturels disponibles (définition de l'Insee)
  • relatifs aux marais
  • Un peuplement forestier se caractérise par un mode de renouvellement des arbres (régénération naturelle ou artificielle), par un régime (futaie, taillis, taillis sous futaie), par la structure (âge des arbres) et par la répartition des différentes essences d’arbres.
  • Étude de l'évolution des phénomènes cycliques de la vie des plantes (germination, floraison...) et des animaux (migration, hibernation...) en fonction des variations climatiques.
  • durée quotidienne de la lumière du jour
  • Processus par lequel les plantes fabriquent des sucres et de l'oxygène à partir de la lumière et du CO2
  • végétaux communément appelés roseaux, genre de plantes herbacées de la famille des Poaceae
  • Un protocole expérimental désigne l'ensemble des étapes et des règles à respecter pour mener une expérience scientifique.
  • Action qui consiste à remettre le cours d’eau dans une configuration plus naturelle, en recréant ses anciens méandres ou en créant un nouveau tracé avec des profils variés
  • Linéaire d'arbres en bordures de cours d'eau
  • Combinaison de la probabilité d’une inondation et des conséquences négatives potentielles pour la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique associées à une inondation.
  • Cours d’eau moyennement important, alimenté en eau par d’autres cours d’eau (affluents) et confluant avec un cours d’eau de plus grande importance
  • Petit cours d'eau peu profond, au débit modéré
  • processus selon lequel des particules de matières se déposent en couches
  • ensemble de particules en suspension dans l'eau, l'atmosphère ou la glace, qui a finit par se déposer sous l'effet de la pesanteur souvent en couches ou strates successives
  • groupes d'espèces
  • méthodes limitant le travail du sol
  • micro-formes en buttes ou en mottes plus ou moins arrondies, de 40 centimètres à plus d'un mètre de haut
  • trouble, mêlé de particules en suspension rendant la matière opaque
  • Capacité d'une entreprise à générer de la richesse par son cycle de production
  • millième de millimètre

La forêt n'est pas qu’un ensemble d’arbres, elle se compose de nombreux organismes vivants qui interagissent. Elle renferme une multitude d’habitats naturels (zones humides, prairies...). Chacun de ces habitats héberge des espèces spécifiques. Plus la diversité de ces milieux est grande, plus une forêt est riche. L’enjeu est donc de préserver cette mosaïque de diversité et de l’entretenir.

C’est parce qu’elle est diversifiée que la forêt est également source de nombreux services, dits écosystémiques. La forêt permet la régulation du climat, de l’eau, la provision de bois, l’accueil pour les activités récréatives, qui font de la forêt une richesse à part entière au sein du patrimoine français. Ces services sont essentiellement au bénéfice des sociétés humaines mais n’oublions pas que la forêt fournit aussi gîte et couvert à de nombreuses espèces animales et végétales !

Les milieux forestiers en Centre-Val de Loire

En région, les forêts les plus vastes sont la Sologne, la forêt d’Orléans et le Perche, composées de chênes et de résineux. Ces derniers sont à l’inverse moins présents dans les forêts du Pays-fort, ou des marches du Massif-Central, où dominent des associations de chênes et de charmes, voire de hêtres. Les forêts de feuillus sont majoritaires en région à plus de 75%.

Nous vous proposons de zoomer sur un écosystème forestier peu connu et néanmoins très riche : la forêt alluviale (description issue de notre dossier thématique "Crues et biodiversité").

La forêt alluviale

La forêt alluviale s'étend dans le lit majeur des cours d'eau. C'est un écosystème forestier qui est inondé de façon régulière ou exceptionnelle soit par la rivière, soit par les nappes phréatiques peu profondes. Sa présence est directement liée au phénomène de crue et de décrue du cours d’eau. 

La forêt alluviale est un milieu rare et fragile. c'est le type de forêt le plus riche en nombre d’espèces, caractérisé par une mosaïque d’habitats complexes présentant des conditions de milieux et des âges variables. C’est également le type de forêt devenu le plus rare en France et en Europe tempérée ! Il se rencontre en Centre-Val de Loire le long de la Loire mais aussi du Cher ou de l’Indre par exemple. 

Dans les zones inondées pendant 150 à 200 jours par an, elle est composée d'une végétation permanente constituée de bois tendre, dominée par les saules et les aulnes. Dans les secteurs inondés 50 à 150 jours par an s'installe une forêt à bois dur, composée de frênes et d'ormes. Les lianes de Clématite, de Lierre, de Vigne sauvage, souvent très imposantes, apportent à la forêt un côté luxuriant et mystérieux ! La forêt alluviale est riche en bois mort sur pied, du fait des inondations ou des périodes de sécheresse, d'arbres tombés au sol ou déposés par les crues.

Les services rendus par les forêts alluviales

Ses nombreux bois morts apportent gîte et couvert à beaucoup d’espèces comme le Lucane Cerf-volant ou l’Hoplie bleue. 

