Milieux forestiers © Nicolas Van Ingen
  • Démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu’à ses conséquences. Pour les systèmes humains, il s’agit d’atténuer les effets préjudiciables et d’exploiter les effets bénéfiques. Pour les systèmes naturels, l’intervention humaine peut faciliter l’adaptation au climat attendu ainsi qu’à ses conséquences (GIEC).
  • suspension de particules dans un gaz
  • pouvoir réfléchissant d’une surface
  • basiques, le contraire d'acides
  • dépôt sédimentaire transporté par les eaux d’un cours d’eau (gravier, sable, argile…)
  • coléoptères ravageurs des crucifères (colza, choux).
  • qui disséminent leurs grains de pollen grâce au vent
  • cavités profondes et irrégulières
  • désigne un sol cultivé en agriculture
  • période sévère de basses eaux
  • Intervention humaine visant à réduire les sources ou à renforcer les puits de gaz à effet de serre (GIEC).
  • ensemble des espèces d'oiseaux d'une région donnée
  • remblais de terres et de graviers le long d'un cours d'eau, qui permettent de former les méandres (virages)
  • En biologie, ensemble de la matière organique d'origine végétale, animale, bactérienne ou fongique.
  • processus d'innovation et ingénierie qui s'inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant
  • dont la coquille est formée de deux valves, reliées par une charnière, un ligament corné flexible et un ou deux muscles > par exemple chez les coques, moules, palourdes, pétoncles, huîtres, couteaux, coquilles Saint-Jacques...
  • sur des sols calcaires
  • matière naturelle qui compose la carapace des insectes (se prononce [ki.tin])
  • moyenne des conditions météorologiques sur une longue période (30 ans)
  • phénomène physique à l’origine d’échange de chaleur via un fluide
  • montées soudaines du niveau d'eau dans un cours d'eau
  • qualifie un organisme aquicole vivant et se reproduisant en eau douce
  • petites particules circulaires et minces qui ornent la surface supérieure du corps
  • Arrêt du remplissage du grain de blé lors de sa phase de maturation à cause de trop grandes chaleurs (canicule). Cela a pour effet de diminuer le poids du grain et donc le rendement.
  • étude scientifique du comportement animal principalement en milieu naturel
  • niveler, lisser
  • les ailes dures qui recouvrent l’abdomen d'insectes comme les coléoptères
  • obstruction du lit d'un cours d'eau
  • période où le niveau d'eau d'un cours d'eau est le plus bas
  • accumulation excessive de nutriments au sein d'un écosystème aquatique.
  • le cumul des expositions à des facteurs environnementaux (c'est-à-dire non génétiques) que subit un organisme, de sa conception à sa fin de vie, en passant par le développement in utero, complétant l'effet du génome
  • épanchements de liquide organique
  • types différents d'écoulement présents dans un cours d'eau (rapides, plats, radiers, mouilles)
  • action de couper et enlever les plantes aquatiques des rivières ou des étangs
  • Cours d'eau se jetant directement dans la mer, quelle que soit son importance
  • Phénomène artificiel de morcellement de l'espace (définition de l'Insee)
  • période de reproduction des poissons
  • lieux aquatiques où se reproduisent les poissons et les amphibiens et par extension les mollusques et les crustacés - l'endroit où les femelles déposent leurs œufs
  • une zone de gagnage est un endroit utilisé par des animaux sauvages pour se nourrir
  • Qui concerne la répartition selon leur diamètre, des particules des roches, sables, et graviers.
  • Le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) sur le sol, regroupant les ministères de l’agriculture et de l’environnement, l’OFB, l’INRAE, l’IGN, le BRGM, l’ADEME et l’IRD a pour mission de compiler et traiter les informations sur les sols relative à leur inventaire, leur conservation, leur analyse et leur qualité.
