• Actualités
  • Comment se portent les poissons de nos rivières ?
Comment se portent les poissons de nos rivières ? Barbeaux dans l'Anglin à Mérigny- Indre ©N. VanIngen
Informations générales
Date de l'actualité
18 nov .22
  • Type d'événement
    L'Observatoire
  • Démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu’à ses conséquences. Pour les systèmes humains, il s’agit d’atténuer les effets préjudiciables et d’exploiter les effets bénéfiques. Pour les systèmes naturels, l’intervention humaine peut faciliter l’adaptation au climat attendu ainsi qu’à ses conséquences (GIEC).
  • suspension de particules dans un gaz
  • pouvoir réfléchissant d’une surface
  • basiques, le contraire d'acides
  • dépôt sédimentaire transporté par les eaux d’un cours d’eau (gravier, sable, argile…)
  • coléoptères ravageurs des crucifères (colza, choux).
  • qui disséminent leurs grains de pollen grâce au vent
  • cavités profondes et irrégulières
  • désigne un sol cultivé en agriculture
  • période sévère de basses eaux
  • Intervention humaine visant à réduire les sources ou à renforcer les puits de gaz à effet de serre (GIEC).
  • ensemble des espèces d'oiseaux d'une région donnée
  • remblais de terres et de graviers le long d'un cours d'eau, qui permettent de former les méandres (virages)
  • En biologie, ensemble de la matière organique d'origine végétale, animale, bactérienne ou fongique.
  • processus d'innovation et ingénierie qui s'inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant
  • dont la coquille est formée de deux valves, reliées par une charnière, un ligament corné flexible et un ou deux muscles > par exemple chez les coques, moules, palourdes, pétoncles, huîtres, couteaux, coquilles Saint-Jacques...
  • sur des sols calcaires
  • matière naturelle qui compose la carapace des insectes (se prononce [ki.tin])
  • moyenne des conditions météorologiques sur une longue période (30 ans)
  • phénomène physique à l’origine d’échange de chaleur via un fluide
  • montées soudaines du niveau d'eau dans un cours d'eau
  • qualifie un organisme aquicole vivant et se reproduisant en eau douce
  • petites particules circulaires et minces qui ornent la surface supérieure du corps
  • Arrêt du remplissage du grain de blé lors de sa phase de maturation à cause de trop grandes chaleurs (canicule). Cela a pour effet de diminuer le poids du grain et donc le rendement.
  • étude scientifique du comportement animal principalement en milieu naturel
  • niveler, lisser
  • les ailes dures qui recouvrent l’abdomen d'insectes comme les coléoptères
  • obstruction du lit d'un cours d'eau
  • période où le niveau d'eau d'un cours d'eau est le plus bas
  • accumulation excessive de nutriments au sein d'un écosystème aquatique.
  • le cumul des expositions à des facteurs environnementaux (c'est-à-dire non génétiques) que subit un organisme, de sa conception à sa fin de vie, en passant par le développement in utero, complétant l'effet du génome
  • épanchements de liquide organique
  • types différents d'écoulement présents dans un cours d'eau (rapides, plats, radiers, mouilles)
  • action de couper et enlever les plantes aquatiques des rivières ou des étangs
  • Cours d'eau se jetant directement dans la mer, quelle que soit son importance
  • Phénomène artificiel de morcellement de l'espace (définition de l'Insee)
  • période de reproduction des poissons
  • lieux aquatiques où se reproduisent les poissons et les amphibiens et par extension les mollusques et les crustacés - l'endroit où les femelles déposent leurs œufs
  • une zone de gagnage est un endroit utilisé par des animaux sauvages pour se nourrir
  • Qui concerne la répartition selon leur diamètre, des particules des roches, sables, et graviers.
  • Le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) sur le sol, regroupant les ministères de l’agriculture et de l’environnement, l’OFB, l’INRAE, l’IGN, le BRGM, l’ADEME et l’IRD a pour mission de compiler et traiter les informations sur les sols relative à leur inventaire, leur conservation, leur analyse et leur qualité.
  • qui possède les organes reproducteurs des deux sexes
  • mouvement, distribution et qualité de l'eau
  • L’hydromorphologie c’est l’étude de la morphologie des cours d'eau (nature du sol, débit, pente, granulométrie du fond, etc.) des cours d’eau, fleuves et rivières, et notamment l’évolution des profils en long et en travers et du tracé planimétrique. <br />L’hydromorphologie c’est aussi l’étude des caractéristiques physiques naturelles des rivières et de leurs annexes hydrauliques (les variations de profondeur, de courant, la structure et la politique d’entretien et d’aménagement de ces rivières et fleuves).
  • à propos d'un flux, qui se dirige vers un système avec lequel il va interagir
  • Espèce qui est liée très fortement à cet organisme ou ce milieu et qui peut difficilement vivre sans celui-ci
  • rayonnements électromagnétiques d’une longueur d’onde supérieure à celle de la lumière, ne leur permettant pas d’être visibles.
  • qui sont faites de bois ou qui ressemblent à du bois
  • qui mangent la lignine, principal composant du bois avec la cellulose et l'hémicellulose
  • feuilles mortes, aiguilles, branches, fruits, mousses que composent les premiers centimètres sur le sol
  • variations artificielles du niveau d'eau d'un plan d'eau, d'une voie navigable ou d'une retenue exploitée
  • le temps qu'il fait à un instant et à un endroit donnés
  • seuils, radiers de pont, passages busés, barrages, etc. qui sont de nature à altérer la migration des espèces aquatiques, ainsi que la diversité et la qualité des habitats naturels disponibles (définition de l'Insee)
  • relatifs aux marais
  • Un peuplement forestier se caractérise par un mode de renouvellement des arbres (régénération naturelle ou artificielle), par un régime (futaie, taillis, taillis sous futaie), par la structure (âge des arbres) et par la répartition des différentes essences d’arbres.
  • Étude de l'évolution des phénomènes cycliques de la vie des plantes (germination, floraison...) et des animaux (migration, hibernation...) en fonction des variations climatiques.
  • durée quotidienne de la lumière du jour
  • Processus par lequel les plantes fabriquent des sucres et de l'oxygène à partir de la lumière et du CO2
  • végétaux communément appelés roseaux, genre de plantes herbacées de la famille des Poaceae
  • Un protocole expérimental désigne l'ensemble des étapes et des règles à respecter pour mener une expérience scientifique.
  • Action qui consiste à remettre le cours d’eau dans une configuration plus naturelle, en recréant ses anciens méandres ou en créant un nouveau tracé avec des profils variés
  • Linéaire d'arbres en bordures de cours d'eau
  • Combinaison de la probabilité d’une inondation et des conséquences négatives potentielles pour la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique associées à une inondation.
  • Cours d’eau moyennement important, alimenté en eau par d’autres cours d’eau (affluents) et confluant avec un cours d’eau de plus grande importance
  • Petit cours d'eau peu profond, au débit modéré
  • processus selon lequel des particules de matières se déposent en couches
  • ensemble de particules en suspension dans l'eau, l'atmosphère ou la glace, qui a finit par se déposer sous l'effet de la pesanteur souvent en couches ou strates successives
  • groupes d'espèces
  • méthodes limitant le travail du sol
  • micro-formes en buttes ou en mottes plus ou moins arrondies, de 40 centimètres à plus d'un mètre de haut
  • trouble, mêlé de particules en suspension rendant la matière opaque
  • Capacité d'une entreprise à générer de la richesse par son cycle de production
  • millième de millimètre