Ces habitats forestiers humides si particuliers sont le refuge du Triton, du Castor d'Europe, de la Loutre d'Europe et de nombreux oiseaux qui y nichent comme le Milan noir ou le Gobemouche gris. D’autres espèces rares viennent s’y nourrir comme la Cigogne noire... La plupart de ces habitats sont d'intérêt européen, et à ce titre souvent intégrés au réseau de sites Natura 2000.

En plus d'être de véritables réservoirs de biodiversité, les forêts alluviales freinent les écoulements des inondations par la présence des troncs et arbustes, ce qui permet l'étalement de la crue. Elles favorisent le dépôt des sédiments très fins (vases et limons) qui alimentent en nutriments les plantes. Elles protègent la nappe alluviale et jouent le rôle de tampon entre la rivière et les espaces environnant face aux pollutions

Le bois peut être exploité comme ressource renouvelable, et ces milieux sont des îlots de fraîcheur à proximité des zones urbaines.

Zoom sur

L'île de la folie

Située sur les communes de Chaumont-sur-Loire et Rilly-sur-Loire, à 20 km en aval de Blois, l’Île de la Folie abrite l’une des plus belles forêts alluviales de la région.
Par l’exubérance de sa végétation, l’Île de la Folie ne manque pas de contribuer au bon fonctionnement hydraulique et à la richesse du fleuve.
Bien que l’on ne connaisse pas exactement l’origine du nom de l’île, la diversité de plantes, d’arbres et de lianes qui s’entremêlent illustre une folie de la nature. La présence d’essences d’arbres et d’arbustes communes de nos régions, mais aussi d’espèces plus rares, constitue un véritable arboretum naturel où les arbres à bois dur (ormes, chênes, érables, frênes…) côtoient les arbres à bois tendre (saules, peupliers…). La gestion de l’île de la Folie consiste à laisser évoluer la forêt librement. Les arbres naissent, grandissent et s’organisent entre eux selon des principes naturels, puis meurent et se décomposent au sol. Le bois mort constitue un nouveau milieu de vie pour de nombreux insectes, champignons, mousses et lichens. Seuls les arbres morts situés sur les berges ou près des sentiers sont coupés pour éviter l’encombrement du fleuve lors des crues et sécuriser les lieux.
Au boisement alluvial s’ajoutent d’anciens bras de la Loire qui constituent des zones humides riches en animaux et en plantes. Au total, plus de 350 espèces végétales ont été répertoriées sur le site ainsi que
de nombreux oiseaux, insectes et mammifères.

Conservatoire d'espaces naturels Centre-Val de Loire, présentation de l'île de la folie, 2012

Les papillons de jour en milieux forestiers

En Centre-Val de Loire, la forêt couvre 27 % du territoire régional (SAA, 2020). C'est un habitat pour de nombreuses espèces faunistiques et floristiques qui dépendent donc du bon état de l'écosystème et de conditions de gestion adaptées.

Les papillons par exemple, sont particulièrement sensibles aux changements de leur environnement. Ceux qui fréquentent les forêts, sont ainsi étroitement liés à la diversité floristique disponible. Cela sous-entend une diversité de sous-habitat forestiers favorables, comme les clairières, lisières et allées forestières, où les papillons pourront trouver des fleurs pour se nourrir.

Zoom sur

Le Damier du Frêne et le PRA

Le Damier du Frêne est une espèce à priorité dite régionale. Classée en statut vulnérable sur la liste rouge national, elle est classée en danger critique pour notre région. Les principales menaces sont l'abandon de la gestion forestière de taillis sous futaie (forêt à deux niveaux de végétation : arbres et rejets) et des parcours pastoraux forestiers ou encore le gyrobroyage en été des bas-côtés des pistes forestières. Un autre enjeu est la conservation du Frêne soumis à une maladie, la chalarose,

Le Damier du Frêne figure, avec 10 autres espèces forestières sur le plan régional d'action (PRA) des papillons de jour. En tout, ce sont 42 espèces qui sont concernées par les mesures de ce plan, qui vise à connaître et mieux conserver ces populations d'insectes.

  • 147

    espèces de papillons de jours en Centre-Val de Loire

  • 42

    espèces de papillons de jours prioritaires*

  • 11

    espèces sur les 42 prioritaires* inféodées aux milieux forestiers

*inscrites dans le plan régional d'actions

Les forêts en libre évolution – Le projet Sylvae

La France compte environ 16,8 millions d’hectares de forêts, couvrant 31 % du territoire. Parmi elles, il y a celles que l’on qualifie de vieilles forêts. Il s’agit de forêts anciennes, de plus de 200 ans d’existence, certaines datant de bien avant le XIXe siècle ! Elles sont reconnaissables par la présence de gros bois, de vieux arbres et de quantités importantes de bois mort au sol et sur pied.