  • qui possède les organes reproducteurs des deux sexes
  • mouvement, distribution et qualité de l'eau
  • L’hydromorphologie c’est l’étude de la morphologie des cours d'eau (nature du sol, débit, pente, granulométrie du fond, etc.) des cours d’eau, fleuves et rivières, et notamment l’évolution des profils en long et en travers et du tracé planimétrique. <br />L’hydromorphologie c’est aussi l’étude des caractéristiques physiques naturelles des rivières et de leurs annexes hydrauliques (les variations de profondeur, de courant, la structure et la politique d’entretien et d’aménagement de ces rivières et fleuves).
  • à propos d'un flux, qui se dirige vers un système avec lequel il va interagir
  • Espèce qui est liée très fortement à cet organisme ou ce milieu et qui peut difficilement vivre sans celui-ci
  • rayonnements électromagnétiques d’une longueur d’onde supérieure à celle de la lumière, ne leur permettant pas d’être visibles.
  • qui sont faites de bois ou qui ressemblent à du bois
  • qui mangent la lignine, principal composant du bois avec la cellulose et l'hémicellulose
  • feuilles mortes, aiguilles, branches, fruits, mousses que composent les premiers centimètres sur le sol
  • variations artificielles du niveau d'eau d'un plan d'eau, d'une voie navigable ou d'une retenue exploitée
  • le temps qu'il fait à un instant et à un endroit donnés
  • seuils, radiers de pont, passages busés, barrages, etc. qui sont de nature à altérer la migration des espèces aquatiques, ainsi que la diversité et la qualité des habitats naturels disponibles (définition de l'Insee)
  • relatifs aux marais
  • Un peuplement forestier se caractérise par un mode de renouvellement des arbres (régénération naturelle ou artificielle), par un régime (futaie, taillis, taillis sous futaie), par la structure (âge des arbres) et par la répartition des différentes essences d’arbres.
  • Étude de l'évolution des phénomènes cycliques de la vie des plantes (germination, floraison...) et des animaux (migration, hibernation...) en fonction des variations climatiques.
  • durée quotidienne de la lumière du jour
  • Processus par lequel les plantes fabriquent des sucres et de l'oxygène à partir de la lumière et du CO2
  • végétaux communément appelés roseaux, genre de plantes herbacées de la famille des Poaceae
  • Un protocole expérimental désigne l'ensemble des étapes et des règles à respecter pour mener une expérience scientifique.
  • Action qui consiste à remettre le cours d’eau dans une configuration plus naturelle, en recréant ses anciens méandres ou en créant un nouveau tracé avec des profils variés
  • Linéaire d'arbres en bordures de cours d'eau
  • Combinaison de la probabilité d’une inondation et des conséquences négatives potentielles pour la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique associées à une inondation.
  • Cours d’eau moyennement important, alimenté en eau par d’autres cours d’eau (affluents) et confluant avec un cours d’eau de plus grande importance
  • Petit cours d'eau peu profond, au débit modéré
  • processus selon lequel des particules de matières se déposent en couches
  • ensemble de particules en suspension dans l'eau, l'atmosphère ou la glace, qui a finit par se déposer sous l'effet de la pesanteur souvent en couches ou strates successives
  • groupes d'espèces
  • méthodes limitant le travail du sol
  • micro-formes en buttes ou en mottes plus ou moins arrondies, de 40 centimètres à plus d'un mètre de haut
  • trouble, mêlé de particules en suspension rendant la matière opaque
  • Capacité d'une entreprise à générer de la richesse par son cycle de production
  • millième de millimètre