Suivre la faune piscicole avec l'Indice Poisson Rivière

Comment se calcule un IPR ?

L'Indice Poisson Rivière (IPR) permet de classer qualitativement l'état des peuplements de poissons dans les rivières. L'IPR mesure l'écart entre une station de mesure en rivière et une station de référence idéale (c'est-à-dire une rivière qui ne subit pas ou très peu d'impacts par les activités humaines).

Pour son calcul, l'IPR contient sept composantes. Ces sept composantes doivent être renseignées pour obtenir la note finale. Ainsi, les préleveur·euse·s doivent renseigner :

  • le nombre total d'espèces
  • le nombre d'espèces qui vivent dans les cours d'eau bien oxygénés (=espèces rhéophiles)
  • le nombre d'espèces dépendant de fonds de rivières pierreux ou graveleux (=espèces lithophiles)
  • la densité d'individus tolérants aux pollutions (chimiques, nitrates, organiques...)
  • la densité d'individus se nourrissant d'insectes (=espèces insectivores)
  • la densité d'individus mangeant végétaux et animaux (=espèces omnivores)
  • la densité totale d'individus

Ces sept composantes sont notées d'après une situation idéale. Par exemple, dans les cours d'eau perturbés, le nombre d'espèces de poissons qui aiment les eaux bien oxygénées diminue. Ainsi plus le nombre de ces espèces est bas et plus la note attribuée sera haute car l'écart avec la situation de référence sera grand.

L'IPR globale de la station mesurée correspond ensuite à la somme des sept notes.

Brochet ©FDAAPPMA - 36
Brochet ©FDAAPPMA - 36
Truite fario ©FDAAPPMA - 36
Truite fario ©FDAAPPMA - 36

Quels poissons sont concernés ?

34 espèces de poissons sont prises en compte dans le calcul de l'IPR. Il s'agit des espèces les plus représentatives des cours d'eau. On retrouve ainsi la Lamproie de Planer, l'Anguille européenne, la Truite fario, l'Ombre commun, le Brochet, la Loche, la Perche soleil, le Goujon, la Carpe...

Zoom sur

Et les espèces des étangs ?

Les lâchers des étangs piscicoles sont pris en compte. Il s'agit d'espèces ne figurant pas dans la liste des espèces indigènes : si elles sont retrouvées dans les mesures, leur présence fait croître le score de l'IPR.

Quels résultats pour nos rivières ?

Source : Observatoire, d'après les données de la DR OFB, évaluation globale d'après les IPR des années 2007 à 2020 - réseau RCS
Source : Observatoire, d'après les données de la DR OFB, évaluation globale d'après les IPR des années 2007 à 2020 - réseau RCS

Le Cher et l'Indre-et-Loire ont les meilleurs résultats globaux (obtenus d'après les notes d'IPR de 2007 à 2020, sur la base de suivi d'un seul réseau de contrôle). 63 % à 75 % de leurs rivières ont des peuplements piscicoles proches de la situation idéale.

Pour améliorer les qualités des rivières, des actions de restauration permettent de recréer des habitats favorables. Ces actions favorisent le retour de certaines espèces piscicoles et permettent aussi à la rivière de retrouver un fonctionnement optimal. Cela présente également un intérêt pour d'autres enjeux comme celui de la gestion des inondations, du stockage d'eau dans les sols et du retour à un cycle de l'eau naturel.

Découvrez l'ensemble des données !

Lisez l'indicateur pour découvrir la carte des stations de mesure en Centre-Val de Loire et les graphiques de notes d'IPR par département, de 2007 à 2020.

D'autres indicateurs portent sur la thématique des milieux aquatiques et humides. Retrouvez les dans "à consulter" et dans les actualités dédiées !

Retour

Vous aimerez aussi

Tous Acteur Actualité Idée d'action Page Retour d'expérience Événement