Les vieilles forêts représentent seulement 1 % du territoire français (entre 350 000 et 450 000 ha). Si elles ont été relativement à l’abri des activités humaines et de l’exploitation jusqu’à présent, de nombreuses menaces pèsent aujourd’hui sur ces milieux, dans un contexte de mobilisation accrue de la ressource en bois. Pourtant, leur rôle est primordial. Elles font partie de notre héritage culturel et social, sont des réservoirs de biodiversité et stockent du carbone à travers la biomasse du sol. Un allié puissant pour contribuer à l’atténuation des effets du changement climatique.

Île Gaston, forêt en libre évolution © F. Hergott
Île Gaston, forêt en libre évolution © F. Hergott

L’ambition du projet Sylvae, réseau de vieilles forêts, porté par les Conservatoires d’espaces naturels, est de laisser à la forêt le temps nécessaire à son évolution naturelle.

Début janvier 2022, les Conservatoires d’espaces naturels (Cen) Centre-Val de Loire et Loir-et-Cher préservaient 1 721 ha de forêts sur 154 sites répartis sur l’ensemble de la région. Les forêts anciennes ne représentent que 78 ha soit 5% de la surface forestière protégée par les Cen. Dans une optique d’accroissement de la préservation de ces milieux et dans le cadre du projet Sylvae, les Cen en Centre-Val de Loire ont adopté en 2023 une nouvelle stratégie forestière, visant à acquérir des vieilles forêts pour les maintenir en libre évolution. Aucune coupe ni aucune intervention sur la végétation ne seront programmées, maintenant leur cycle biologique complet et assurant ainsi leur préservation sur le long terme. La libre évolution représente le mode de gestion majoritaire sur 76 % de la surface forestière préservée par les Cen en Centre-Val de Loire, soit environ 1 300 ha. Adopter cette stratégie, c’est renforcer son réseau actuel de sites forestiers, améliorer les connaissances sur les forêts protégées et promouvoir les actions en faveur de la forêt auprès des élus, des acteurs locaux et du grand public.

Le projet en 2 min

Envie d'une balade en forêt ?

Envie de découvrir les sentiers de promenade, les sites naturels ou historiques, les arbres remarquables ?
Retrouvez la carte des activités en forêts publiques sur onf.fr.

Zoom sur

La forêt de Senonches

Située à la limite du Thymerais et du Parc naturel régional du Perche, la forêt domaniale de Senonches, avec ses 4 286 ha, est l’un des massifs forestiers les plus importants de France. Elle est gérée par l’Office National des Forêts (ONF).

Attenante à la forêt de La Ferté-Vidame, la forêt de Senonches est propice aux activités de découverte liées à la nature. Randonnées à pied, à vélo ou à cheval, un grand choix de circuits est disponible tout au long de l'année !

Flânez dans les allées où la préservation de la biodiversité et l’exploitation des arbres s’harmonisent pour faire vivre la forêt et l’homme depuis des siècles.

Prenez le temps, contemplez, admirez, respirez… Vous aurez peut-être la chance de voir un Cardinal imposteur sous une écorce, d’effleurer l’Angélique des bois, de sentir l’odeur enivrante du Coussinet des bois et d’admirer un des arbres remarquables composant cette forêt, comme le vénérable « Chêne fauteuil » qui a plus de 300 ans.

Pour permettre à tous de découvrir la faune et la flore de la forêt, le sentier découverte de l’Orée du Bois a été aménagé. Long de 600 m, avec de la signalétique et des mobiliers favorisant la manipulation et la contemplation, cet équipement accessible tant aux enfants qu'aux personnes à mobilité réduite, dispose d’un parking voitures et vélo et de tables de pique-nique.

La carte-guide des randonnées est disponible à l’Office du tourisme des Forêts du Perche (à Sénonches, La Ferté-Vidame ou la Maison du Tourisme Terres de Perche à Thiron-Gardais).

La forêt domaniale de Senonches est principalement composée de chênes sessile (à 73%), mais depuis plusieurs années les forestiers de l’ONF enrichissent les parcelles avec de nouvelles variétés ou provenances d’avenir afin de rendre les peuplements plus résilients face aux effets du dérèglement climatique. À plus grande échelle, ils diversifient également les modes de sylviculture au profit d’une forêt mosaïque, composées d’îlots variés prenant en compte tous les rôles de la forêt. Ainsi, 117 hectares sont aujourd’hui dédiés aux aux îlots de vieillissement où les arbres peuvent atteindre jusqu'à 300 ans, et 48 hectares sont consacrés aux îlots de sénescence, espaces laissés en libre évolution sans récolte des bois. Ces îlots constituent une trame précieuse pour offrir habitat et source de nourriture à la biodiversité si riche de ce site Natura 2000.

Retrouvez les actualités et informations sur la Forêt domaniale de Senonches (onf.fr).

© ONF
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Forêt et climat : je veux me former

En octobre, organisé par France Nature Environnement, aura lieu un séminaire sur le thème de la forêt. Restez informés en étant abonnés à l'Écho biodiversité !

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