Une chose après l’autre : qu’est-ce qu’une forêt ?

Une forêt est un ensemble d'arbres, arbustes, arbrisseaux, plantes et cortèges d'organismes (champignons, insectes...), tous interdépendants, sur une surface relativement grande. On distingue la forêt primaire « ayant évolué sans aucune intervention humaine » de la forêt secondaire « qui résulte de l’exploitation de la forêt primaire ». En France, la quasi totalité des forêts ont été façonnées par les sociétés humaines. Pour en savoir plus sur la gestion forestière et les suivis de biodiversité, consulter l'indicateur "Biodiversité, forêt et gestion durable" et l'indicateur "Biodiversité, forêt et surfaces protégées".

Quelques repères chiffrés

La FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) est plus précise et fait figure de référence technique. Elle définit la forêt comme des terres d’une superficie de plus de 0,5 ha avec des arbres atteignant une hauteur supérieure à 5 mètres et avec un taux de couvert forestier de plus de 10 %, ou avec des arbres capables d’atteindre ces seuils dans leurs milieux naturels. Les terres à vocation agricole ou urbaine prédominante sont exclues de cette définition, de même que les bosquets (terres d’une superficie de 5 à 50 ares, avec un taux de couvert supérieur à 40 % - source IGN, 2015).

Panorama des types de forêts en Centre-Val de Loire

Un milieu qui fourmille de vie

La forêt n'est pas qu’un ensemble d’arbres, elle se compose de nombreux organismes vivants qui interagissent. Elle renferme une multitude d’habitats naturels dont des zones humides (mares, tourbières, ripisylves) et des milieux prairiaux dans les clairières et les lisières. Chacun de ces habitats héberge des espèces spécifiques. Plus la diversité de ces milieux est grande, plus une forêt est riche. L’enjeu est donc de préserver cette mosaïque de diversité et de l’entretenir.

C’est parce qu’elle est diversifiée que la forêt est également source de nombreux services, dits écosystémiques. La forêt permet la régulation du climat (stockage du carbone, évapotranspiration, lutte contre les glissements de terrain…), la régulation de l’eau (dans les forêts, les sols forestiers sont des sols « vivants » qui permettent l’épuration de l’eau et contribuent ainsi à une eau souterraine de qualité), la provision de bois (papeterie, construction, chauffage…), l’accueil pour les activités récréatives (balades, pratiques sportives, activités de détente...) qui font de la forêt une richesse à part entière au sein du patrimoine français.

Ces services sont essentiellement au bénéfice des sociétés humaines mais n’oublions pas que la forêt fournit aussi gîte et couvert à de nombreuses espèces animales et végétales !

Où en Centre-Val de Loire ?

Charme commun
Charme commun
Hêtre commun
Hêtre commun

En région, les forêts les plus vastes sont la Sologne, la forêt d’Orléans et le Perche, composées de chênes et de résineux. Ces derniers sont à l’inverse moins présents dans les forêts du Pays-fort, ou des marches du Massif-Central, où dominent des associations de chênes et de charmes, voire de hêtres.

Les forêts de feuillus sont majoritaires en région à plus de 75%. Les surfaces boisées sont en général composées de 4 à 6 espèces parmi les suivantes : les chênes (sessile et pédonculé), le Charme commun, le Pin sylvestre, le Châtaignier commun et le Hêtre commun. Dans les forêts plus humides, l'Aulne glutineux, les frênes et le Peuplier noir sont plus présents. Les résineux (pins, sapins...) sont majoritaires sur les zones où les sols sont pauvres et drainants.

  • 27%

    du territoire régional est couvert par la forêt, soit près de 960 000 ha (SAA, 2021)

  • 86%

    des forêts sont privées (ONF, CRPF, 2020)

  • ± 2%

    des surfaces boisées sont sous protection forte ou réglementaire (ONF, CRPF, 2020)

  • 0,4%

    des forêts publiques sont laissées en libre-évolution (ONF, 2020)


Qui vit en forêt ?

À chaque étage son lot d'espèces !

Dans le sol, lombrics et micro-organismes (champignons, bactéries, algues...) se délectent des végétaux en décomposition, des minéraux, des exsudats racinaires...

La litière forestière, haut lieu d'activité organique, abrite limaces, cloportes, collemboles, acariens, insectes, coléoptères, reptiles et amphibiens.

Ne vous fiez pas à son qualificatif, le bois mort est plein de vie : insectes xylophages, champignons lignivores, larves, invertébrés... Lorsqu'il est sur pied, le bois mort est également un lieu dans lequel viennent nicher chauve-souris, rapaces nocturnes, pics ou encore écureuils ou abeilles.

Les plantes, arbustes et arbrisseaux vont loger et nourrir les passereaux, insectes, petits mammifères...

Les arbres, tant sur leurs troncs que dans leurs branches servent de support et de réservoir de nourriture pour d'autres végétaux (lichens, mousses, lierre...) et pour tous les animaux de la forêt.

Bousier ©ONF, C. Samyn
Bousier ©ONF, C. Samyn
Limace léopard ©ONF, C. Samyn
Limace léopard ©ONF, C. Samyn
Salamandre tâchetée ©Martine Giban
Salamandre tâchetée ©Martine Giban
Pic épeiche ©Martial Queyrie
Pic épeiche ©Martial Queyrie
Champignons sur bois mort ©L. Roger-Perrier
Champignons sur bois mort ©L. Roger-Perrier
Zoom sur

La Cigogne noire 

La Cigogne noire (Ciconia nigra) est une espèce aussi rare que discrète. Elle aime le calme des vieux boisements où elle trouve à la fois la quiétude et les gros arbres dont elle a besoin pour construire son nid qu’elle réutilisera durant plusieurs années, parfois plus de 10 ans. Le Groupe Régional Cigogne Noire (GRCN) Centre cherche à protéger cette espèce et ses milieux. 4 nids sont suivis en 2020 en Centre-Val de Loire dans les départements du Cher, de l’Indre et de l’Indre-et-Loire. Le GRCN regroupe forestiers et naturalistes autour de la conservation de cette espèce.

À ne pas déranger...

Rapprochez-vous des associations naturalistes qui proposent des sorties d'observation, dans le respect de l'espèce, de son habitat et de son besoin de tranquillité.

Retour d'expérience du GRCN

Zoom sur

Les forêts en libre évolution

Maintenir une forêt en libre évolution, c’est assurer qu’aucune coupe ni aucune intervention humaine sur la végétation ne sont programmées, afin de maintenir le cycle biologique naturel et complet et d’en assurer la préservation sur le long terme.

En région, la forêt publique représente 12 % des surfaces forestières, soit 120 723 ha. Et il existe actuellement moins de 1 % de forêts anciennes en plaine (447 ha en 2020). Les Conservatoires d’espaces naturels Centre-Val de Loire et Loir-et-Cher visent à renforcer leur réseau de sites forestiers, via le programme Sylvae. C’est ainsi que près de 1 720 ha de forêt ont été préservés (chiffres 2022), dont 76 % sont laissés en libre évolution, soit 1 300 ha. 

Pour en savoir plus sur le programme Sylvae, téléchargez la plaquette.

Quelques espèces associées au milieu forestier

Survolez les bulles pour découvrir les espèces associées à ce milieu
Forêt du Loiret © LRP
Murin de Berchstein
Murin de Berchstein - © ONCFS

Le Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii) est souvent considéré comme l'espèce de chauve-souris la plus typiquement forestière en raison de l'affection qu'elle porte aux massifs anciens de feuillus présentant des strates diversifiées. Cette espèce peut toutefois également parfois se rencontrer en dehors de ces grands boisements pour peu qu'elle trouve suffisamment de vieux et grands arbres (places de village arborés, parcs avec de nombreux vieux arbres…). Elle hiverne cependant dans les grottes et cavités.

Cerf élaphe
Cerf élaphe - © Martial Queyrie

Plus grand cervidé présent dans nos forêts, le Cerf Elaphe (Cervus elaphus) occupe aujourd'hui une bonne partie des grands massifs forestiers de la région. Les mâles reconnaissables à leurs bois proéminents sur la tête se font parfois entendre lors du brame entre la mi-septembre et la mi-octobre. Principalement herbivore, le cerf apprécie les zones de bois clairs avec sous-étages arbustifs, régénérations, clairières. L'espèce est grégaire et vit en harde.

Balbuzard pêcheur
Balbuzard pêcheur - © Gilles Perrodin

Le Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus), grand rapace migrateur, a besoin d'une zone de pêche à proximité de son nid. Dans le Loiret et le Loir-et-Cher, il existe des nids filmés pour observer ces oiseaux. Pour en savoir plus, consultez cette vidéo de l'ONF qui explique les mesures prises en faveur du Balbuzard dans la gestion forestière, en collaboration avec l'association Loiret Nature Environnement pour le suivi de ce rapace en forêt d'Orléans.

Uléiote plat
Uléiote plat -

Tout plat et de forme allongée, l'Uléiote plat (Uleiota planata) est un petit coléoptère brun, qui vit sous les écorces des arbres.

Chêne rouvre
Chêne rouvre - © Rémi Dupré

Le Chêne rouvre ou sessile (Quercus petrae), un des arbres les plus fréquents de la région. C'est l'essence reine du bassin ligérien car bien adaptée aux conditions climatiques et pédologiques (des sols) du territoire.

Jacinthe des bois
Jacinthe des bois - © Rémi Dupré

La Jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta), forme des tapis dans de nombreux bois.

Arnica des montagnes
Arnica des montagnes - © EV_CBNBP

L'Arnica des montagnes (Arnica montana), protégée régionale, en danger critique, répandue en montagne mais rarissime en plaine, présente dans les allées de la forêt d'Orléans.

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